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Pita Limjaroenrat

Pita Limjaroenrat (thaï : พิธา ลิ้มเจริญรัตน์; né le 5 septembre 1981[1] à Bangkok) est un homme politique thaïlandais et chef du parti Aller de l'avant depuis 2020[2].

Pita Limjaroenrat
พิธา ลิ้มเจริญรัตน์
Illustration.
Limjaroenrat en 2020.
Fonctions
Chef du parti Aller de l'avant
En fonction depuis le
(3 ans, 3 mois et 16 jours)
Élection
Prédécesseur Parti créé
Thanathorn Juangroongruangkit
(de facto, chef du Nouvel Avenir)
Membre de la Chambre des représentants
En fonction depuis le
(4 ans, 3 mois et 6 jours)
Élection 24 mars 2019
Réélection 14 mai 2023
Législature 25e et 26e
Groupe politique NA (2019-2020)
AA (depuis 2020)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bangkok (Thaïlande)
Nationalité Thaïlandais
Parti politique FFP (2018-2020)
MFP (depuis 2020)
Diplômé de Thammasat
Harvard
MIT

Il est également membre de la Chambre des représentants thaïlandaise depuis le 24 mars 2019, date à laquelle il fut élu.

En mars 2020, il est désigné comme successeur du chef du parti du Nouvel Avenir[3], Thanathorn Juangroongruangkit, alors dissous par la Cour constitutionnelle thaïlandaise. Pour rester parlementaire, il rejoint alors le parti Aller de l'avant avec 54 autres anciens membres du Nouvel Avenir[4]. Il est élu en interne chef du parti le 14 mars 2020[3].

Il se présente comme candidat au poste de Premier ministre de son parti aux élections législatives de mai 2023, dont il sort vainqueur en obtenant la majorité des voix ainsi que le plus grand nombre de sièges à la Chambre pour sa coalition[5] - [6] - [7]. Il est la cible d'une série de plaintes, « téléguidée par les milieux ultraroyalistes et militaristes »[8]. Pita Limjaroenrat dénonce une « guerre juridique » qui dure selon lui depuis les élections semi-libres de 2019. Il fait l'objet de plusieurs plaintes dénonçant sa prise de participation dans le média iTV, issue d'actions léguées par son père décédé en 2006. En Thaïlande, la loi interdit aux candidats de détenir des participations dans les médias[9]. Cette chaîne de télévision, inactive et radiée de la Bourse en juin 2014[10] - [11], a cessé d'émettre en 2007. Un autre leader pro-démocratie, Thanathorn Juangroongruangkit, avait lui aussi été victime de ce type de plaintes en raison de participations dans un média « dépourvu d’activité éditoriale ».

Références

  1. « Portal HRIS », sur hris.parliament.go.th (consulté le )
  2. (en-US) Pravit Rojanaphruk et Senior Staff Writer, « Future Forward Successor Says He Will Continue the Fight », sur Khaosod English, (consulté le )
  3. (en) « Pita takes the reins of Move Forward Party, the 'second chapter of Future Forward' », sur nationthailand, (consulté le )
  4. (en) Hermes, « New Thai party to replace dissolved Future Forward | The Straits Times », sur www.straitstimes.com, (consulté le )
  5. « Élections en Thaïlande. Percée historique du parti prodémocratie de Pita Limjaroenrat », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  6. « Thaïlande : qui est Pita Limjaroenrat, leader de l’opposition qui espère déloger les militaires ? », sur parismatch.com, (consulté le )
  7. « Thaïlande : Pita Limjaroenrat, l’opposant qui veut mettre fin au régime militaire », sur France 24, (consulté le )
  8. Brice Pedroletti, « En Thaïlande, la coalition sortie victorieuse des législatives se bat pour faire élire son premier ministre », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Politique. “Mascarade” en Thaïlande : Pita Limjaroenrat, vainqueur du scrutin du 14 mai, visé par une enquête », sur Courrier international, (consulté le )
  10. Carol Isoux, « Thaïlande : après la victoire de "Move forward" aux législatives, les tensions avec la coalition au pouvoir », sur rfi.fr,
  11. Carol Isoux, « Thaïlande : la commission électorale ouvre une enquête contre le vainqueur des élections », sur rfi.fr,
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