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Plaque palmaire

Les plaques palmaires ou volaires (Ă©galement appelĂ©es ligaments palmaires ou volaires) [1] se trouvent au niveau des articulations mĂ©tacarpo - phalangiennes (MCP) et interphalangiennes (IP) de la main, oĂč elles renforcent les capsules articulaires, amĂ©liorent la stabilitĂ© articulaire et limitent l'hyperextension. Les plaques des articulations MCP et IP sont structurellement et fonctionnellement similaires, exceptĂ© qu'au niveau des MCP, elles sont interconnectĂ©es par un ligament transverse profond. Dans les articulations MCP, ils assurent Ă©galement indirectement la stabilitĂ© des arcades palmaires de la main[2] - [3]. La plaque palmaire de l'articulation MCP du pouce a une forme rectangulaire longitudinale transversale plus courte que celles des doigts[4].

Plaque palmaire
Articulation MCP en extension et en flexion, avec la plaque palmaire en gris
Identifiants
Nom latin
Ligg. palmaria, Ligamenta interphalangea palmaria, Ligamenta palmaria
MeSH
D053401
TA98
A03.5.11.603
TA2
1844
FMA
71410

Structure

Cette structure fibrocartilagineuse est attachée à la base palmaire de la phalange distale de l'articulation. De là, elle forme une continuation palmaire de la surface articulaire de la phalange et sa surface interne s'ajoute ainsi à la surface articulaire lors de l'extension[2].

À son extrĂ©mitĂ© proximale, la plaque palmaire devient membraneuse et se confond avec la capsule palmaire attachĂ©e Ă  la tĂȘte de l'os mĂ©tacarpien. Pendant la flexion, la plaque glisse proximalement le long de la surface palmaire de la tĂȘte mĂ©tacarpienne. Sa fixation flexible Ă  la phalange l'empĂȘche non seulement de restreindre les mouvements articulaires, mais empĂȘche Ă©galement les longs tendons flĂ©chisseurs d'ĂȘtre pincĂ©s dans l'articulation[2]. La flexion de la phalange proximale est facilitĂ©e par la forme du bord proximal, le rĂ©cessus palmaire[5], mais cette extrĂ©mitĂ© diaphane de la plaque palmaire est aussi la partie de l'articulation mĂ©tacarpo-phalangienne la plus susceptible de se blesser lors de luxations[6].

Du fait de sa composition fibrocartilagineuse, la plaque est ainsi apte à (1) résister aux efforts de traction tout en (2) restreignant l'hyperextension et la compression et (3) protégeant la surface articulaire palmaire[2].

Fonction

La plaque palmaire se déplace en trois phases lors de la flexion articulaire. Tout d'abord, elle glisse vers la main. Ensuite, elle est soulevée de la phalange proximale par la poulie A3. Enfin, une portion sur la phalange médiane roule dans un récessus sur la plaque. Si la poulie A3 est endommagée, les trois phases normales du mouvement ne se produisent pas et la plaque se froisse à la place[7].

Articulations métacarpo-phalangiennes

Dans les articulations MCP, les quatre plaques palmaires des doigts et les capsules dans lesquelles elles se trouvent sont mĂ©langĂ©es et interconnectĂ©es par le ligament mĂ©tacarpien transversal profond qui relie les tĂȘtes mĂ©tacarpiennes ensemble. Dorsalement Ă  ce ligament, de chaque cĂŽtĂ© des tĂȘtes mĂ©tacarpiennes, des bandes sagittales relient les plaques palmaires aux tendon de l'extenseur des doigts et Ă  l'aponĂ©vrose des extenseurs. Ces bandes aident Ă  stabiliser les plaques palmaires sur les tĂȘtes mĂ©tacarpiennes[2].

Contrairement aux plaques palmaires des articulations MCP des doigts, la plaque palmaire de l'articulation MCP du pouce est une structure épaisse fermement attachée à la base de la phalange proximale. Il forme le fond d'une boßte à deux cÎtés, dont les cÎtés sont constitués des ligaments collatéraux[8].

Voir aussi

  • Ligaments annulaires des doigts

Références

  1. In older literature they are also known as the glenoid ligaments of Cruveilhier or vaginal ligaments.
  2. Austin 2005, p. 321–22 (MCP joints)
  3. Austin 2005, p. 324 (IP joints)
  4. Schmidt et Lanz 2003, p. 111
  5. Berger et Weiss 2004, p. 175
  6. Gammons 2008, Functional Anatomy
  7. Saito et Suzuki, « Biomechanics of the Volar Plate of the Proximal Interphalangeal Joint: A Dynamic Ultrasonographic Study », The Journal of Hand Surgery, vol. 36, no 2,‎ , p. 265–271 (PMID 21276889, DOI 10.1016/j.jhsa.2010.10.034)
  8. Doyle et Botte 2003, p. 540–41
  • Noelle M. Austin, Joint Structure and Function: A Comprehensive Analysis, Philadelphia, F. A. Davis Company, (ISBN 978 0-8036-1191-7), « Chapter 9: The Wrist and Hand Complex »
  • Richard A. Berger et Arnold-Peter C. Weiss, Hand Surgery, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 978-0-7817-2874-4, lire en ligne)
  • James R. Doyle et Michael J. Botte, Surgical anatomy of the hand and upper extremity, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 978-0-397-51725-1, lire en ligne)
  • Gammons, « Metacarpophalangeal Joint Dislocation », eMedicine, (consultĂ© en )
  • Hans-Martin Schmidt et Ulrich Lanz, Surgical Anatomy of the Hand, Thieme, (ISBN 1-58890-007-X, lire en ligne), p. 111
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