Pinax
Dans l'étude de la culture de la Grèce antique et de la Grande-Grèce, pinax (πίναξ) (« pinakes » au pluriel - πίνακες) ou « tableau », désigne une tablette votive en bois peint ou en terre cuite, marbre ou relief en bronze, qui servait comme un offrande votive déposée dans une réserve ou dans une chambre funéraire[1].
Le Catalogue de la bibliothèque d'Alexandrie était également appelé « Pinakes ».
À Locri, dans le sud de l'Italie, des milliers de pinakes soigneusement enfouis ont été récupérés, la plupart d'entre eux du sanctuaire de Perséphone ou de celui d'Aphrodite. Un autre grand groupe de plus de 1000 pinakes trouvés sur le site de Penteskouphia[2]. Ils sont pour la plupart dans le « Antikensammlung Berlin », avec quelques-uns à Corinthe et au Louvre. En plus des scènes religieuses habituelles, certaines d'entre elles montrent des représentations de potiers au travail. Berlin dispose également d'un petit groupe de fragments du cimetière Kerameikos à Athènes, beaucoup ayant été réalisés par le peintre Exékias.
Notes et références
- Vasiliki Zachari, « Images suffisantes – images efficaces : à propos de pinakes figurés dans la céramique attique », Images revues, vol. Hors série, no 9 « Les images dans les images – Antiquité et Moyen Âge », (lire en ligne, consulté le ).
- « Plaquette votive », sur http://www.louvre.fr/, (consulté le )
Liens externes
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