Prem Rawat
Prem Pal Singh Rawat, plus connu sous les noms de Prem Rawat ou Maharaji, est né le à Kankhal, Inde du Nord. Il est arrivé en Occident au début des années 1970, porteur d’un message de paix et proposant quatre techniques de méditation qu'il appelle la « Connaissance », pratique qui conduirait à la paix et la satisfaction intérieures. Un temps perçu comme leader d’un nouveau mouvement religieux, il est reconnu aujourd’hui comme ambassadeur de la paix. Les évolutions de son discours et des associations qui relaient son message ont suscité, à ses débuts, des controverses. Néanmoins, il a obtenu depuis une certaine reconnaissance internationale pour son action en faveur de la paix, qui découle selon lui d'une responsabilité individuelle plutôt que celle des institutions.
Nom de naissance | Prem Pal Singh Rawat |
---|---|
Naissance |
Haridwar, Inde |
Nationalité | Indien, Américain |
Pays de résidence | États-Unis |
Activité principale |
Conférencier international |
Ascendants |
Sri Hans Ji Maharaj |
Les années 1957 - 1971
Prem Rawat est le plus jeune des quatre fils de Sri Hans Ji Maharaj (en) et Rajeshwari Devi, sa seconde épouse, également appelée Mata Ji. Shri Hans Ji Maharaj était un maître indien qui a longtemps parcouru le nord de l’Inde à pied ou en train pour parler de la paix lors de rassemblements improvisés[1]. C’est à l’insistance de son entourage que la Divya Sandesh Parishad, ou Divine Light Mission (en), a été créée en 1960.
Prem Rawat a quatre ans lorsque son père l’invite pour la première fois à prendre la parole devant une assemblée[2]. Il en a six lorsqu’il lui enseigne quatre techniques de méditation transmises de maître en maître. Il a huit ans lorsque son père décède en 1966[3]. À la fin des treize jours traditionnels de deuil, il est reconnu comme son successeur par celles et ceux à qui il s’était adressé pour alléger leur peine. La veille et le jour même, sa mère, son frère aîné et des responsables de la Mission avaient discuté de la succession à huis clos. Ils n’avaient pas envisagé cette tournure des événements mais l’ont alors acceptée[4]. À plusieurs reprises Shri Hans Ji Maharaj avait exprimé le souhait que Sant Ji, nom donné à Prem Rawat durant son enfance, porte son message au-delà des frontières de l'Inde[5]. Dans cette perspective il l'avait inscrit à l'école catholique St. Joseph's Academy de Dehra Dun afin qu’il y apprenne l'anglais[6].
Au cours de ses premières années passées en Inde, Prem Rawat évolue dans un environnement fortement empreint d’hindouisme, d’autant qu’après le décès de son père, la ferveur de sa mère pour cette religion s’était intensifiée[7]. The Divine Light Mission (Mission de la Lumière Divine) relaie alors ses propos sur la paix et organise pour lui des réunions et des festivals tels que Holi, Guru Puja et Hans Jayanti, ce dernier festival ayant été créé pour honorer la mémoire de son père[8]. Plus tard, ses filiales organiseront des festivals du même type en Occident. Le premier sera le Festival of Love qui aura lieu à l'Alexandra Palace de Londres, en 1973.
En raison du très jeune âge de Prem Rawat, la direction de cette mission est alors assurée par sa famille, notamment par sa mère, Mata Ji, et son frère aîné Satpal Rawat, également appelé Bal Baghwan Ji[9].
En 1968, il rencontre quelques jeunes Occidentaux venus à Dehra Dun pour l’entendre s’exprimer sur la paix. Ils sont tous hippies et contrastent fortement avec les Indiens qui constituent son public habituel et qui, des plus influents aux plus humbles en passant par les plus érudits, appartiennent à toutes les classes sociales.
