Référendum constitutionnel nigérien de 1989
Le référendum constitutionnel nigérien de 1989 a lieu le afin de permettre à la population de se prononcer sur une nouvelle constitution.
Référendum constitutionnel nigérien de 1989 | |||||
Corps électoral et résultats | |||||
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Inscrits | 3 477 874 | ||||
Votants | 3 306 875 | ||||
95,08 % | |||||
Blancs et nuls | 7 425 | ||||
Nouvelle constitution | |||||
Pour | 99,28 % | ||||
Contre | 0,72 % | ||||
Cette dernière institue un régime présidentiel avec un président à la tête du Conseil Suprême d'Orientation Nationale, élu pour un mandat de sept ans renouvelable une fois et pouvant dissoudre le parlement, associé à un régime à parti unique sous l'égide du Mouvement national pour la société du développement. Soumis au vote par la junte militaire du général Ali Saïbou, le texte entérine par ailleurs l'implication de l'armée dans la sphère politique depuis le coup d’État de 1974[1].
Le projet soumis à référendum reçoit une large majorité des suffrages, conduisant ainsi à l'établissement de la seconde république.
Résultat
Choix | Votes | % |
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Pour | 3 275 737 | 99,28 |
Contre | 23 713 | 0,72 |
Votes valides | 3 299 450 | 99,77 |
Votes blancs et invalides | 7 425 | 0,23 |
Total | 3 306 875 | 100 |
Abstention | 170 999 | 4,92 |
Inscrits/Participation | 3 477 874 | 95,08 |