Accueil🇫🇷Chercher

Pierre Tabatoni

Pierre Tabatoni (Cannes, - Paris (14e), [1]) est un économiste français.

Pierre Tabatoni
Fonctions
Fauteuil numéro 2 de l'Académie des Sciences Morales et Politiques
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
professeur, Ă©conomiste, conseiller
Conjoint
marié à Francine Roure
Autres informations
A travaillé pour

Directeur fondateur de l'Institut d'administration des entreprises- IAE- de l’Université d'Aix en Provence, 1955-1961

Premier Vice président de la Fondation européenne pour la formation au Management 1970

Administrateur pour l'organisation et le démarrage du Centre Universitaire Dauphine 1968-1969, devenu Université technologique Paris-dauphine.

Conseiller culturel auprès de l'Ambassade de France aux Etats Unis, 1973-1975

Premier Délégué Général aux relations universitaires internationales du Ministère des enseignements supérieurs et de la recherche, Paris 1975-1980

Recteur de l'Académie de Paris, Chancelier des Universités de Paris, 1980-1981

Recteur de l'Université internationale de langue française pour le développement africain à Alexandrie d'Egypte. Concepteur, organisateur et premier recteur, 1989-1991.
Membre de

Professeur des UniversitĂ©s, en Économie et Sciences des Organisations, orfèvre de l'interdisciplinaritĂ© universitaire depuis 1950, ses activitĂ©s et travaux ont portĂ© principalement sur les systèmes financiers publics et privĂ©s, les politiques financières, les systèmes de gestion des organisations , les stratĂ©gies des entreprises, la gestion et les politiques comparĂ©es des enseignements supĂ©rieurs en France, en Europe et  aux Etats- Unis, ainsi qu'Ă  Internet et Ă  la protection de la vie privĂ©e. » Il croyait au rĂ´le des enseignements supĂ©rieurs dans l'intĂ©gration EuropĂ©enne.

De 1972 Ă  1982, Ă  la demande des ministères  de l'Ă©ducation et des affaires Ă©trangères, il a exercĂ© des fonctions administratives publiques Ă  temps plein, en France et Ă  l'Ă©tranger, dans l'enseignement et la culture tout en conservant une activitĂ© scientifique. Du fait de ses Ă©tudes et des missions publiques et privĂ©es qui lui ont Ă©tĂ© confiĂ©es, sa carrière comporte diverses activitĂ©s internationales et des initiatives sur le plan europĂ©en.

Lors de la cérémonie de remise de l'épée d'académicien de Pierre Tabatoni, voici ce que Raymond Barre dit : « le premier trait qui vous caractérise : c'est la fidélité à l'Université quelles qu'ont pu être vos activités diverses, qui ne vous ont pas empêché d'accomplir une œuvre scientifique et une activité intense sur le plan international. Dans toutes vos activités il y eut toujours une idée directrice, une inspiration [...] vous avez écrit un jour : les universités, organes de raison critique, de création', de diffusion du savoir, sont aussi des institutions qui témoignent des valeurs de leur société. Par leurs recherches, par leurs formations, par les débats qu'elles suscitent, elles peuvent aider à bâtir une Europe plus unie, en soulignant le bien commun des européens » Vous avez créé en 1955 à Aix en Provence l'Institut d'administration des entreprises l’IAE, premier institut d'université de ce genre créé en France; puis en 1968 vous êtes chargé du Centre Universitaire Dauphine et en 1989 de l'Université internationale de langue française pour le développement africain, que présidera notre ami Jean Dupuy. ».

Jean Claude Casanova « Il a jouĂ© dans l'universitĂ© française un rĂ´le considĂ©rable. Il s'est efforcĂ© de moderniser nos institutions et de faire progresser sa propre spĂ©cialitĂ©...Parallèlement il publie  en 1959  en collaboration avec Hubert Brochier, dans la collection ThĂ©mis aux PUF, un manuel tout Ă  fait moderne : « Économie Financière »,vĂ©ritable rĂ©volution car l'Ă©tude des finances publiques, dans les facultĂ©s comme Ă  Sciences Po, Ă©tait dominĂ©e par la vision juridique et comptable  et non par le raisonnement Ă©conomique ».  Auparavant sa thèse  « Etude ThĂ©orique de  la translation et de l'incidence des impĂ´ts » (1950,  l'avait fait connaĂ®tre des Ă©tudiants et des fonctionnaires.comme spĂ©cialiste des finances publiques;..Cet homme fin, ironique, courtois, cultivĂ©, ne prenait pas trop au sĂ©rieux les vanitĂ©s universitaires.... Enfant de la cĂ´te ligure, sur son bateau....il n'aimait rien tant que sillonner cette mer latine dont il se considĂ©ra toujours comme un fils spirituel ». Comme l'a rĂ©vĂ©lĂ© Jean-RenĂ© Dupuy  «   il lui disait :je me sens homme de la cĂ´te  inclinĂ© au voyage, Ă  l'Ă©change, aux voies diagonales”.

