Régiment Pahonie
Le régiment Pahonie (en biélorusse : Беларускі полк «Пагоня»; en ukrainien : Білоруський полк «Погоня», Bilorus'kyi polk «Pohonia» ; en anglais : Pahonia Regiment) est un groupe de volontaires de l'opposition biélorusse, formé pour la défense de l'Ukraine contre l'invasion russe de 2022.
Régiment Pahonie | |
Création | |
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Pays | Ukraine |
Type | Régiment de Volontaires militaires étrangers |
Rôle | Défense territoriale |
Fait partie de | Légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine |
Historique
Le , l'activiste politique Vadzim Prakopieu annonce le début de la formation du régiment biélorusse Pahonia dans le cadre de la Légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine[1]. Le 31 mars 2022, la chef de l'opposition biélorusse Sviatlana Tsikhanouskaya a annoncé la formation de l'unité via les réseaux sociaux[2].
Le régiment est créé à l'initiative d'officiers biélorusses, dont beaucoup avaient déjà servi dans le détachement de Pahonia pendant la guerre du Donbass (2014-2022). Son centre de recrutement est situé à Varsovie[1].
En , on apprend que le premier groupe de combattants du régiment Pahonie avait signé des contrats avec les forces d'opérations spéciales d'Ukraine[3]. Le même mois, "Pahonia" est devenu connu sous le nom de "régiment à usage spécial"[4]. Les combattants du régiment sont entraînés par l'Américain Matthew Parker, l'un des instructeurs de la Légion internationale de défense territoriale d'Ukraine[5].
Le , Vadzim Prakopieu, l'un des fondateurs du régiment et commandant adjoint, quitte le régiment[6].
Le , l'équipe de reconnaissance aérienne du régiment de poursuite est transférée au Bataillon Kastous-Kalinowski, une autre unité de volontaires biélorusses combattant pour l'Ukraine[7].
Le , le ministère de l'Intérieur du Bélarus reconnait le régiment Pahonie comme une "formation extrémiste"[8]. Ils font partie de la liste des 625 personnes à considérer comme extrémistes[9].
En , des combattants du régiment Pahonie, ainsi que des Biélorusses vivant en permanence en Ukraine, fondent l'association publique "Pahonia". Le kickboxer Vitaly Gurkov en devient son directeur[10].
En , le Parlement européen adopte une résolution exprimant son soutien au régiment Pahonie[11].
Pertes
Le , lors de la bataille de Bakhmut dans la région de Donetsk, Alyaksei Veshchavaylau, un combattant du régiment Pahonie est tué[12] - [13].
Références
- (ru) « Белорусы начали создавать полк «Погоня» в составе Вооруженных сил Украины » [« Les Biélorusses ont commencé à créer un régiment "Poursuite" dans le cadre des Forces armées ukrainiennes »], sur Belsat,
- (en) « How Belarusian Fighters in Ukraine Evolved Into Prominent Force Against Russian Invasion », sur VOA
- (be) « Першая група байцоў палка "Пагоня" падпісвае кантракты з ССА Украіны | Навіны Беларусі | euroradio.fm », sur euroradio, (consulté le )
- (be) « "Пагоня" стала называцца "палком спецыяльнага прызначэння" | Навіны Беларусі | euroradio.fm », sur euroradio, (consulté le )
- (be) « Байцоў беларускага палка "Пагоня" трэніруе амерыканец Мэцью Паркер | Навіны Беларусі | euroradio.fm », sur euroradio, (consulté le )
- (be) « Пракоп'еў пакідае полк «Пагоня», каб дапамагаць Сахашчыку », sur Наша Ніва (consulté le )
- (ru) « «Мы понимаем, что будем бок о бок вести боевые действия в Беларуси». Полк «Пагоня» прокомментировал переход части бойцов к калиновцам », sur Зеркало,
- (be) « У Беларусі прызналі "экстрэмісцкімі" Цапкалу і полк "Пагоня" | Навіны Беларусі | euroradio.fm », sur euroradio
- Yuras Karmanau, « Belarus lists military unit members among 625 'extremists' », sur AP NEWS,
- (be) « Кікбаксёр Віталь Гуркоў узначаліў "Пагоню" | Навіны Беларусі | euroradio.fm », sur euroradio
- (en) « Joint motion for a resolution on the continuing repression of the democratic opposition and civil society in Belarus », sur europarl.europa,
- (be) « «Ва Ўкраіне — назаўжды». У Кіеве назвалі імя грамадзяніна Беларусі, які загінуў пад Бахмутам. Што пра яго вядома », sur Радыё Свабода,
- « Ва Ўкраіне загінуў беларускі баец палку «Пагоня» », sur Радыё Свабода,