Powerviolence
Le powerviolence (souvent Ă©crit power violence) est un sous-genre musical dissonant de punk hardcore. Le style se rapproche du thrashcore.
Origines stylistiques | |
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Origines culturelles |
Fin des années 1980 Amérique du Nord |
Instruments typiques | |
Voir aussi |
Histoire
Le terme est crédité par Matt Domino, guitariste du groupe Infest, en 1989. Le terme est pour la première fois mentionné dans la chanson Hispanic Small Man Power (H.S.M.P.) par le pionnier du genre Man Is the Bastard[1] - [2]. Le style émerge à la fin des années 1980 et se développe avec l'aide du groupe Infest, utilisant des éléments de punk hardcore de groupes comme Lärm et Siege. Ce microgenre se solidifie en un sous-genre au début des années 1990, avec des groupes comme Man Is the Bastard, Crossed Out, Despise You, Neanderthal, No Comment, et Capitalist Casualties[3]. Les groupes de powerviolence s'inspirent de Siege[1], SSD, Deep Wound, Hirax[1], Impact Unit, Dirty Rotten Imbeciles[4], Negative FX[5] et Corrosion of Conformity.
Le label Slap-a-Ham Records du chanteur et bassiste Chris Dodge du groupe Spazz s'implique particulièrement dans la popularisation du powerviolence[6], avec la sortie d'albums de Neanderthal, No Comment, Crossed Out, Infest, et de Spazz. La Fiesta Grande est un festival de powerviolence organisé par le label au 924 Gilman de 1993 à 2000[6] - [7]. Le label 625 Thrashcore du batteur Max Ward de Spazz lance lui aussi son propre festival similaire, Super Sabado Gigante. Bien que le powerviolence soit lié au thrashcore, le style se différencie des groupes de thrash metal.
Notes et références
- (en) Ian Christe, « Powerviolence: An Extremely Angry 200+ Song Playlist », sur Noisecreep (consulté le ).
- (en) « Man Is the Bastard », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) « CAPITALIST CASUALTIES interview before JAPAN tour 2014 », sur hiliberate.biz (consulté le ).
- (hu) « Grindcore », sur metalenciklopedia.hu (consulté le ).
- (en) « Negative FX / Last Rights », sur Punknews, (consulté le ).
- (en) « Interview – Slap a Ham Records », sur m3event.wordpress.com, (consulté le ).
- (en) « “Discontent is a Great Hobby”: Charles Bronson’s Mark McCoy on Art, Hardcore, and Insularity », (consulté le ).