Donald Jacobs, doyen de la prestigieuse Kellogg School of Management de la Northwestern University : Nous avons entretenu une relation sur 4 dĂ©cennies. En 1975  Il n’accepta pas la proposition  du comitĂ© de recherche de succĂ©der au doyen qui prenait sa retraite…On me nomma doyen. Quand nous nous rencontrions, nous discutions de management mais aussi de l'organisation de l'Education, de la façon d'enseigner les affaires et le management dans le monde de l'avenir, ce monde dont nous parlons tous... Chaque annĂ©e j'emportais de Bandol des idĂ©es pour de nouvelles pistes pour que la Kellogg maintienne son programme Ă  l'avant garde de la formation au Management.

Gaston Deurinck, administrateur dĂ©lĂ©guĂ© honoraire de la Fondation Industrie- UniversitĂ© Ă  Bruxelles: Pierre Tabatoni est l'inspirateur et le rĂ©alisateur de la construction d'institutions europĂ©ennes dans le domaine de la gestion des entreprises et des universitĂ©s.. Dès le dĂ©but des annĂ©es 60 il crĂ©e, Ă  Bruxelles, l'Association EuropĂ©enne pour le Perfectionnement des dirigeants d'Entreprise.. devenue depuis La Fondation EuropĂ©enne pour la Formation au Management, l'Institut EuropĂ©en d'Études SupĂ©rieures et de Recherche en Management,..et le Centre EuropĂ©en pour le management StratĂ©gique des UniversitĂ©s dont il a Ă©tĂ© l'animateur scientifique jusqu'Ă  son dĂ©cès. Dès 1987 la Commission EuropĂ©enne a confiĂ© Ă  ce centre la gestion du programme COMETT ...et depuis 1995 ,et conjointement avec l'Association de CoopĂ©ration AcadĂ©mique, il est chargĂ© du programme SOCRATES qui couvre l'ensemble des Ă©changes d'Ă©ducation  dans l'Union EuropĂ©enne.

Jean-Claude Cuzzi, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la  Fondation Nationale pour l’Enseignement  de la Gestion des entreprises (la FNEGE, crĂ©e en 1968: Dans l'ouvrage  “Le technocrate, le patron et le professeur > de M.E.Chessel et F. Pavis (2001)  que  la FNEGE, a consacrĂ©  Ă  l’histoire de l’enseignement supĂ©rieur de gestion, il est le professeur qui a su convaincre l’administration du Ministère de l'Economie et des Finances et le prĂ©sident du Patronat, de mettre en place une Fondation pour rĂ©pondre  aux dĂ©fis de la modernisation de l’enseignement de la gestion…organisme souple et très rĂ©actif ...très original dans le paysage français  car  financĂ© et administrĂ© Ă  la fois par les pouvoirs publics et les entreprises…. Pierre Tabatoni montrait son aptitude Ă  dĂ©passer les schĂ©mas habituels et Ă  concevoir une structure innovante…Il en fut  le premier SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral. Ce qu’il a fait pour l’édification d’un enseignement europĂ©en n’est pas moins important.

Yvette Mallet-Roumanteau, productrice Ă  GalatĂ©e film, alors en poste Ă  New York : le Service culturel de  l'ambassade de France, situĂ© Ă  Manhattan, et non pas Ă  Washington confĂ©rait au Conseiller Culturel un prestige exceptionnel et une relative indĂ©pendance. Son chantier Ă©tait double : favoriser l'action artistique dans ses diverses formes d'expression et crĂ©er des relations d'avenir avec le monde universitaire amĂ©ricain et aussi avec les grandes fondations privĂ©es qui contribuaient au dĂ©veloppement de projets novateurs porteurs d'avenir. En très peu de temps l’adresse des services culturels devenait un lieu oĂą il Ă©tait bon d'ĂŞtre vu. Formidable pĂ©dagogue, Pierre Tabatoni avait su aussi valoriser les compĂ©tences des services et former des collaborateurs.

Pour ses anciens étudiants devenus professeurs d’universités:

-Daniel Vitry: « Vous avez laissé dans l’esprit de vos étudiants une empreinte très forte.. S'il fallait caractériser d'un mot votre enseignement et vos recherches .. ils étaient empreints d'unité dans la modernité... Grâce à votre enseignement, le niveau français de formation en gestion s'est aligné sur les standards internationaux...Vous ne vous êtes pas contenté de nous délivrer..un savoir, vous nous avez appris à connaître le monde et à nous connaître nous-mêmes. Pour vos étudiants vous étiez un Maitre ».

-Roland Perez : On peut parler d’un vĂ©ritable innovateur dans les actions qu’il a menĂ©es pour implanter et dĂ©velopper ces disciplines de gestion approfondies, orientĂ©es vers  la pratique, dans l'UniversitĂ© française A l’ancienne vision d’administration de l’entreprise il a substituĂ© une vision dynamique de la firme et de son management en termes d’organisation. et de processus stratĂ©giques. De 1965 Ă  1973 Il crĂ©e une Ă©quipe de recherche Ă  l’ISEA, le Centre d'Économie Industrielle, dont les travaux sont publiĂ©s dans la revue Economie et SociĂ©tĂ©, qu’il codirige avec François Perroux,  L’autre publication de rĂ©fĂ©rence est “ Les systèmes de gestion politiques et structure “rĂ©digĂ© avec P.Jarniou.