De retour dans leurs pays respectifs, ils l'invitent en 1971, à venir y donner des conférences. Sa mère, d’abord réticente à le laisser partir si jeune dans une partie du monde dont elle ignore presque tout, finit par en accepter l’idée[10] - [11].
Les années 1971 - 1980
L'arrivée en Occident
En juin de la même année, à l’âge de treize ans, il se rend au Royaume-Uni pendant ses vacances scolaires. Il y est interviewé par la BBC et prend la parole au Festival de Glastonbury. Un mois plus tard, après s’être rendu à Paris puis à Heidelberg[12], il s'envole pour Los Angeles [13].
L’accueil que reçoit son message en Occident est tel qu’il décide, après de difficiles tractations avec sa mère, de ne pas retourner en classe afin de pouvoir répondre aux nombreuses invitations à prendre la parole qui lui sont adressées[14] - [15].
Peu après son désir d’autonomie s’affirme. Il a quinze ans lorsqu’il exprime le souhait de ne plus être tenu à l’écart de la gestion de la Mission. Selon le sociologue James V. Downton, cela signifiait « qu'il allait empiéter sur le territoire de sa mère et, comme elle avait l'habitude de tout contrôler, qu’une dispute devenait inévitable »[16] - [17]. Celle-ci eut bien lieu et, de ce fait, à partir de décembre 1973, il assume le contrôle administratif de la branche occidentale de l’organisation. Sa mère retourne en Inde, accompagnée de Bal Baghwan Ji qu’elle place à la tête de la branche indienne dont elle conserve le contrôle[18].
Une période d’adaptation, de mises au point et de turbulences
En 1974, à seize ans et après avoir obtenu le statut de mineur émancipé, Prem Rawat épouse Marolyn Johnson, une Américaine de huit ans son aînée[19]. Cette union avec une Occidentale suscite à nouveau une vive désapprobation de la part de sa mère qui considère qu’elle ne se conformait pas à ses vœux et bafouait la tradition hindoue[20]. Elle provoquera une rupture définitive entre eux. Mata Ji qualifiera alors son plus jeune fils de playboy[21], ne le reconnaîtra plus comme le successeur de Shri Hans en tant que maître et désignera comme tel son fils aîné Bal Baghwan Ji[18].
Après ce schisme familial, alors que Prem Rawat sort de l’adolescence, des critiques commencent à émerger dans son entourage. L’affirmation de sa personnalité, ses choix de vie et l‘adulation dont il fait parfois l’objet, ne sont pas du goût de tout le monde[22].
Par ailleurs, des divergences de point de vue quant à son rôle apparaissent. Quelques-uns de ses proches collaborateurs projettent d’assumer seuls la responsabilité de relayer ses enseignements en Occident selon les moyens qu’ils jugeraient les plus appropriés. Cette intention est perçue comme une volonté de le reléguer au statut de simple figure emblématique[23].
En 1976, les critiques et luttes de pouvoir s’intensifient et finissent par être étalées sur la place publique, principalement aux États-Unis. S’ensuit alors une période de défections d’anciens collaborateurs devenus ouvertement hostiles. Elle est parsemée d’accusations de dérives sectaires[24] relayées par une partie de la presse américaine[25]. Le public de Prem Rawat se réduit alors considérablement et les associations se réorganisent[26].
En 1977, Prem Rawat devient citoyen américain[27]. Quelques années auparavant, fasciné par les avions depuis son enfance, il avait commencé à prendre des leçons de pilotage dans la perspective de pouvoir se rendre plus facilement auprès des personnes qui souhaitaient l’entendre[28]. C’est ainsi qu'en 1979, après avoir obtenu une licence de pilote de ligne, il s’assoit aux commandes d’un Boeing 707 acheté d’occasion. Il choisira par la suite de piloter un avion loué, ou un hélicoptère pour les régions difficiles d’accès, afin de répondre aux invitations à parler de paix qui lui sont adressées depuis les cinq continents[29].
