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Prison de Fuchū

La prison de Fuchū (府中刑務所) est un établissement pénitentiaire situé au Japon dans la banlieue de Tokyo[1].

Prison de Fuchū
(ja) 府中刑務所
Image de l'établissement
Vue aérienne de la prison de Fuchū.
Localisation
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Kantō
Coordonnées 35° 41′ 03,599″ nord, 139° 28′ 26,299″ est
Géolocalisation sur la carte : région du Kantō
(Voir situation sur carte : région du Kantō)
Prison de Fuchū
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Prison de Fuchū
Installations
Type prison
Capacité 2 842 places places
Fonctionnement
Date d'ouverture 1935
Opérateur(s) Ministère de la Justice (Japon)
Effectif 2 086 (décembre 2015)

La prison est un bâtiment en forme de croix de style américain, avec des cellules individuelles au centre[2]. Elle possède une pièce de détente et une chapelle shinto avec un sanctuaire doré[3].

Histoire

Avant 1945, la prison de Fuchū sert à enfermer les prisonniers politiques, comme les communistes Kyūichi Tokuda, Nishigawa Ryuji, Mitamura Shiro, Kuroki Shigenori[4], Yoshio Shiga, et Kim Chon-hae[1]. Après la guerre, la prison est visitée par Harold Isaac de Newsweek, le correspondant français Robert Guillain, John K. Emmerson (en), et Egerton Herbert Norman (en)[2] - [1].

Seize détenus libérés en furent portés sur les épaules par une foule en liesse de 300 communistes japonais et coréens au moment de leur sortie. Criant « Banzaï pour la libération de combattants du front du peuple », la foule arborait des drapeaux rouges et des drapeaux indépendantistes coréens, puis a écouté religieusement Kyūichi Tokuda appeler au renversement du système impérial[5].

De nos jours, la prison de Fuchū est la plus grande prison du Japon et sert à détenir des prisonniers à la fois japonais et étrangers. Les prisonniers hommes au Japon sont généralement détenus à la prison de Fuchū[6].

La prison dans la culture

La prison de Fuchū apparaît dans le livre Dix-huit ans de prison (en) (Gokuchu juhachi-nen)[2]. Par décision des Alliés de procéder à la libération de tous les prisonniers politiques, 16 personnes furent relâchées. Deux d'entre eux étaient des personnalités communistes, deux autres appartenaient à une secte religieuse qui ne croyait pas en la divinité de l'empereur, et parmi les autres se trouvaient plusieurs chefs du mouvement d'indépendance coréen[7].

Sources

Notes et références

  1. Takemae, Eiji, Allied Occupation of Japan, A&C Black,
  2. Institute of Pacific Relations. Hearings before the Subcommittee to Investigate the Administration of the Internal Security Act and Other Internal Security Laws of the Committee on the Judiciary, United States Senate Eighty_Second Congress First Session On The Institute Of Pacific Relations Part 3 September 14, 18, 19, 20, 25, 1951, Washington, U.S. Govt. Print. Off., , 747–753 p. (lire en ligne)
  3. (en) « Japanese Diet Called Farce », The Tuscaloosa News,
  4. (en) « Japs to Free 3000 Political Prisoners New Premier Set To Pick Cabinet », The Pittsburgh Press,
  5. (en) « Four Jap Prisons Open Their Doors », Lawrence Journal-World,
  6. (en) « JPrisons » [archive du ], Tokyo, Japan - Embassy of the United States
  7. (en) « Japanese Policy "Based Upon Righteousness" », The Guardian,

Voir aussi

Articles connexes

  • Répression politique dans l'empire du Japon (en)

Liens externes

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