Pietro Bellotti (1725-vers 1805)

Capriccio avec ruines,
Mauritshuis.

Pietro Bellotti est le frère cadet de Bernardo Bellotto et le neveu d'Antonio Canal.

Il a fait un court apprentissage dans l'atelier de son frère, en 1741-1742. Il a probablement été un assistant dans l'atelier de son oncle. Il est venu à Toulouse au cours de l'année 1748 pour une raison inconnue. Il y a baptisé son premier enfant le 24 mars 1749 qu'il a eu avec Françoise Lacombe avec qui il s'est marié le lendemain. Il a eu deux autres enfants de ce mariage :

• Barbe Bellotti, baptisée à Toulouse le 24 mars 1749 ;
• Laurent-Raymond Bellotti, né à Toulouse en 1753, mort à Lyon le 27 octobre 1776, à 23 ans. Il s'est marié à Lyon le 22 octobre 1775 avec Jeanne-Marie Rozier. Il a été élève de l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse à partir de 1768. Il a obtenu la médaille d'argent d'anatomie en 1770. Il était présenté comme graveur sur métaux sur les documents de son mariage[1]. Il a exposé au Salon de Toulouse de 1774 le portrait de son père avec d'autres peintures de sa composition[2] ;
• Élisabeth Bellotti, mariée en 1766.

Ses tableaux ont été exposés dans les Salons de l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse dans les années 1755, 1760, 1765, 1774 et 1790. Le catalogue du Salon de 1765 indique qu'il a exposé «Vingt petits Tableaux, par Bellotti, peintre, qui sont de « Vues en perspective ». Robert Mesuret a retrouvé dix-sept de ces tableaux au château de Merville. Il a souvent peint à partir d'estampes. Il était présent à Toulouse jusqu'en 1776. Il a voyagé à Besançon, Nantes (entre 1755 et 1768), Lille et Paris et, au moins pour une courte période, en Angleterre.

Le catalogue du Musée des Augustins de 1818 indique qu'il est mort en France depuis quelques années.

• Vue de la place Saint-Marc à Venise (Musée des Augustins) (voir)
• Capriccio avec ruines (Mauritshuis) (voir)