Les années 1980 - 2001
Séparation entre message et traditions
En 1980, il a 23 ans lorsqu’il décide de tenir compte des particularismes culturels de ses nouveaux publics en abandonnant les termes issus de l’hindouisme ainsi que les rites et traditions de cette religion qui ne subsisteront plus que dans certaines contrées où leur enracinement est profond. Le mot guru est remplacé par « maître » et les réunions centrées sur ses enseignements ne sont plus appelées satsang. Les mahatmas (ou « baïs » lorsqu’il est fait référence à des femmes) venus d’Inde pour enseigner les techniques de méditation sont un temps remplacés par des « instructeurs » occidentaux[30] avant que les avancées de la technologie ne permettent à Prem Rawat de les enseigner lui-même via un DVD lorsqu'il ne peut le faire en présentiel. Ces décisions rendront la nature de son message plus facilement perceptible : son auditoire pourra désormais se focaliser sur le message plutôt que sur une présentation imprégnée de nombreuses caractéristiques de la culture indienne qui s’étaient révélées pour beaucoup sources de distraction, voire de mécompréhension ou de malentendus[31] - [32] - [33].
En 1983, les ashrams, où vivaient un petit nombre des personnes suivant ses enseignements, sont fermés en Occident[34]. La Divine Light Mission change de nom pour devenir Elan Vital et simplifie son mode de fonctionnement.
Vidéos, DVD et satellites : l’amorce d’un nouveau tournant
Avec l'apparition des cassettes vidéo puis des DVD, la fonction d’Elan Vital sera de mettre les supports audiovisuels des conférences de Prem Rawat, en plus des quelques transcriptions écrites précédemment proposées, à la disposition de particuliers et associations susceptibles d’en faire la demande[35]. L’objectif de ce nouveau mode de fonctionnement était de permettre un accès à ses enseignements aussi direct que possible[36], leur transmission de bouche à oreille, jusqu’alors coutumière, s’étant révélée source d'interprétations très diverses[37]. Le changement de nom de l’organisation répondait au souhait de Prem Rawat de mettre le caractère universel de son message en évidence[38] - [39]:
« Ce message est simple. Il n’est lié à aucune religion, il n’est lié à aucune philosophie, il s’adresse aux personnes vivantes qui veulent faire l’expérience de la chose vivante qui se trouve en elles. »
Des associations de nombreux pays et du même nom adopteront ce mode de fonctionnement simplifié en créant des médiathèques constituées des documents écrits et audiovisuels alors produits, en organisant des projections-vidéo de ses conférences et, à partir de 1998, la réception en direct ou en différé de leurs retransmissions par satellite[40]. Ces retransmissions pouvaient également être réceptionnées à domicile[41]. À l’aide d’un groupe électrogène, elles ont été vues sur des places de villages au Népal, en Inde, dans les Andes, dans le bush australien ou dans les coins les plus reculés de l’Afrique centrale[42]. L’entrée dans l’ère du numérique et le développement de l’Internet haut débit allaient bientôt permettre un accès à ses enseignements encore plus facile.
Les années 2001 - 2010
The Prem Rawat Foundation
En 2001, Prem Rawat crée The Prem Rawat Foundation (TPRF)[43] dont l'objectif est de « faire progresser la dignité, la paix et la prospérité afin de répondre aux besoins humains fondamentaux de nourriture, d’eau et de paix » [44].
En 2004, il crée les Clés, une série d’enregistrements vidéo dans lesquels il aborde plusieurs thèmes dont l’approfondissement pourrait être utile à celles et ceux souhaitant apprendre les techniques qu'il propose comme moyen de trouver la paix en soi[45].
Le programme Food for People
En 2006, la fondation inaugure en Inde le premier centre où est mis en application le programme Food for People. Ce programme a été conçu pour aider les gens vivant dans des régions déshéritées à sortir de la pauvreté en offrant à leurs enfants et aux personnes âgées dont ils ont la charge un accès à de l’eau potable et des repas nutritifs.
