RĂo Arzobispo
Le rĂo Arzobispo est un cours d'eau de Colombie. Il prend sa source dans les cerros Orientales de Bogota, puis traverse Santa Fe et Teusaquillo, respectivement les troisième et treizième districts de Bogota. Il se jette dans le rĂo Bogotá, appelĂ© aussi rĂo Funza.
RĂo Arzobispo | |
RĂo Arzobispo carrera 7 Ă Bogota | |
Caractéristiques | |
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Cours | |
Source | lagune du Verjón (páramo de Cruz Verde) |
· Altitude | 3 200 m |
Confluence | RĂo San Francisco |
GĂ©ographie | |
Pays traversés | Colombie |
GĂ©ographie
Le rĂo Arzobipo naĂ®t Ă 3 200 mètres d'altitude dans la lagune du VerjĂłn situĂ©e sur le páramo de Cruz Verde, dans la cordillère Orientale des Andes colombiennes.
Il emprunte le versant septentrional du cerro de Monserrate, où il rejoint le Salto de la Ninfa (français : « Chute de la Nymphe »).
Entre l'avenue Circunvalar et la carrera 5, le rĂo Arzobispo reçoit les eaux usĂ©es du quartier Pardo Rubio. Il dĂ©limite le cĂ´tĂ© nord du Parc national de Bogota oĂą il est canalisĂ©.
Pendant son trajet vers le nord-ouest, il traverse la carrera Séptima et l'avenue Caracas. Dans le district de Teusaquillo, il parcourt les quartiers de La Magdalena, Santa Teresita et La Soledad. Il traverse sous terre la calle 45 à la hauteur de la carrera 24 et coule ensuite entre les quartiers de Palermo, côté rive nord, et de Sebastian de Belalcazar, côté rive sud.
Histoire
Des rĂos Arzobispo, San Francisco et Fucha (Ă©galement appelĂ© San CristĂłbal), entre autres, provenait l'eau approvisionnant Bogota. Ă€ la fin du XIXe siècle, le rĂo Arzobispo alimentait le secteur ouest de Las Nieves et la paroisse de San Victorino. Les systèmes utilisĂ©s Ă cette Ă©poque pour l'approvisionnement en eau de la ville ne diffĂ©raient guère de ceux de l'Ă©poque coloniale[1].
Pollution
Dans le journal "El Tiempo" du , on peut lire, sous le titre « De la puretĂ© Ă la contamination », que le rĂo Arzobispo se refuse Ă mourir et qu'il est peut-ĂŞtre l'un des rĂos les plus infortunĂ©s de Bogota[2].
Nicolás Sandoval González écrit, en 2011, dans « El Arzobispo, más que un separador vial » qu'à présent, l'Arzobispo, incompris - plus connu comme un égout que comme une rivière - parcourt la ville, impatient de renouer avec la pureté et l'intensité des couleurs que la nature lui offrit à sa naissance, espérant son rétablissement avec l'aide des citoyens.
Liens externes
- (es)Observatorio Local de Teusaquillo. Consulté le .
- (es) Nicolás Sandoval González, « El Arzobispo, más que un separador vial » (consulté le )
Voir aussi
Notes et références
- (es)Germán Rodrigo MejĂa Pavono, « Los años del cambio: historia urbana de Bogotá, 1820-1910 », 2000 (ISBN 9586833089), p. 74-75. ConsultĂ© le 11 juin 2013.
- (es)Fabián Forero BarĂłn, « De la pureza a la contaminaciĂłn. El Arzobispo es tal vez une de los rĂos más desafortunados de Bogotá. El rĂo Arzobispo se niega a morir; la SecretarĂa de Hábitat y la comunidad buscan recuperarlĂł. », 6 juin 2009. ConsultĂ© le 12 juin 2013.