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RĂ©mi de Lyon

Saint RĂ©mi, mort en 875, fut archevĂŞque de Lyon de 852 Ă  sa mort en 875.

Saint RĂ©mi de Lyon
Image illustrative de l’article Rémi de Lyon
Saint catholique
Décès 875
Lyon
FĂŞte 28 octobre

Biographie

Estimé et révéré par l’empereur Lothaire, et de ses fils Charles et Lothaire qui lui succéderont, Rémi acquiert la réputation d'une grande sagesse. Il est nommé archevêque de Lyon en 852. Par des ordonnances successives de ces souverains, il obtient, peu à peu, la restitution des biens de son église, dispersés par la cupidité des seigneurs voisins et les incursions des Sarrasins.

Il vécut en une période troublée où le christianisme dut faire face à de nombreuses thèses hérétiques, et eut à défendre ardemment l'enseignement des saints Pères de l’Église. Il sera secondé par le Diacre Florus, prêtre théologien lyonnais, notamment dans la réfutation des notions de Jean Scot Érigène qui s'opposaient à la doctrine de saint Augustin, maître qu’il vénérait. Il publia lui-même deux principaux ouvrages :

  • RĂ©solution d’une question : De la condamnation de tous les hommes par Adam et de la dĂ©livrance de quelques-uns par JĂ©sus-Christ (critique des idĂ©es nouvelles sur la prĂ©destination, le libre-arbitre de l’homme et de la grâce efficace)
  • De l’attachement inviolable Ă  la vĂ©ritĂ© (critique des dĂ©cisions de l’assemblĂ©e de Quierzy)

Par son charisme, Rémi s’attache Adon, un moine de Ferrière, venu de l’entourage de l'évêque de Sens, qu’il plaça vers 855 sur le siège épiscopal de Vienne. Il pèsera de son autorité dans plusieurs conciles qui se tiendront à Soissons, en 866 ; à Verberie, en 869 ; à Reims, en 871 ; à Chalon, en 873[1] et 875.

Il eut à intervenir auprès du pape Nicolas en faveur de Lothaire II qui subissait les foudres du siège pontifical à la suite de la répudiation de Theutberge, sa première épouse stérile. Mais il ne parvint pas à fléchir le pape, quand il défendit les évêques de Trèves et de Cologne, excommuniés pour avoir permis et prononcé ce divorce.

Il meurt le . Son corps est enseveli dans le monastère de Saint-Just. Le , ses restes sont transférés à la primatiale Saint-Jean ; mais le pillage de l'église au cours des guerres de religion les fit disparaître (1562).

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Étienne Poullin de Lumina : « Histoire de l’église de Lyon » ; 1770

Sources

  • Site de l’Église catholique du RhĂ´ne et de la SaĂ´ne


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