Dès 1968 il fait partie de l’équipe chargée de la réforme des enseignements supérieurs en France il saisit cette occasion pour assurer la création d’une section dédiée au CNU ( section, gestion des entreprises) option de l'agrégation de l’enseignement supérieur qui devient à son initiative en 1976 un concours autonome.

A l’ancienne vision d’administration de l’entreprise il a substitué une vision dynamique de la firme et de son management en termes d’organisation. et de processus stratégiques. Auparavant il a joué un rôle majeur dans la création de la FNEGE.

Son penchant pour les questions financières ne s’est pas dĂ©menti. Il publie La dynamique financière, avec F.Roure en 1988,” MĂ©moires des monnaies europĂ©ennes”: du denier Ă  l’euro  en 1999, et sur des sujets de sociĂ©tĂ© il anime Ă  l'AcadĂ©mie des sciences morales le groupe d’études sur SociĂ©tĂ© d’information et vie privĂ©e.

- Bernard Colasse: Son sĂ©minaire “Politiques et Structures "co animĂ© avec P.Jarniou Ă©tait très reprĂ©sentatif,de l'atmosphère crĂ©ative..et un peu far west Ă  cette Ă©poque là… ,qui rĂ©unissait diffĂ©rentes disciplines) Les systèmes de gestion: politique et structure" livre paru en 75 aux PUF,  Ă©tait une conception très nouvelle du fonctionnement des organisations.; il  m’a appris  que l'Ă©tude des problèmes de gestion devait mobiliser toutes les sciences disponibles: l'Ă©conomie, le droit, la linguistique, la psychologie, la science politique et les mathĂ©matiques. Il voulait situer les Ă©tudes dans un contexte d’action, familiariser les Ă©tudiants avec l’environnement des affaires, les exercer Ă  l’analyse de problèmes et Ă  la formulation des dĂ©cisions…

Il était un agitateur d'idée et aimait organiser la rencontre des contraires..il était également un réveilleur.

Biographie

Etudes

Etudes secondaires au lycĂ©e Carnot de Cannes et au lycĂ©e d’Antibes : baccalaurĂ©at de  mathĂ©matiques Ă©lĂ©mentaires et baccalaurĂ©at de philosophie, 1940.  

Etudes supĂ©rieures : licence es lettres classiques Ă  la FacultĂ© des lettres, licence en droit et  diplĂ´me d’études supĂ©rieures d’économie politique Ă  la FacultĂ© de droit et des sciences  Ă©conomiques d’Aix en Provence, 1943 et 1944.  

Service militaire janvier 1945-démobilisé en mai 1946 après une blessure provoquée par une mine, lieutenant de réserve.

« Post graduate studies », London School of Economics and Political Sciences, bourse du  Ministère des affaires Ă©trangères, 1948-1949.  

Doctorat d’Etat es Sciences Economiques, UniversitĂ© d’Aix en Provence, 1950.  AgrĂ©gation de sciences Ă©conomiques, Paris 1950.  

« Post-graduate and research fellow », bourse de recherche de la Fondation Rockfeller pour  Ă©tudier l’économie monĂ©taire et fiscale Ă  Harvard University : Littauer Center, Cambridge, et  Ă  Princeton University , USA, 1953-1955 .  

Carrière professionnelle

Pour Jean Claude Casanova « Il a jouĂ© dans l'universitĂ© française un rĂ´le considĂ©rable..... Il s'est efforcĂ© de moderniser nos institutions et de faire progresser sa propre spĂ©cialitĂ©...Parallèlement il publie  en 1959  en collaboration avec Hubert Brochier, dans la collection Themis aux PUF, un manuel tout Ă  fait moderne : « Économie Financière »,vĂ©ritable rĂ©volution car l'Ă©tude des finances publiques, dans les facultĂ©s comme Ă  Sciences Po, Ă©tait dominĂ©e par la vision juridique et comptable  et non par le raisonnement Ă©conomique ».  Auparavant sa thèse  « Etude ThĂ©orique de  la translation et de l'incidence des impĂ´ts » (1950,  l'avait fait connaĂ®tre des Ă©tudiants et des fonctionnaires...Cet homme fin, ironique, courtois, cultivĂ©, ne prenait pas trop au sĂ©rieux les vanitĂ©s universitaires.... Enfant de la cĂ´te ligure, sur son bateau....il n'aimait rien tant que sillonner cette mer latine dont il se considĂ©ra toujours comme un fils spirituel ». Comme l'a rĂ©vĂ©lĂ© Jean-RenĂ© Dupuy, il lui disait « je me sens homme de la cĂ´te, inclinĂ© au voyage, Ă  l'Ă©change, aux voies diagonales...»

En France

MaĂ®tre de confĂ©rences agrĂ©gĂ© d’économie Ă  l’UniversitĂ© d’Alger, 1950-1952.  

Professeur d’économie Ă  la FacultĂ© de droit et sciences Ă©conomiques d’Aix en Provence, 1953-1961.

Professeur d’économie Ă  la FacultĂ© de droit et sciences Ă©conomiques de Paris, 1961-1968.  

