Place de Chambre
La place de Chambre est située à Metz en Moselle.
Place de Chambre | |
Vue du parking Saint-Etienne, à côté de la cathédrale | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 07′ 13″ nord, 6° 10′ 26″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Ville | Metz |
Morphologie | |
Type | Place |
Histoire | |
Création | Xe siècle - XVIIIe siècle |
Monuments | Marché couvert de Metz, cathédrale Saint-Étienne |
Situation et accès
Située au pied de la cathédrale, la place de Chambre communique avec celle-ci par la rue d'Estrées et la place Saint-Étienne. Elle est considérée comme une des plus anciennes places de Metz à avoir gardé sa morphologie d'origine, malgré les aménagements du quartier de la cathédrale par Blondel au XVIIIe siècle.
Origine du nom
Le nom de la place provient des chambres particulières édifiées par les chanoines de la cathédrale au XIe siècle, dès lors la place sera vite appelée Ad Cameras, qui sera plus tard traduit en français par en Chambres. Pendant de l'annexion allemande de 1870, on la nomme Kammerplatz ("place de Chambre") et Fischmarkplatz ("place du marché au poisson") pendant celle de 1940.
Historique
Apparue au Xe siècle lorsqu'elle est englobée dans la muraille épiscopale, elle succède à un ancien faubourg des berges de la Moselle, le Suburbium Sanct Stefani (ou "faubourg Saint-Étienne"), alors à l'extérieur des remparts romains. Elle accueille vite un des premiers (voire le premier) marchés de la ville, qui dès le XIe siècle se développera en parallèle du marché de la future place Saint-Louis, un faubourg qui ne sera protégé qu'au XIIIe siècle[1].
Au XVIIIe siècle, le quartier de la cathédrale est totalement refondu grâce au maréchal de Belle-Isle, qui engage l'architecte Jacques-François Blondel dont le projet consiste à ouvrir la cathédrale sur un système composé de trois places publiques (place d'Armes, de la cathédrale - future place Jean-Paul II - et Saint-Étienne) complétée par la place de Chambre en contrebas. À la suite de ces transformations, elle verra son flanc est totalement reconstruit, perdant son église médiévale et ses arcades au profit du nouveau palais épiscopal, du parvis Saint-Étienne et de ses bâtiments annexes.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
D'abord connue comme un marché prolifique, conté dans un poème du Moyen Âge[2], elle accueillait en plus de ses ventes de fruits, grains, bêtes (ayant persisté jusqu'au XXe siècle), s'y déroulait régulièrement des représentations des mystères liturgiques. De plus, l'ancien tilleul situé devant l'église paroissiale disparue servait de lieu privilégié pour les réunions publiques et les fêtes.
Le sol de la place est plusieurs fois rehaussé : au XVIIIe siècle pour la construction du pont de la Préfecture, et en 1925 est ajouté un mur de soutènement en bas de la rue d'Estréés avec un garde-corps afin de réduire le dénivelé.
Articles connexes
Notes et références
- Source : Dictionnaire historique des rues de Metz de SĂ©bastien Wagner
- La guerre de Metz 1324