Qiu Chuji
Qiu Chuji (chinois simplifiĂ© : äžć€æș ; chinois traditionnel : äžèæ© ; pinyin : ) ou Chang Chun (éżæ„ / é·æ„, , « Printemps long ») est un moine taoĂŻste de la province du Shandong (1148-), disciple du fondateur du courant Quanzhen Dao, Wang Chongyang. Il est lui-mĂȘme le fondateur de la branche du taoĂŻsme Longmen (éŸéš / éŸé, « Porte du dragon »).
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 79 ans) Cambaluc |
Nom dans la langue maternelle |
äžèæ© |
Prénom social |
éćŻ |
Nom de pinceau |
é·æ„ć |
Activités |
Explorateur, conseiller, chef religieux, Ă©crivain |
CarriĂšre religieuse
Il est influent Ă la cour des Jin.
En 1219, Qiu Chuji, dĂ©jĂ ĂągĂ©, reçut une invitation de Gengis Khan, qui avait pris quatre ans auparavant Yanjing (PĂ©kin). La lettre, datĂ©e du a Ă©tĂ© conservĂ©e. Parti en fĂ©vrier 1220 avec dix-huit disciples pour Yanjing, Qiu Chuji appris en arrivant que le khan Ă©tait reparti en expĂ©dition en Asie Centrale. AprĂšs un an de sĂ©jour dans la ville, il se remit en route et rejoignit enfin le conquĂ©rant mongol dans le Nord de l'Afghanistan, prĂšs de lâHindĆ«-KĆ«sh (aujourd'hui dans les environs de Kaboul) aux environs de mai 1222. Le khan lui manifesta un grand respect, le nommant « immortel ». Il, nomma Quanzhen responsable des religions pour lâensemble de la Chine et exempta tous ses maĂźtres d'impĂŽt et de corvĂ©e. Don fut fait Ă Qiu Chuji d'une partie des jardins impĂ©riaux de PĂ©kin et du temple taoĂŻste du Faite suprĂȘme (ć€Șæè§ / ć€Șæ„”è§, ) qui sây trouvait[1].
Notes et références
- Marie Favereau : La Horde, chap. I, 2023, Ăd. Perrin, (ISBN 978-2262099558)