Raúl Grijalva
Raúl Grijalva, né le à Tucson, est un homme politique américain, représentant démocrate de l'Arizona à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2003.
Raúl Grijalva | |
Fonctions | |
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Représentant des États-Unis | |
En fonction depuis le (20 ans, 5 mois et 29 jours) |
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Élection | 5 novembre 2002 |
Réélection | 2 novembre 2004 7 novembre 2006 4 novembre 2008 2 novembre 2010 6 novembre 2012 4 novembre 2014 8 novembre 2016 6 novembre 2018 3 novembre 2020 8 novembre 2022 |
Circonscription | 7e district de l'Arizona (2003-2013) 3e district de l'Arizona (2013-2023) 7e district de l'Arizona (depuis 2023) |
Législature | 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e, 116e, 117e et 118e |
Prédécesseur | Nouveau district |
Biographie | |
Nom de naissance | Raúl Manuel Grijalva |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tucson (Arizona, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | Université de l'Arizona |
Religion | Catholicisme[1] |
Biographie
Jeunesse et débuts en politique
Raúl Grijalva est originaire de Tucson. Il fait partie du conseil des écoles de la ville de 1974 à 1986. En 1986, il obtient son bachelor of arts de l'université de l'Arizona. Il est élu ensuite au sein du conseil du comté de Pima de 1989 à 2002[2].
Représentant des États-Unis
En 2002, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 7e district de l'Arizona, nouvellement créé. Le district est majoritairement hispanique[3] - [4] et comprend l'ouest de Tucson et le sud-ouest de l'État[5]. Raúl Grijalva remporte la primaire démocrate avec 40,8 % des voix face à sept autres candidats[6] - [7]. Il est élu représentant avec 59 % des suffrages. Il est réélu entre 2004 et 2008 avec des scores compris entre 61 et 64 %[7] - [8].
En 2010, après l'adoption d'une loi controversée sur l'immigration (Arizona SB 1070), Raúl Grijalva est critiqué pour soutenir les appels au boycott contre son propre État[9]. Le boycott de l'Arizona conduit en effet à l'annulation de nombreuses conventions et voyages dans l'État, se traduisant par des pertes de revenus de plusieurs centaines de millions de dollars[4]. Bien que sa circonscription soit favorable aux démocrates, les sondages donnent des résultats serrés à l'approche du scutin de [3] - [4] - [5]. Le démocrate remporte finalement l'élection avec 50,2 % des voix face à la républicaine Ruth McClung (44,2 %)[8].
Avant les élections de 2012, son district est redécoupé et devient le 3e district. Pour la première fois depuis son élection en 2002, il a des adversaires lors de la primaire démocrate[9]. Il arrive en tête de la primaire avec environ deux tiers des suffrages[9] puis est réélu avec 58,4 % des suffrages en [8]. Il est par la suite réélu avec 55,7 % des voix en 2014[8], 98,6 % en 2016, 63,9 % en 2018 et 64,6 % en 2020[7].
À partir de 2014, Raúl Grijalva devient le démocrate le plus important au sein de la commission des Ressources naturelles de la Chambre des représentants. À ce titre, il s'oppose souvent au secrétaire à l'Intérieur de Donald Trump, Ryan Zinke. Grijalva demande ainsi la démission du secrétaire dans une tribune de USA Today. Zinke renvoie alors le représentant à ses propres problèmes d'éthique, faisant notamment allusion aux 48 000 dollars versés à une ancienne collaboratrice de Grijalva, qui l'accusait d'avoir créé un environnement de travail toxique en raison de son alcoolisme (Grijalva reconnaît avoir eu des problèmes avec l'acool). Après enquête, la commission d'éthique de la Chambre estime cependant que ce versement n'avait rien d'irrégulier. En 2019, Raúl Grijalva prend la présidence de la commission après la victoire du Parti démocrate aux élections de 2018[10].
Positions politiques
Raúl Grijalva fait partie de l'aile gauche du Parti démocrate américain. Pendant dix ans, il copréside le groupe progressiste de la Chambre des représentants (en anglais : Congressional Progressive Caucus)[11].
Lors des primaires présidentielles démocrates de 2016, il est le premier membre du Congrès à soutenir Bernie Sanders[12]. Quatre ans plus tard, il soutient la candidature d'Elizabeth Warren[13].
Notes et références
- (en) « Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ).
- (en) « GRIJALVA, Raúl M., (1948 - ) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
- (en) Nicholas Riccardi, « In Arizona, a candidate faces a boycott backlash », sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
- (en) Scott Wong et Jonathan Allen, « The latest Dem concern: Raul Grijalva », sur politico.com, Politico, (consulté le ).
- (en) « Arizona 7th District - McClung vs. Grijalva », sur realclearpolitics.com, Real Clear Politics (consulté le ).
- (en) « 2002 Primary Election (Unofficial Results) - U.S. Representative in Congress - District No. 7 Democratic », sur azsos.gov, Arizona Secretary of State's Office, (consulté le ).
- (en) « Candidate - Grijalva, Raul », sur ourcampaigns.com (consulté le ).
- (en) « Member Profile: Rep. Raúl Grijalva (D-Ariz.) », sur media.cq.com, Roll Call, (consulté le ).
- (en) Tim Steller, « Grijalva cruises to easy primary victory, will face Saucedo Mercer », sur tucson.com, Arizona Daily Star, (consulté le ).
- (en) Jacob Holzman, « Grijalva’s moment arrives as he takes Natural Resources gavel », sur rollcall.com, Roll Call, (consulté le ).
- (en) Tess Bonn, « Grijalva says term 'progressive' is 'in the eyes of the beholder' », sur thehill.com, The Hill (consulté le ).
- (en) Alan Rappeport, « Bernie Sanders Gets First Congressional Endorsement, From Raúl Grijalva », sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
- (en) Ben Kamisar, « Warren snags endorsement from former Sanders backer », sur nbcnews.com, NBC News, (consulté le ).