Professeur de sciences de gestion au Centre Universitaire Dauphine, devenu en 1972  l’UniversitĂ© Paris-Dauphine, 1968-1983.  

A l'Ă©tranger

Professeur associĂ© au Centre d’Etudes Industrielles, le CEI de Genève, chargĂ© d’un sĂ©minaire  de contrĂ´le et stratĂ©gie industrielle, 1960 -1975.

Le CIE de Genève organisait des enseignements de gestion pour des cadres d’entreprises  multinationales.  

Associate professor Ă  l’ European Institute for International Management, Institut crĂ©Ă© par la Kellogg Graduate School of Management, KGSM de Northwestern University, Illinois, USA, Ă  Evanston-Chicago et Ă  Burgenstock en Suisse, 1965-1985.  

Dans le cadre du programme international annuel de 3 semaines organisĂ© pour des cadres  dirigeants d’entreprises multinationales, animation d’un sĂ©minaire de politiques  Ă©conomiques et financières internationales, conjointement avec le doyen D. Jacobs de la  KGSM.  

« Distinguished professor of international strategy », Ă  la KGSM, Northwestern University,  Evanston-Chicago, Illinois, USA, 1983-1992.  

Animation de sĂ©minaires de stratĂ©gies industrielles et financières dans l’intĂ©gration  EuropĂ©enne. La « Kellogg » est depuis 1982, l’une des plus prestigieuses Ă©coles de gestion  au monde, classĂ©e de nombreuses fois en tĂŞte des « Graduate Business Schools » aux Etats Unis, d’un niveau de 3ème cycle.  

« Senior research visiting fellow », Russell Sage Foundation, New-York, 1984-1985.  Russell Sage est une fondation de recherches en sciences humaines et sociales.  Recherche sur les changements dans l’environnement des relations industrielles Ă  la suite  des chocs pĂ©troliers de la dĂ©cennie 1970.  

Courtes missions comme « Professeur visitant » dans diverses universitĂ©s et Ă©coles  Ă©trangères d’Europe, d’Afrique, des Etats-Unis et du Canada: Barcelone, Bilbao,  Bruxelles, LiĂ©ge, Louvain, Madrid, Manchester, Oxford, Saint Petersbourg, Stockholm,  Sussex, Turin, Wurtzburg, Abidjan, Alexandrie, Dakar, Rabat, Tunis, Austin, Chicago  Evanston, Claremont, Nashville, USC Californie, Montreal.  

Fonctions scientifiques

Directeur-fondateur de l’IAE, Institut d’administration des entreprises de l’UniversitĂ© d’Aix en Provence, 1955-1961.  

La crĂ©ation en 1955 de l’IAE d’Aix en Provence a Ă©tĂ© une innovation insĂ©rĂ©e dans un  courant novateur favorable Ă  l’introduction de la gestion dans les universitĂ©s, avec l’appui  du Directeur de l’Enseignement SupĂ©rieur, Gaston Berger, et grâce Ă  un budget important allouĂ© par le Commissariat GĂ©nĂ©ral Ă  la ProductivitĂ©. L’IAE Ă©tait paradoxal car il  contestait les structures et cultures monacales des universitĂ©s. Il a Ă©tĂ© le premier des  instituts d’universitĂ©s Ă  offrir une formation gĂ©nĂ©rale de troisième cycle pour Ă©tudiants et  cadres, ainsi que des programmes de formation Ă  la recherche et des sĂ©minaires spĂ©cialisĂ©s.  Il en existe plus d’une vingtaine en France.  

Codirecteur avec François Perroux de l’ISEA, l’Institut de Science Economique AppliquĂ©e,  et des revues Economie appliquĂ©e et Economie et SociĂ©tĂ©, Droz, Genève, 1963-1973.  

Directeur des collections économiques aux PUF, Presses universitaires de France, « SUP L’Economiste », Economie contemporaine, Systèmes et décisions, 1965-1983.

3

Membre du comitĂ© de rĂ©daction de la Revue d’économie Politique, sous la direction d’Henri  Guitton, 1964-1968.  

Directeur du « Centre de recherches sur les processus de management », CERPEM, UniversitĂ© Paris-Dauphine, 1971-1983.  

Membre du jury d’agrĂ©gation des sciences Ă©conomiques, en 1965 et 1967.  Membre du jury de sortie de l’ENA, 1964.  

PrĂ©sident et membre des jurys d’entrĂ©e Ă  l’ENA, 1995.  

Fonctions administratives publiques

Membre du ComitĂ© Consultatif des universitĂ©s, section Ă©conomie et gestion, 1966-1972.  

« ChargĂ© de mission » par le ministre de l’Education Nationale puis, nommĂ© premier  administrateur, pour l’organisation et le dĂ©marrage du Centre Universitaire Dauphine, devenu  par la suite l’UniversitĂ© de Technologie Paris-Dauphine ,1968.  

Conseiller culturel auprès de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, 1973-1975.  ReprĂ©sentant permanent des universitĂ©s françaises aux Etats-Unis, 1973-1975.  

Premier DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral aux relations universitaires internationales du Ministère des  enseignements supĂ©rieurs et de la recherche, 1975-1980.  