Ces repas sont servis dans des centres construits à proximité d’écoles. Ils permettent aux enfants des alentours de ne plus avoir à renoncer à leur scolarité pour pouvoir gagner de quoi manger et à leurs parents de mieux subvenir aux besoins de leur famille en consacrant plus de temps à leur travail. Élaboré en concertation avec les autorités locales et des représentants de villageois, ce programme a des répercussions positives sur le taux de fréquentation des écoles et de réussite aux examens, le développement de l’économie locale, la santé publique, la criminalité. Il est aujourd'hui présent en Inde, au Népal et au Ghana[46].
Une biographie
En 2006 également, Andrea Cagan publie une biographie de Prem Rawat. Son avant-propos est signé par Emilio Colombo, ancien président du Parlement européen et premier ministre italien :
« Deux définitions de la paix font partie intégrante de notre culture : la paix en tant qu’harmonie et la paix en tant qu’expression d’une justice. La question qui se pose est la suivante : la paix peut-elle réellement exister au sein des nations et des institutions si elle n’existe pas d’abord dans le cœur des êtres humains pour guider leurs actes ? Quelle efficacité y aurait-il à disposer d’une paix de justice si celle-ci n’était pas au préalable ancrée dans le cœur des hommes ? C’est alors qu’au fil de notre quête intime de paix et de plénitude, nous rencontrons le message de Prem Rawat et la pratique intérieure qu’il propose. […] Prem Rawat nous invite à comprendre les fondements mêmes de la vie, à découvrir ce qui se trouve profondément en nous, puis à le projeter dans notre environnement. »[47].
Le Programme d’éducation pour la paix
En 2007, la fondation met en place le Programme d’éducation pour la paix. Il est utilisé pour la première fois dans la prison d’État Dominguez, de San Antonio au Texas[48] - [49]. Ce programme est constitué d’une série de dix ateliers interactifs conçus pour « favoriser la découverte par chacun de ses propres ressources intérieures parmi lesquelles la faculté de se relier à la paix en soi ». Il est librement utilisé par des associations et institutions publiques et privées[50], entre autres des maisons associatives, universités, centres de formation pour adultes, refuges pour sans-abri, foyers d’aide aux toxicomanes, personnel d’établissements pénitentiaires et détenus[51] - [52], anciens membres de gangs, ex-combattants ayant été impliqués dans des conflits armés, des guérillas (FARC de Colombie ; Tigres du Shri Lanka). En 2021, ce programme était présent dans plus de 80 pays et traduit en 40 langues.
L'aide humanitaire
Parallèlement à ces programmes et depuis sa création, la fondation apporte régulièrement une aide humanitaire[53] à des sinistrés de catastrophes naturelles ainsi qu’à des victimes de conflits en s’associant à des organisations caritatives en mesure d’agir directement et efficacement auprès d’eux « dans le respect de leur dignité et de leur culture ».
En Inde, en partenariat avec la fondation Raj Vidya Kender, elle offre chaque année depuis 2004 des consultations ophtalmologiques gratuites[54] à des centaines de milliers de personnes en grande difficulté[55].
Words of Peace Global
En 2008, Prem Rawat crée une deuxième fondation, Words of Peace Global (Paroles de paix) dont le siège social est établi aux Pays-Bas, pour regrouper les activités liées à la diffusion internationale de ses propos sur la paix. À cette époque, elle produit Words of Peace (Paroles de paix), une émission de télévision élaborée à partir d'extraits de conférences de Prem Rawat qui sera diffusée par des chaînes de télévision locales ou nationales dans une trentaine de pays[56]. Aujourd'hui, cette fondation communique sur les conférences que donne Prem Rawat et subventionne quelques-unes d’entre elles.
