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Prise de Breslau

La prise de Breslau fait suite au siège de la ville de Wrocław en novembre et décembre 1806 et fait partie de la campagne de Prusse et de Pologne pendant les guerres de la Quatrième Coalition. La ville se rend le 29 décembre 1806. Le nom de la ville, orthographié « Breslaw », figure sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.

Prise de Breslau
Description de cette image, également commentée ci-après
Entrée du Prince Jérôme à Breslau le 7 janvier 1807
Informations générales
Date
Lieu Wrocław
Issue Victoire française et capitulation de Breslau
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire françaisDrapeau de la Prusse Royaume de Prusse : Ville de Breslau
Commandants
Jérôme Bonaparte
Vandamme
général Thile

Quatrième Coalition

Contexte

L'armée de Jérôme Bonaparte est composée de divisions bavaroises et wurtembergeoises. Le prince laisse le général Dominique René Vandamme prendre le relais du siège de Głogów pendant que lui-même part assiéger Breslau, alors tenue par les prussiens. .

Siège de la ville

Les troupes françaises arrivent le devant la ville de Breslau, et commencent le siège de la ville le [1].

Le commandant de la ville refusant de se rendre, il fait mettre le feu aux faubourgs de la ville pour évaluer la réaction des assiégeants. Jérôme Bonaparte fait alors éteindre les incendies par des corps Wurtembergeois[1].

La ville se rend le , dès le début du bombardement.

Conséquences de la prise de Breslau

Après la prise de Breslau, les forces napoléoniennes font détruire le mur d'enceinte de la ville et organisent des élections générales libres pour élire le conseil municipal en 1806. La destruction du mur d'enceinte a pour effet de désenclaver la ville, dont la situation économique s'améliore considérablement.

En 1813, Frédéric-Guillaume III de Prusse prononce le discours « An mein Volk » (« À mon peuple ») à Breslau. Cela donne le signal pour rejoindre les troupes russes et combattre Napoléon.

Postérité

Le nom de la ville de Breslau, orthographié « Breslaw », est gravé sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile[2].

Notes et références

  1. « Gazette nationale ou le Moniteur universel - 29 décembre 1806 », sur Gallica, (consulté le )
  2. Georges Rivollet, L'Arc de Triomphe et les oubliés de la gloire, FeniXX réédition numérique, , 338 p. (ISBN 978-2-402-21648-7, lire en ligne)
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