Directeur du Cabinet du Ministre des UniversitĂ©s, 1976-1980.  

Recteur de l’AcadĂ©mie de Paris, Chancelier des UniversitĂ©s, 1980-1982.  Premier Vice PrĂ©sident du Conseil SupĂ©rieur de l’éducation nationale, 1979-1981  

Fonctions administratives d'intérêt public

SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Association nationale des directeurs d’instituts et centres universitaires d’administration des entreprises, Paris, 1955-1958  

PrĂ©sident, membre fondateur, de l’Association europĂ©enne des centres de formation Ă  la  direction des entreprises, Bruxelles, devenue par la suite Fondation EuropĂ©enne pour le  Management, 1958-1962.  

Premier SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, membre fondateur et rĂ©dacteur des statuts de la SociĂ©tĂ©  Universitaire europĂ©enne de recherches financières, SUERF, Paris, dĂ©nommĂ©e maintenant  « European Center for Studies on Money »1963-1966. Elu Honorary Member du SUERF en  2003.  

La SUERF, association Ă©trangère non lucrative, basĂ©e Ă  Paris, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1963, Ă  son  initiative, comme forum europĂ©en d’une centaine d’universitaires spĂ©cialisĂ©s en finance, et de dirigeants d’institutions bancaires et financières, cooptĂ©s. Elle a pour but d’informer ses  membres, du secteur public et du secteur privĂ©, d’encourager les discussions sur les  problèmes majeurs concernant la monnaie et la finance europĂ©enne, de financer et publier  des recherches originales, et de traduire et faire circuler les articles importants dans ces  domaines. Les directeurs des banques centrales les ont rejoints en 1969, pour assurer la  pĂ©rennitĂ© du SUERF.  

Conseiller pour la crĂ©ation de la FNEGE, la Fondation Nationale pour les enseignements de la  gestion des entreprises, et Membre du Conseil, 1968 et 1970-1973.  

La FNEGE a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1968 Ă  l’initiative de diffĂ©rents acteurs des Ministères de  l’Économie et des Finances, de l’Industrie et de l’Éducation Nationale, des Chambres de  Commerce et d’Industrie et du CNPF, et par application de la loi sur la formation  professionnelle de 1966. Lieu de dialogue entre le privĂ© et le public, entre les universitĂ©s,  les Ă©coles de commerce et les entreprises, elle a contribuĂ© Ă  promouvoir le dĂ©veloppement  d’enseignements et de recherches en gestion dans les universitĂ©s et les grandes Ă©coles  d’ingĂ©nieurs, l’expansion et la modernisation des programmes des Ă©coles de commerce,  ainsi que la crĂ©ation d’un corps enseignant permanent en soutenant l’envoi de futurs  enseignants comme boursiers dans des universitĂ©s amĂ©ricaines et canadiennes.  

Premier vice-prĂ©sident, membre fondateur de l’EIASM, European Institute for Advanced  Studies in Management, Institut EuropĂ©en d’études supĂ©rieures et de recherches en gestion,  Bruxelles, 1971-1990. Elu Honorary Fellow de l’EIASM en 1998.  

L’EIASM regroupe Ă  Bruxelles un rĂ©seau de plus de mille professeurs et experts  spĂ©cialistes dans le domaine de la gestion. La FNEGE a passĂ© un accord avec cet Institut  pour la formation doctorale en gestion, en Europe.  

Conseiller technique auprès du directeur gĂ©nĂ©ral des enseignements supĂ©rieurs pour la  gestion, 1969-1974.  

Membre Ă©lu du Conseil de la Maison des Sciences de l’Homme, MSH, depuis 1980 et  PrĂ©sident de la Commission des finances, depuis 1990.  

La MSH est une fondation publique, situĂ©e Ă  Paris, en vue de promouvoir les relations  internationales dans le domaine de la recherche en sciences humaines et sociales. Elle  coordonne plusieurs rĂ©seaux scientifiques internationaux. Elle travaille en liaison Ă©troite  avec le CNRS, le Ministère des Affaires Etrangères, l’EHESS, l’Ecole des Hautes Etudes  en Sciences Sociales, et de grands organismes Ă©trangers.  

Membre fondateur, membre du Conseil et Administrateur dĂ©lĂ©guĂ© aux relations universitaires d’ESMU, Centre EuropĂ©en pour le management stratĂ©gique des universitĂ©s, European center  for strategic management of universities, Bruxelles, 1986-1994 .  

Ce centre, a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1986, sous forme d’association scientifique internationale, en  CoopĂ©ration avec la CRE, ConfĂ©rence des Recteurs EuropĂ©ens de Genève, et la  CommunautĂ© europĂ©enne ; il dĂ©veloppait des projets avec la « Task Force Human  Ressources » de la Commission EuropĂ©enne, la Fondation EuropĂ©enne de la culture, et la  CRE : sĂ©minaires de recteurs du Nord et du Sud de l’Europe ainsi que d’Europe centrale,  Ă©tudes et confĂ©rences sur les politiques universitaires en Europe et, sur les mĂ©thodes de  gestion stratĂ©gique. La Commission lui a confiĂ© la gestion du programme COMETT, visant  au renforcement de la coopĂ©ration intra europĂ©enne entre l’industrie et l’universitĂ©, ainsi  que la gestion du programme SOCRATES d’échanges d’étudiants dans l’Union  EuropĂ©enne en collaboration avec l’Association de CoopĂ©ration AcadĂ©mique.