De l'année 2010 à aujourd'hui
Protocoles d’accord signés
En mars 2021, les représentants du ministère de la Justice italien et du département de l’Administration pénitentiaire signent un protocole d’accord visant à mettre ce programme en œuvre dans les établissements pénitentiaires italiens à titre d’outil éducatif et de réinsertion[57].
L'origine de ses enseignements
Ron Geaves, professeur de religion comparée, précise que lorsque Prem Rawat donne des conférences, il s’exprime de façon spontanée en se basant sur son expérience personnelle plutôt qu’un ensemble de connaissances théoriques ou théologiques[58]. Toutefois, peu après l’arrivée de Prem Rawat en Occident, un certain nombre de chercheurs ont essayé d’identifier la lignée de maîtres dont il pouvait être issu, conformément à la tradition indienne du Parampara.
Pour un certain nombre d'entre eux, dont J. Gordon Melton, la base des enseignements de Prem Rawat serait issue du Sant Mat, ou de la tradition Radha Soami[59] - [60]
Ron Geaves quant à lui, se référant aux déclarations de Prem Rawat sur sa lignée, associe ses enseignements à la tradition établie par Totapuri[61] qui donna naissance à l’Advait Mat dont Ananpuri Ji fut à l’origine. Figureront ensuite dans la chaîne de succession de cette tradition Advaitanand Ji et Swarupanand Ji, le maître de Hans Ji Maharaj. Il souligne que si les enseignements issus de la lignée Totapuri ont des points communs avec ceux issus de la tradition Radha Soami, et s’ils ont prospéré dans une même secteur géographique, ils sont néanmoins différents[62].
Distinctions et reconnaissance
Prem Rawat a reçu de multiples distinctions, au plan international, pour son message de paix. Il a reçu notamment, en , le Lifetime Achievement Award (Prix de l’œuvre de toute une vie), de la Fondation Asia Pacific Brands. Ce prix récompense ses contributions dans le domaine du soutien et de la promotion de la paix mondiale[63] - [64] - [65].
Depuis quelques années, les médias internationaux font régulièrement référence à Prem Rawat en tant qu’« Ambassadeur de la paix »[66] - [67] - [68] - [69] - [70] - [71].
Controverses
Tout au long de son parcours, il se place dans une recherche permanente de nouveaux moyens et d’approches inédites pour mettre son message à la portée de tous selon Ron Geaves[72]. Cela lui a valu de nombreuses critiques, principalement dans les années 70-80, certains observateurs mettant en cause la sincérité de sa démarche et soulignant un train de vie luxueux[73] - [74] - [75] - [76]. Selon le sociologue Paul Schnabel, dans son étude de 1982, l'autorité de Prem Rawat repose principalement sur une mise en scène très étudiée et mise en place par son organisation. Il dit avoir observé qu'il favorise « une attitude non critique de la part de ses élèves, leur donnant la possibilité de projeter leurs fantasmes de divinité sur sa personne »[77].
À la fin des années 90, un petit groupe d’anciens disciples ont relancé de manière virulente ce genre d’accusations en utilisant internet pour relayer leur colère, à travers un site qui prétend démontrer que Prem Rawat serait un manipulateur[78]. Le Docteur Geaves explique leur comportement en ces termes : « Leur principale critique tournerait autour de l’évolution du discours de Prem Rawat qui serait une stratégie de communication cachant des pratiques sectaires »[79].
Publications
- Rawat, Prem, (2021) - Apprendre à s’écouter, Éditions du Seuil, (EAN 9782021456301)
- Rawat, Prem, (2019) - Quand le désert fleurit… et autres graines de vie, Éditions Leduc.s, (ISBN 979-10-285-1369-6)
- Cagan, Andrea, (2009) - La paix est possible : La vie et le message de Prem Rawat, Éditions Albatros, (ISBN 978-3-85219-036-5)
- Geaves, Ron, (2006) - Globalization, charisma, innovation, and tradition: An exploration of the transformations in the organisational vehicles for the transmission of the teachings of Prem Rawat (Maharaji), Journal of Alternative Spiritualities and New Age Studies, 2 44-62.
