Radar mobile de nouvelle génération
Le radar mobile de nouvelle génération (RMNG) ou équipement de terrain mobile (ÉTM) ou encore radar mobile mobile (RMM), est un type de radar automatique, utilisé en France depuis le [1]. Le radar, placé dans un véhicule banalisé[2], fonctionne aussi bien en mouvement qu'à l'arrêt et sanctionne les dépassements de vitesse légale dans les deux sens de circulation.
Pays d'origine | France |
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Mise en opération | |
Quantité produite | 400 (janvier 2021) |
Précision | 10% |
Autres noms |
RMNG Équipement de Terrain Mobile (ETM) |
En 2018, leur conduite commence à être confiée à des sociétés privées.
Historique
Mise en service
La mise en service de ce type de radars en France date du [1]. Il y a eu beaucoup de rumeurs, notamment le fait que ce type de radars soit invisible, que les grands excès seulement soient sanctionnés et que les plaques de ces véhicules peuvent changer. Certains sites ont commencé dès la mise en service à lister les plaques de ces véhicules[3].
Déploiement
20[2] radars mobile de nouvelle génération ont été mis en service lors du lancement le . On en compte 400 répartis entre les départements français en janvier 2021[4].
Voitures radar confiées au privé
En 2018, l'idée de confier à des sociétés privées le soin de contrôler, à bord de ces voitures banalisées, les vitesses pratiquées est lancée. Elles circulent dans un premier temps en Normandie[5].
Début 2021, ces voitures radars confiées à des sociétés privées sont déployées dans quelques départements français : Normandie, Bretagne, Centre Val de Loire, Pays de la Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et Nouvelle-Aquitaine. Dès 2022, elles sont présentes dans de nouveaux départements : l'Ile-de-France, l'Auvergne Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côté-d'Azur et Occitanie.
Fin 2021, la France comptait 223 voitures radars privées[6].
Fonctionnement
Pendant leur lancement, ces radars ne verbaliseront que les véhicules "doubleurs". Les appareils utilisés possèdent des flash infrarouge afin de ne pas être détectés par les usagers aux alentours[1]. Ils ont une marge d'erreur de 10 % au-dessus de 100 km/h et de 10 km/h au-dessous. (ex. : Vous roulez à 85 km/h. Le radar mesurera votre vitesse entre 75 et 95 km/h (vitesse mesurée: exemple: 89 km/h) et retiendra votre vitesse entre 65 et 85 km/h (vitesse retenue: exemple: 79 km/h)). Après, ils verbaliseront dans les deux sens.
Ils sont partagés à leur lancement entre policiers et gendarmes[2] qui devront être en uniformes. Les véhicules sont banalisés. Ces radars ne sont pas signalés.
Contrôles
6,7 millions de contrôles « en roulant » ont été effectués en 2021 par ces véhicules avec un taux moyen d’infractions relevé de 7,5 %. Ces voitures sont capables de fournir des rapports analytiques par tronçon de route, donnant le nombre de véhicules, la vitesse moyenne pratiquée, les risques de survitesse... Elles nous apprennent par exemple que sur les sections limitées à 90 km/h, les Français roulent en moyenne à 78 km/h[5].
Notes et références
- Non trouvé le 14 juin 2015, sur le site lest-eclair.fr
- Non trouvé le 14 juin 2015, sur le site liberation.fr
- La liste mise à jour des plaques d’immatriculation des voitures radar, sur le site abcmoteur.fr, consulté le 14 juin 2015.
- « Radars mobiles nouvelle génération », sur Radars-auto.com (consulté le ).
- Jacques Chevalier, « La belle moisson de PV des voitures radars privées », sur Le Point, (consulté le ).
- « Les voitures radars privées déployées dans quatre nouvelles régions en 2022 », sur Ouest France, (consulté le )