Recteur de l’UniversitĂ© internationale de langue française pour le dĂ©veloppement africain, Ă   Alexandrie d’Egypte, crĂ©Ă©e par la ConfĂ©rence des chefs d’Etats des pays francophones Ă   Dakar en 1988 et prĂ©sidĂ©e par le professeur, RenĂ©- Jean Dupuis, Concepteur, organisateur et  premier recteur : 1989-1991.  

PrĂ©sident de l’Institut EuropĂ©en de l’Education et des Politiques Sociales, crĂ©Ă© Ă  l’initiative  de la Fondation EuropĂ©enne de la Culture, Amsterdam- Paris, 1990-2001.  L’Institut, crĂ©Ă© au dĂ©but des annĂ©es 70 Ă  Paris, est un rĂ©seau d’universitaires et d’experts  de l’éducation et des politiques sociales ; il publie une revue internationale, en français et  en anglais, le Journal europĂ©en de l’éducation.  

PrĂ©sident du ComitĂ© Jean FourastiĂ©, fondation privĂ©e pour les Ă©tudes Ă©conomiques et la  communication, depuis 2004.  


Professeur agrégé de sciences économiques, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, il fut conseiller culturel auprès de l'Ambassade de France aux États-Unis, puis recteur de l'Académie de Paris et chancelier des Universités.

En 1976, il prend part à la création de la French-American Foundation[2].

Il prend une part active à la création et à la gestion d'organismes variés comme

  • l'institut d'administration des Entreprises d'Aix-Marseille
  • le Centre universitaire de Paris-Dauphine
  • la FNEGE : Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises
  • le centre EuropĂ©en de recherche en Management ( Bruxelles)
  • la SociĂ©tĂ© Universitaire EuropĂ©enne de recherches financières Ă  Paris
  • l'UniversitĂ© francophone Senghor pour le dĂ©veloppement de l'Afrique Ă  Alexandrie.

Expertises

Les expertises, essentiellement centrées sur le développement économique, la gestion stratégique des organisations et l’enseignement supérieur, ont contribué à élaborer une doctrine qui, à l’époque, a rencontré des résistances importantes, et dont le but était de transformer les systèmes et les acteurs afin de les préparer au défi d’une économie mondiale ouverte.

DĂ©veloppement Ă©conomique

Expert ou membre en tant que professeur agrégé d’économie spécialisé en économie financière, monétaire et d’entreprise auprès :

- de l’Agence européenne de productivité, puis de l’OECD, 1955-1980 ;

- des Communautés Européennes sur la libération des marchés des capitaux, 1962-2000 ;

- de la Caisse Nationale des marchés de l’État, 1960-1968 ;

- du Conseil Économique et Social, 1965;

- du Conseil du Progrès industriel du Ministère de l’industrie, 1967

- de la Commission nationale des Ententes et des positions dominantes du Ministère des Finances, en tant que membre de la Commission pour la défense de la concurrence, 1970-1975.

- du Commissariat général au plan, nommé par le Premier Ministre, président de la section sciences sociales du comité pour le développement de la recherche, 1980.

6-2 Les méthodes de formation à la direction des entreprises

Une fois la reconstruction très avancée, et la réduction partielle des droits de douane prévue pour 58 et 62, et totale en 68 dans le marché commun, il fallait développer, inventer et mettre en œuvre des méthodes modernes d’organisation, et former les cadres à la direction des entreprises.

La doctrine de P. Tabatoni a été conçue comme un système d’action collectif finalisé, auprès de l’OECE, devenue en 1961 l’OECD de 1956 à 1964, et auprès du Commissariat Général à la productivité dans le cadre de l’Agence Européenne de productivité, Paris,de 1956 à 1961. .

Elle peut se résumer ainsi :

1) la formation à la gestion emprunte aux autres sciences, mais a ses propres spécificités;

2) pour qu’elle s’affirme, il faut que soit développé un corps d’universitaires permanents, très liés à l’entreprise;

3) les universitaires doivent être formés par la recherche, fonder leur enseignement sur des recherches systématiques et avoir une approche pluridisciplinaire;

4) tous les étudiants en thèse doivent recevoir une formation pluridisciplinaire relative à la science des organisations, aux méthodes de recherche, à l’analyse des processus de changement et à certaines disciplines spécialisées;

5) la formation doit se développer en contact étroit avec les disciplines de base et leurs innovations : économie, sociologie, droit, histoire, psychologie, recherche opérationnelle, et contribuer à la recherche sur les processus de décision; elle doit adapter les méthodes américaines aux spécificités universitaires et européennes. C’est ainsi qu’a été orienté le projet de création de la FNEGE, en 1968.