- Rawat, Prem et Wolf, Burt, (2005) - Inner Journey: A spirited conversation about self-discovery (DVD). (ISBN 0-9740627-0-7)
- Rawat, Prem, (2005) - The Prem Rawat Foundation presents: Maharaji at Sanders Theatre, Harvard University (ISBN 0-9740627-3-1)
- Rawat, Prem, (2004) - Maharaji at Griffith University, (ISBN 0-9740627-2-3)
- Geaves, Ron, (2002) - From Divine Light Mission to Elan Vital and Beyond: an Exploration of Change and Adaptation, International Conference on Minority Religions, Social Change and Freedom of Conscience, University of Utah at Salt Lake City.
- Hadden, Jeffrey K. et Elliot III, Eugene M., (2002) - Divine Light Mission/Elan Vital in Melton, Gordon J. et Bauman, Martin (Eds.) Religions of the world: A Comprehensive Encyclopedia of beliefs and practices, ABC-CLIO, (ISBN 1-57607-223-1)
- DuPertuis, Lucy, (1986) - How people recognize charisma: the case of darshan in Radhasoami and Divine Light Mission, Sociological Analysis, University of Guam, vol. 47, no 2.
- Downton, James V., (1979) - Sacred journeys: The conversion of young Americans to Divine Light Mission, Columbia University Press. (ISBN 0-231-04198-5)
- Cameron, Charles, (Ed.), (1973) - Who Is Guru Maharaj Ji?, Bantam Books, Inc.
Liens externes
Références
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- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Éditions Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5), p. 55
- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Éditions Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5), p. 59
- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Éditions Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5), p. 88
- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Éditions Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5), p. 47
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- Prem Rawat, Apprendre à s'écouter : comment trouver la paix dans le bruit du monde, Paris, Editions du Seuil, , 274 p. (ISBN 978-2-02-145630-1 et 2-02-145630-7, OCLC 1250260989, lire en ligne), p. 17. « Cette année-là , alors que je voyageais pour la première fois aux États-Unis et y prenais la parole, je pus constater que le message d’une paix possible pour tous suscitait réellement un intérêt. Je décidai de prolonger mon périple. Je me rappelle avoir appelé ma mère pour lui annoncer que je ne prévoyais pas de revenir tout de suite… L’objectif de mon voyage était de vérifier si l’Occident était sensible à la question de la paix intérieure. En Inde, une grande partie des gens sont pauvres mais ils ont accès à la connaissance de leur être profond. Les populations les plus riches, d’Amérique et d’ailleurs, ressentiraient-elles le besoin de se relier à soi ? Le doute ne subsista pas longtemps. Je compris vite que les Occidentaux avaient la même soif d’épanouissement intérieur que mes concitoyens. »
- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Éditions Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5), p. 182
- (en) Ron Geaves, From Guru Maharaj Ji to Prem Rawat: Paradigm Shifts over the Period of 40 Years as a "Master", Westport CT, Greenwood Press, (ISBN 0-275-98716-7), Contribution pp. 44-62 dans Introduction to New and Alternative Religions in America (Vol. 4)
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- (nl) Reender Kranenborg, Neohindoeïstische bewegingen in Nederland : een encyclopedisch overzicht, uitgegeven door Kampen, Editeur Kok, 240 p., p. 178
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- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Editions Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5), p. 308
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- Andrea Cagan, La paix est possible, Vienne, Éditions Albatros, , 397 p. (ISBN 978-3-85219-036-5, lire en ligne), p. 333
