Pricilla de Oliveira Azevedo
Pricilla de Oliveira Azevedo est une officier de police brésilienne, très active dans la pacification de Rio de Janeiro[1]. Née aux alentours de 1989, elle est élevée à Laranjeiras, un quartier de Rio de Janeiro. En 1998, elle rejoint la Police militaire de l'État de Rio de Janeiro (en) et en 2000, elle commence à travailler dans les opérations de répression de rue. En 2007, elle est enlevée et torturée mais elle parvient à s'échapper[2] et à faire arrêter trois de ses ravisseurs. En 2008, elle est chargée de la première Unité de Police Pacificatrice (UPP), à Rio de Janeiro, dans la favela de Santa Marta[3].
Nationalité | Brésilienne |
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Pays de résidence | Brésil |
Profession |
Officier de police |
En , elle est nommée au commandement de l'UPP de Rocinha : son prédécesseur ainsi que 13 officiers sont accusés d'être impliqués dans la torture et l'assassinat d'Amarildo de Souza, un maçon, vu pour la dernière fois au siège de la Police[1] - [4].
En 2012, Pricilla de Oliveira Azevedo reçoit du département d'État des États-Unis, le prix international de la femme de courage pour son courage et son intégrité[2]. Le magazine Veja, la désigne défenseuse de la ville[1].
Références
- (en) Jonathan Watts, « Voices of Brazil: the police chief pioneer », sur le site The Guardian, (consulté le ).
- (en) « Prix international des femmes de courage, en 2012 », sur http://www.state.gov (consulté le ).
- Gérard Thomas, « Pricilla, gardienne de la favela », sur le site Liberation.fr, (consulté le ).
- (en) Donna Bowater, « Meet Major Pricilla: the woman pacifying Rio's favelas ahead of the World Cup », sur le site du Telegraph, (consulté le ).
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pricilla de Oliveira Azevedo » (voir la liste des auteurs).