6-3 Les méthodes de management stratégique de l’enseignement supérieur

En 1968, le fonctionnement des entreprises et de la société avait peu bougé depuis la guerre et demeurait autoritaire et technique au détriment des aspects humains. L’idée de fond était que l’enseignement de la gestion pouvait faire évoluer le fonctionnement des pratiques universitaires et celle des entreprises essentiellement au niveau européen. Il était nécessaire aux Européens de s’unir et de s’interroger sur l’identité européenne. Par leurs recherches, leurs formations, les débats qu’elles suscitent, les universités devaient aider à bâtir une Europe plus unie, en soulignant le bien commun. Les fondations et organismes internationaux cités soutenaient des projets relatifs à l’étude comparée des systèmes d’enseignement supérieurs.

Europe

- Expert à la fondation Université -Industrie, fondée en 1950 à Bruxelles, qui organisait des rencontres de recteurs belges et de chefs d’entreprise, sur l’évolution des méthodes de gestion en Europe et l’organisation de cet enseignement, 1955-1996. Ses efforts avec le président Gaston Deurinck ont conduit à la création en 1971 de l’Institut européen de recherche avancée en management, EIASM, avec l’aide de la fondation Ford qui a accepté d’allouer un million de dollars à l’Institut pour le démarrage.

- Expert pour l’UNESCO 1972- 1996.

En particulier, nommé : 1 ) représentant français au

Comité de l’UNESCO pour la région Europe, CEPES, Bucarest, 1972-1976 ;

2 ) représentant de la France, « plénipotentiaire », à la Conférence internationale de l’UNESCO sur l’équivalence des diplômes dans la région Europe, président de la Conférence de Nice, 1977 ;

3 ) membre du Comité consultatif du Centre européen pour l’enseignement supérieur, 1977-1981

4) rapporteur général de la Troisième Conférence des Ministres de l’éducation des États-Membres de la région Europe, à Sofia, 1980 ; auteur de rapports aux Conférences européennes de Leuwen, 1988, Sienna, 1991, Pisa, 1994.

- Expert sur les politiques de l’enseignement supérieur pour la Commission des Communautés Européennes, 1984-1994, en particulier rédaction du document de référence de la conférence de Pise, convoquée par la Commission en 1994 sur les responsabilités européennes des universités.

- Animateur scientifique du Centre Européen pour le Management Stratégique des Universités, ESMU, Bruxelles, 1986-1994.

- Expert auprès de la Conférence des Recteurs et Vice-chanceliers des universités européennes, CRE, Genève, pour la conception de programmes spéciaux, 1991-2002 : 1 )programme de « cohésion européenne », 1991-1994 ; 2 ) lancement du programme pilote d’évaluation institutionnelle des Universités proposé par la CRE pour aider ses membres à prendre conscience de leurs atouts et de leurs handicaps, face à des adaptations et ajustements nécessaires à la qualité de leurs prestations, dans les universités d’Utrecht, Porto, Goteborg,

1994-1995 ; 3 ) rédaction d’un guide stratégique dans des établissements d’enseignement supérieur ; 4 ) conceptions et communications aux colloques annuels, organisés à Berlin, Budapest, Pise, Prague, Thessalonique, ...

En France

Missions d’évaluation de plusieurs institutions universitaires :

- participation au groupe de travail sur le gouvernement des universités, du Comité national

d’évaluation des universités françaises dont les conclusions ont été publiées dans le rapport

annuel du Comité de 1991, et membre du Comité d’experts pour l’évaluation de l’Université

Paris Sorbonne en 1994- 1995 ;

- président du groupe d’évaluation interne de l’Université Paris-Dauphine, 1990-1991 ;

- président de la mission d’évaluation interne de l’Institut d’administration des entreprises de

l’Université d’Aix-Marseille III , 1992 ;

- président des trois concours d’entrée à l’ENA, année 1996 ; rapport d’évaluation sur le

concours.

Aux Etats-Unis

- Membre du Comité des trois « examinateurs » appartenant aux universités d’Oxford, Paris et

Tokyo, chargés d’évaluer l’évolution des enseignements supérieurs dans l’Etat de Californie,

USA, et d’en débattre au sein du Comité de l’Education de l’OECD, « Audit Education »,

1989-1990.

- Expert pour la CRE et la Fondation Charitable PEW, Philadelphie, 1990-1992 dans un dialogue poursuivi pendant 3 ans entre dirigeants d’universités européennes et américaines dans une table ronde transatlantique qui cherchait à dégager les conditions du renouveau de l’institution académique dans un monde où elle avait perdu ses monopoles d’enseignement et de recherche .

Evolution culturelle

- Président de la section « Sciences sociales » du Comité pour le développement de la recherche, du Commissariat Général au Plan, désigné par le premier ministre, 1980.

- Expert au Colloque de Knokke, organisé par la Fondation Université-Industrie de Belgique, sur la signification et les exigences du management stratégique dans l’université, rapport introductif, Cahiers ESMU, Bruxelles, 1986.

- Expert pour les Séminaires organisés par la Fondation Européenne de la Culture, et l’Institut Européen de l’Education et des politiques Sociales, Amsterdam-Paris, 1989- 2001, à la Fondation BBV, Bilbao, Madrid, et à la Fondation San Paolo, Turin.

- Etudes pour la Fondation BBV, Bilbao, 1993, sur l’identité européenne, publiées dans l’ouvrage collectif : « The next Europe », 1994.

