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Pouvoir discrétionnaire

En droit administratif, le pouvoir discrétionnaire, désigne le pouvoir de l'administration d'agir, de s'abstenir ou de décider avec une marge plus ou moins grande de liberté, en fonction d'une appréciation d'opportunité. Il s'oppose à la compétence liée. Il n'est pas un pouvoir arbitraire car l'administration reste soumise au principe de légalité, elle a une marge de manœuvre qui ne permet qu'un nombre plus ou moins large de choix entre des mesures et comportements légaux.

Droit canadien

En droit administratif canadien, on distingue entre le pouvoir liĂ©, le pouvoir discrĂ©tionnaire et le pouvoir quasi-judiciaire. Dans l'arrĂŞt de principe Baker c. Canada (Ministère de la CitoyennetĂ© et de l'immigration)[1], la Cour suprĂŞme du Canada explique que « la notion de pouvoir discrĂ©tionnaire s’applique dans les cas oĂą le droit ne dicte pas une dĂ©cision prĂ©cise, ou quand le dĂ©cideur se trouve devant un choix d’options Ă  l’intĂ©rieur de limites imposĂ©es par la loi ».

Droit français

En droit français, le pouvoir discrétionnaire est soumis traditionnellement au contrôle de légalité interne et externe, car il est soumis aux obligations essentielles de la légalité, mais le contrôle de la qualification juridique des faits ne sera pas effectué, car le juge n'a pas à se poser la question : il s'agit d'un contrôle restreint'.

Notes et références

  1. [1999] 2 RCS 817, par. 52
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