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Professional Air Traffic Controllers Organization

Le Professional Air Traffic Controllers Organization (PATCO) fut un syndicat américain des contrôleurs aériens, membre de l'AFL-CIO.

Professional Air Traffic Controllers Organization
Histoire
Fondation
Dissolution

Initialement fondé en 1968 avec l'assistance du pilote et attorney F. Lee Bailey, il est reconnu avec succès comme agent de négociation collective en 1969 après un arrêt de travail justifié officiellement pour des raisons de maladie afin de contourner la législation fédérale empêchant un syndicat d'employés du gouvernement de faire grève. Même si les cours fédérales intervinrent, le gouvernement fut contraint de négocier et d'élever les salaires substantiellement.

Pendant l'élection présidentielle américaine de 1980, PATCO, les Teamsters et une poignée d'autres syndicats abandonnent leur doctrine de soutien aux Démocrates en soutenant Ronald Reagan.

La grève de PATCO

Le prĂ©sident Ronald Reagan s'exprime sur la grève lors d'une confĂ©rence de presse dans la roseraie de la Maison-Blanche. Reagan renvoie 11 345 grĂ©vistes qui n'ont pas repris le travail.

Le , le syndicat dĂ©clare la grève, rĂ©clamant de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire et une durĂ©e de travail de 32 heures par semaine. Ce faisant, le syndicat viole la loi {5 U.S.C. (Supp. III 1956) 118p.} qui interdit les grèves des syndicats d'employĂ©s de l'État. Cependant de tels syndicats avaient dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ© des grèves sans sanction particulière. Ronald Reagan dĂ©clara pourtant que la grève du PATCO Ă©tait un pĂ©ril pour la sĂ©curitĂ© nationale et ordonna le retour au travail en invoquant la loi Taft-Hartley de 1947. Seulement 1 650 des 13 000 contrĂ´leurs retournent au travail[1]. PATCO pensait pouvoir ralentir le trafic aĂ©rien jusqu'Ă  l'arrĂŞter et s'en servir comme instrument de nĂ©gociation. Reagan donna aux membres du syndicat 48 heures pour revenir, sachant que le secrĂ©taire aux transports Drew Lewis avait secrètement assurĂ© que les avions puissent voler Ă  50 % de la normale[2].

Le , Ă  la suite de leur refus, Reagan renvoie les 11 345 contrĂ´leurs aĂ©riens grĂ©vistes qui avaient ignorĂ© son ordre[3] - [4] et les bannit de façon permanente des services fĂ©dĂ©raux. Ils sont remplacĂ©s par des contrĂ´leurs non grĂ©vistes, des superviseurs, du staff, quelques personnes non qualifiĂ©es et parfois par des contrĂ´leurs transfĂ©rĂ©s d'autres secteurs. Des contrĂ´leurs militaires furent aussi utilisĂ©s jusqu'Ă  ce que les remplaçants furent formĂ©s. Le syndicat perd son accrĂ©ditation lĂ©gale le [5].

D'anciens contrôleurs grévistes furent autorisés à se représenter après 1986 et furent recrutés. Ils sont maintenant représentés par le National Air Traffic Controllers Association, organisé en 1987 et sans rapport avec le PATCO.

Les syndicats PATCO aujourd'hui

En plus du National Air Traffic Controllers Association, deux organisations se réclament aujourd'hui du PATCO originel : Professional Air Traffic Controllers Organization (AFSCME) et Professional Air Traffic Controllers Organization (2003).

Références

  • Professional Air Traffic Controllers Organization Records, 1968-1982. Georgia State University W. R. The University Library, Special Collections and Archives Department. 25.75 linear ft.in 52 boxes. Manuscript Collection No. L1986-45.
  1. (en) Nick Bucher, « The Air Traffic Controllers' Strike of 1981 »
  2. (en) Mildred A Beik, Labor Relations, Westport CT, Greenwood Publishing Group, , 1re Ă©d., 302 p. (ISBN 978-0-313-31864-1, LCCN 2004028235, lire en ligne), p. 249-257
  3. (en) Early, Steve, « An old lesson still holds for unions », The Boston Globe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Unhappy Again », Time Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. query.nytimes.com

Articles connexes

Liens externes

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