Place Chardonnet
La place Chardonnet est une place publique du quartier des pentes de la Croix-Rousse dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.
Place Chardonnet
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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 46′ 15″ nord, 4° 50′ 03″ est | |
Ville | Lyon | |
Arrondissement | 1er | |
Quartier | Pentes de la Croix-Rousse | |
DĂ©but | Rue des Tables-Claudiennes | |
Fin | Rue Burdeau | |
Morphologie | ||
Type | Place | |
Histoire | ||
Anciens noms | Place du Perron | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
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Généralités
Description
Place carrée qui est entourée d'immeubles sobres du début du XIXe siècle dans le style canut avec de nombreuses et hautes fenêtres, son centre est moins reluisant avec le monument au grand homme qui est un peu délaissé et entouré de plusieurs marronniers
Elle est dédiée au Comte Hilaire de Chardonnet, inventeur de la soie artificielle qui mit au point la méthode permettant de filer la cellulose du bois.
Ce sont les développements de cette technique qui firent la fortune de la firme lyonnaise Rhodiaceta et les origines des tissus techniques que produisent de nombreuses sociétés lyonnaises.
Voies adjacentes
La place Chardonnet se trouve au cœur des pentes de la Croix Rousse, elle borde au nord la Rue des Tables-Claudiennes et au sud la rue Burdeau par les escaliers de la montée du Perron. Elle sert de parking jusqu'en 2019, année où des travaux pour la transformer en place sont proposés puis votés par le conseil de quartier haut et cœur des pentes[1].
Au numéro 2, une traboule permet de rejoindre la rue Burdeau. Les rambardes qui finissent la place au sud permettent de s'accouder pour regarder la rue Burdeau d'en haut[2].
Histoire
La place Chardonnet porte Ă l'origine le nom de place du Perron[3].
Après avoir été le lieu du temple romain d'Auguste, cette zone fut délaissée puis consacrée à l'agriculture jusqu'au XIXe siècle au cours duquel l'essor de La Fabrique, l'ensemble du tissage, surtout de la soie, nécessita de construire pour abriter les métiers à tisser et les Canuts qui en tiraient les beaux tissus firent la fortune de la ville de Lyon[4] - [5] - [6].
La place elle-même n’est réalisée qu’à partir de 1838, et terminée en 1841. Les escaliers monumentaux seront eux construits en 1841, aux frais des Frères Donzel qui en dédommagement deviennent propriétaires des magasins situés sous les arcades voûtées de l’escalier. La place du Perron prend son nom actuel en 1928[7].
Ces soutènements et double escaliers sont constitutifs du paysage des Pentes ; et figurent parmi les éléments les plus emblématiques, à l’instar du passage Thiaffait ou de l’église Saint-Polycarpe.
En 2019, à la suite de la proposition du conseil de quartier et de la Fabrique de la ville, « ce n’est pas un parking mais une place publique », des travaux sont prévus en vue de transformer la place de parking en lieu de vie[8].
En septembre 2021, le projet d'un retour au statut de « place de vie » en remplacement du parking fait l'objet d'un article dans le journal régional Le Progrès[9].
Bibliographie
- Jean-Baptiste Monfalcon, Histoire monumentale de la ville de Lyon : dictionnaire topographique, statistique, archéologique et historique des rues de Lyon et de ses anciennes communes suburbaines, Lyon, Typographie de Firmin Didot, , 295 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
- Elle est dédiée au Comte Hilaire de Chardonnet, né à Besançon le premier , mort à Paris le . Il fut l'inventeur de la soie artificielle et mit au point la méthode permettant de filer la cellulose du bois. Un monument gravé retrace ses mérites sous son buste. Louis Marie Hilaire Bernigaud, Comte de Chardonnet de Grange, ancien élève de l'école polytechnique, ingénieur des ponts et chaussées, officier de la légion d'honneur, membre de l'institut. Ce sont les développements de cette technique qui firent la fortune de la firme lyonnaise Rhodiaceta et les origines des tissus techniques que produisent de nombreuses sociétés lyonnaises. Son oncle, Henri Ruolz avait inventé le moyen de fixer l'argent sur du métal, procédé dont le brevet fut acheté par Charles Christofle, né à la Croix Rousse qui allait en faire la base de sa société à Paris.
Notes et références
- Thomas GRIM, « Place Chardonnet : moins de voitures et un square plus grand », sur La Croix-Roussienne, (consulté le ).
- « Les traboules du vieux Lyon : Circuits Croix Rousse Est », sur www.lyontraboules.net (consulté le ).
- Monfalcon, p. 86.
- « Accueil - Archives municipales de Lyon », sur archives-lyon.fr (consulté le ).
- Jean Pelletier et Charles Delfante, Atlas historique du Grand Lyon : Formes urbaines et paysages au fil du temps, LYON, Lejeune (Xavier), 221 p.
- Delfante, Charles, Plans de Lyon : 1350-2030, Lyon, S. Bachès, , 159 p. (ISBN 978-2-35752-046-2).
- « II.2.3 – Les espaces publics (Page 107à ) », sur www.grandlyon.com (consulté le ).
- Romain Desgrand, « Place Chardonnet : moins de voitures et un square plus grand », lacroixroussienne,‎ (lire en ligne)
- Tatiana Vazquez, « Place Chardonnet : adieu voitures, bonjour vie de quartier », leprogrès,‎ , p. 1 (lire en ligne)
Liens externes
- (fr) Place Chardonnet sur le site web Rues de Lyon.