- Words Of Peace Global, « Programme télévisé », sur Words Of Peace Global,
- (it) « Innovativo e all’avanguardia nel trattare l’esecuzione della pena! », Potenzanews.net,‎ (lire en ligne)
- (en) Gallagher, Eugene V et Ashcraft, W. Michael, Introduction to New and Alternative Religions in America - Contribution Ron Geaves p 66: From Guru Maharaj Ji to Prem Rawat: Paradigm Shifts over the Period of 40 Years as a "Master", Westport, Connecticut et Londres, Greenwood Press, (ISBN 0-275-98716-7), p. 63-84
- (en) The encyclopedia of American religions. Hauptbd., Farmington Hills (Mishigan), Gale, , 1150 p. (ISBN 978-0-8103-7714-1), p. 141-142
- (en) Julius Lipner, Hindus: Their Religious Beliefs and Practices, New York, Routledge, , 392 p. (ISBN 978-0415051811), p. 120-121
- (en) Ron Geaves, « From Totapuri to Maharaji: Reflections on a Lineage (Parampara) », paper delivered to the 27th Spalding Symposium on Indian Religions,- Regents Park College, Oxford,‎ 22 - 24 march 2002, p. 280
- (en) Anna S. Spalding symposium on Indian religions, Indian religions: renaissance and renewal the Spalding papers in Indic studies collected papers presented at the annual Spalding symposium on Indian religions, Equinox, , 320 p. (ISBN 978-1-84553-169-0), p. 280
- Les lauréats du Lifetime Achievement Award
- Remise de prix à M. Rawat sur Razor TV
- Malaysian Times, octobre 2012
- Article paru sur le site de la province de Potenza en Italie
- Article paru dans The Malaysian Times
- Prem Rawat reçoit le Lifetime Achievement Award de l’Asia Pacific Brands Foundation
- Article paru dans le Huffington Post
- Interview à la télévision sud-africaine, mai 2016
- Interview à la télévision portugaise, juin 2016
- Ron Geaves (2004), From Divine Light Mission to Elan Vital and Beyond: an Exploration of Change and Adaptation
- Downton, James V. Sacred Journeys: The Conversion of Young Americans to Divine Light Mission. Columbia University Press, 1979, (ISBN 0-231-04198-5) p. 2 « Le luxe et les serviteurs ont fait partie de ses droits depuis la naissance et sont devenus son mode de vie personnel par la suite, quand il a accédé au statut de son père, le Maître Parfait, dès l'âge de huit ans » p. 188 « Il y a, bien sûr, tous les articles de journaux rapportant le mode de vie du guru, le présentant comme quelqu'un de plus intéressé par l'accumulation de richesses que par l'évolution du monde.»
- Worshipping the Absurd 'The Negation of Social Causality among the Followers of Guru Maharaj Ji.' Article by Daniel Foss and Larkin in Sociological Analysis, 1978 « Un certain goût pour une vie fastueuse et les gadgets coûteux (...) L'intérêt du Guru Maharaj Ji's pour une vie matérielle abondante et luxueuse »
- Cults: Faith, Healing and Coercion (Paperback) by Marc Galanter p. 20 - 22 « Il commença à s'habiller avec des vêtements occidentaux et à adopter un style de vie fastueux, incluant la construction d'une résidence dans un palais et des déplacements en limousine »
- Stephen Hunt, Alternative Religions: A Sociological Introduction « Avec le temps, les critiques se sont portées principalement sur ce qui semblait être un mode de vie opulent soutenu par les dons des disciples ».
- Schnabel, Paul Dr (Dutch language) Between stigma and charisma: new religious movements and mental health Erasmus university Rotterdam, Faculty of Medicine, Ph.D. thesis, (ISBN 90-6001-746-3) « his charisma was primarily the result of careful staging supported by a whole organization » « (he) appeared to stimulate an uncritical attitude, giving them an opportunity to project their fantasies of divinity onto his person »
- ex-premie.org
- Ron Geaves (2005), Forget transmitted Memory: the de-traditionalized ‘religion’ of Prem Rawat