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Prix Sapir

Le prix Sapir pour la littérature est un prix littéraire israélien créé en 2000 par Mifal Hapais pour primer une œuvre littéraire en langue hébraïque[1]. Il porte le nom du Pinchas Sapir, ancien ministre israélien des Finances.

Organisation

Un panel de sept juges dont le nom est tenu secret choisit jusqu'Ă  12 titres[2]. Au cours de la deuxième phase, le jury sĂ©lectionne une liste restreinte qui comprendra cinq titres. Chaque finaliste reçoit 25 000 shekels et la personne laurĂ©ate du prix la somme de 150 000 shekels. Une aide financière est Ă©galement donnĂ©e pour la traduction du livre en arabe et dans une autre langue Ă©trangère sĂ©lectionnĂ©e par la personne laurĂ©ate[3].

Critiques

Le prix Sapir a été critiqué au motif qu'il ne serait donné qu'à des œuvres déjà best-sellers. Certains des écrivains les plus importants du pays refusent de soumettre leur candidature notamment Meir Shalev, Aharon Appelfeld, Avraham Yehoshua ou Amos Oz[4].

En 2015, pour la première fois, le prix est remporté par un écrivain vivant à Manhattan[2], Reuven Namdar. Par la suite, seules les personnes résidant en Israël sont autorisées à postuler. Cette décision a été critiquée car il est craint d'isoler la langue et de limiter la littérature aux préoccupations locales. D'autres font valoir que le soutien à la littéraire reste sous-financé en Israël et que le prix profiterait mieux aux auteurs locaux plutôt qu'à ceux vivant plus confortablement à l'étranger[5].

Palmarès du prix Sapir

  • 2019 : Charles Godwin pour Co-Operative Action[6]
  • 2018 : Etgar Keret pour Incident au bord de la Galaxie[7]
  • 2017 : Esther Peled
  • 2016 : Michal Ben-Naftali
  • 2015: Orly Castel-Bloom, Un roman Ă©gyptien[8]
  • 2014 : Ruby Namdar, La Maison en ruine[2]
  • 2013 : Noa Yedlin
  • 2012: Shimon Adaf, Mox Nox
  • 2011 : Haggai Linik, Prompter Needed
  • 2010 : Yoram Kaniuk, 1948
  • 2009 : Prix annulĂ© après qu'il a Ă©tĂ© initialement attribuĂ© Ă  Alon Hilu pour House of Dajani.
  • 2008 : Zvi Yanai
  • 2007 : Sara Shilo, The Falafel King is Dead
  • 2006 : Ron Leshem, Beaufort
  • 2005 : Alona Frankel, Girl
  • 2004 : Dan Tsalka, Tsalka's ABC
  • 2003 : Amir Gutfreund, Les gens indispensables ne meurent jamais
  • 2002 : Gail Hareven, The Confessions of Noa Weber
  • 2001 : David Grossman, Quelqu'un avec qui courir
  • 2000 : Haim Sabato, Adjusting Sights
  • 1999 : Schuklem Menon, Jewish roots

Notes et références

  1. (en) « The Safir Fund », sur pais.co.il.
  2. « L’auteur expatrié Ruby Namdar remporte le prestigieux prix littéraire Sapir », The Times of Israël,‎ (lire en ligne).
  3. (en) « In first, expat author Ruby Namdar wins Israel’s leading literary prize », Jewish Telegraphy Agency,‎ (lire en ligne).
  4. « Critic Slams Head of Sapir Panel », Haaretz,‎ (lire en ligne).
  5. « Only Writers Living in Israel Deserve To Win Its Biggest Prize », Forward,‎ (lire en ligne).
  6. « 2019 Sapir Book Prize Awarded to Charles Goodwin’s Co-Operative Action », sur anthropology-news.org, .
  7. (en) « Etgar Keret wins most prestigious Israeli literary award », sur Haaretz, .
  8. (en) « Orly Castel-Bloom Scoops Always Controversial Sapir Prize », Forward,‎ (lire en ligne).
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