Post-bop
Post-bop est un terme désignant une forme de jazz pratiquée par de petits ensembles et qui s'est développée au cours de la première moitié des années 1960. Les origines de ce courant remontent à des travaux fondamentaux menés par des musiciens comme John Coltrane, Miles Davis, Bill Evans, McCoy Tyner, Charles Mingus, Wayne Shorter et Herbie Hancock. De façon générale, le terme de post-bop fait référence au jazz du milieu des années 1960 montrant des influences du hard bop, du jazz modal, de l'avant-garde jazz et du free jazz, sans nécessairement pouvoir être identifié à aucun de ces courants. Le terme est d'usage relativement récent et n'était pas communément usité au cours de sa période de vitalité.
Origines stylistiques | |
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Origines culturelles |
Début des années 1960, New York |
Instruments typiques | |
Popularité |
Moyenne |
Une grande partie du post-bop a été publié sur le label Blue Note Records. Parmi les albums clés du genre, on peut citer Speak No Evil de Wayne Shorter, The Real McCoy de McCoy Tyner, Maiden Voyage de Herbie Hancock et Search For the New Land de Lee Morgan. La plupart des artistes associés au post-bop ont également travaillé dans d'autres champs du jazz ; le post-bop se recoupe tout particulièrement avec le hard bop tardif.
Au début des années 1970, la plupart des artistes majeurs du post-bop se sont orientés vers une des nombreuses variantes du jazz fusion. Wynton et Branford Marsalis ou encore Christian McBride, Kenny Kirkland et Kenny Garrett furent les meneurs d'une réminiscence du genre au cours des années 1980 et 1990, qui se poursuit encore de nos jours.