RĂ©veil dans la terreur
Réveil dans la terreur ou Savane (Wake in Fright ou Outback) est un film britannico-américano-australien réalisé par Ted Kotcheff, sorti en 1971[1].
Titre original | Wake in Fright |
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RĂ©alisation | Ted Kotcheff |
Scénario |
Evan Jones (scénario) Kenneth Cook (roman) |
Pays de production |
États-Unis Australie Royaume-Uni |
Genre | drame |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 1971 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film est présenté au Festival de Cannes 1971 et sort dans les salles la même année. Au Royaume-Uni, il sort sous le nom de Outback[2]. Il est publié en vidéo en France sous le titre d'exploitation Savane en 1983[3]. Le film est porté disparu pendant des années avant que des négatifs soient redécouverts à Pittsburgh en 2002[4] - [3]. Il est de nouveau projeté au festival de Cannes en 2009[5]. Le film bénéficie d'une ressortie en France le [6].
Synopsis
Un instituteur, John Grant, dans un petit village de l'outback australien en partance en vacances de Noël pour Sydney fait escale dans une ville minière. Il y découvre un enfer[7].
Fiche technique
- Titre original : Wake in Fright
- Titre français : Réveil dans la terreur
- RĂ©alisation : Ted Kotcheff
- Scénario : Evan Jones d'après le livre Cinq matins de trop (Wake in Fright) de Kenneth Cook
- Photographie : Brian West
- Musique : John Scott
- Pays d'origine : États-Unis, Australie, Royaume-Uni
- Langue : anglais
- Format : Couleurs - 1,85:1 - Mono
- Genre : drame
- Durée : 114 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Gary Bond : John Grant
- Donald Pleasence : Doc Tydon
- Chips Rafferty : Jock Crawford
- Sylvia Kay : Janette Hynes
- Jack Thompson : Dick
- Peter Whittle : Joe
- Al Thomas : Tim Hynes
- John Meillon : Charlie
- John Armstrong : Atkins
Production
Genèse et développement
Le film est l'adaptation du livre Cinq matins de trop (Wake in Fright) de Kenneth Cook[4].
Tournage
Le film a été tourné à Broken Hill[4].
Accueil critique
Les critiques suivantes ont été publiées à l'occasion de la ressortie du film en version restaurée en 2014.
Pour Jérémie Couston de Télérama, Réveil dans la terreur est « à la frontière du documentaire ethnographique et du film d'exploitation crado comme on savait en trousser dans les années 1970, c'est l'histoire d'un cauchemar éveillé. [...] (c'est) une œuvre inclassable, ultraréaliste et onirique, entre Tennessee Williams et Wes Craven). »[8].
Pour Romain Blondeau des Inrockuptibles, Réveil dans la terreur « est un petit film australien à la frontière du documentaire ethnographique et de la fiction la plus hallucinée, sublime vestige underground des années 70 qui a failli disparaître à jamais. [...] (Il) est pourtant l'un des actes fondateurs du cinéma moderne australien, l'initiateur d'une nouvelle génération de cinéastes aventuriers qui compta dans ses rangs Peter Weir ou George Miller. »[9].
Références
- Reprise : « Wake in Fright », onze ans avant « Rambo », Sandrine Marques, Le Monde, 2 décembre 2014.
- (en)Wake in Fright review – 'Lost weekend in the dark heart of white Australia', Peter Bradshaw, The Guardian, 6 mars 2014.
- Vidéo, mensonges et sexe…, Rolling Stone, 21 novembre 2014
- L'autre enfer de M. Rambo, Samuel Blumenfeld, Le Monde, 28 novembre 2014.
- (en)Wake in Fright, the Lost Grind House Movie That Left Martin Scorsese Speechless , Karina Longworth, LA Weekly, 18 octobre 2012.
- Wake in Fright: Ted Kotcheff, de bruit et de fureur, Thomas Baurez, L'Express, 5 décembre 2014.
- ”Wake in the Fright” : back in the outback australien, Romain Blondeau, Les Inrockuptibles, 3 décembre 2014.
- Jérémie Couston, « Wake in Fright : réveil dans la terreur », sur Télérama, (consulté le )
- Romain Blondeau, « Réveil dans la terreur », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database