- Président du séminaire organisé par la Fondation San Paolo, Turin sur la formation à la tolérance et aux valeurs éducatives, 1993-1994.

Publications et travaux

Livres

Etude théorique de la translation et de l’incidence des impôts, Thèse, université d’Aix en Provence, 1950, médaille d’or de l’université, subvention nationale de publication, 220 p.

« La rationalité économique des choix financiers dans la doctrine contemporaine des

finances publiques, ISEA, PUF, 1954, 128 p.

Economie financière, en collaboration avec H.Brochier, PUF, collection Thémis, 1959, 2ème édit. 1963, 630 p. ; traduction espagnole, Barcelone, 1960, 490 p.

Les systèmes de gestion : politiques et structures, en collaboration avec P.Jarniou, PUF, 1973, 233p.

La dynamique financière, en collaboration avec F.Roure, Editions d’Organisation, prix de l’Association nationale des Instituts d’administration des entreprises, mention spéciale de l’ordre des experts comptables français. 1988, 346 p.

Mémoire des monnaies européennes : du denier à l’euro, PUF, 1999, 287 p.

Innovation, désordre, progrès, Ed. Economica, 2005, 235 p. Cet ouvrage conduit une analyse très poussée sur les deux composantes paradoxales de toute innovation; les parties : Processus, rythmes, organisation, appropriation constituent un nouveau paradigme pour l’étude des systèmes d’innovation.

Articles et ouvrages collectifs

La liste ci-dessous ne comprend pas les commentaires de livres, textes de conférences, articles de journaux, interventions orales dans les colloques et dans les médias.

- Economie financière, économie monétaire et économie d’entreprise

« Le budget de 1951: une illusion d’orthodoxie financière », Revue algérienne de législation et de jurisprudence, Alger, 1951, 18 p.

« Concepts et méthodes dans l’analyse de l’incidence des impôts », Revue de sciences et législation financières, 1952, 22 p.

« L’imposition de gains et pertes en capital et ses conséquences économiques », Revue de science et de législation financières, 1954, 23 p.

« Note sur la politique monétaire de stabilisation aux Etats-Unis depuis 1950 », Revue Économique, sept. 1954, n°5, 16 p.

« La politique monétaire flexible aux Etats-Unis », Revue Économique, vol.6, n° 3, 1955, 9 p.

« The Federal Reserve System from 1945 to 1949”, Revue Économique, vol. 6, n°5, 1955, 3 p.

“Contrastes financiers de la récession 1953-1954 », Revue de sciences et législation financières, 1955, 13 p.

French bibliographic digest, Economics, La division culturelle de l’Ambassade de France, New-York, n° 17, série 2, mars 1956, 104 p.

“Les prévisions financières dans l’entreprise », in Le financement des petites et moyennes entreprises, Collection des centres universitaires d’Administration des entreprises, avec le concours du Commissariat Général à la Productivité, décembre 1956, 17 p.

« Le néoclassicisme monétaire aux Etats-Unis », in Problèmes monétaires, Revue Economique, juillet 1957, n°4, 49 p.

« Enquête sur les placements en Bons du Trésor dans les Bouches du Rhône », étude pour le Ministère des Finances, Annales de la Faculté de droit d’Aix-en Provence, n° 50, 1958, 40 p.

« Impasse budgétaire et impasse de trésorerie », Revue de la Chambre de Commerce de Marseille, 1958, 14 p.

Facteurs de la décision d’investissement en Europe, OECE, sept., 1960, 97 p.

La libération des mouvements de capitaux dans la Communauté européenne, rapport de 225

p. du comité d’experts, Communauté Economique Européenne, 1963, 70 p.

« Problèmes de l’organisation monétaire internationale », Revue d’économie politique, 1963,

79 p.

« Les relations entre budgets économiques et budgets financiers en France », in Les prévisions budgétaires dans le cadre des prévisions économiques et leurs adaptations, Congrès international de finances publiques, Varsovie, 1964, 30 p.

« Adaptation des structures administratives des entreprises aux exigences du monde de demain », Institut des Hautes études de Défense Nationale, 1964, 13 p.

« Les banques de développement en Grande–Bretagne », in Banques de développement dans le monde, Etudes comparatives, Dunod, 1965, 51 p.

« Structures financières et croissance économique », Centre d’études bancaires et financières, Bruxelles, 1966, 30 p.

« Foreign tax policies and economic growth in France », in Foreign tax policies and economic development, NBER, New-York, chapitre sur l’expérience française, dans l’analyse comparative des effets de la fiscalité sur la croissance économique aux Etats Unis et en

Europe, 1966, 61 p.

Étude des facteurs de la décision d’investissement en France, d’après les enquêtes d’opinion des chefs d’entreprises; Rapport français, ( sous direct. P.Tabatoni) en collaboration avec la direction des études économiques de l’INSEE, collection IAE Aix, 1967, 97 pages et

annexes.

« Analyse empirique des contraintes stratégiques de l’entreprise », in Économie de l’entreprise, ( sous direct. P.Tabatoni), Économie et Société, ISEA, Commissariat Général au Plan, Droz, mars 1968, T.II, n°3, avant propos 5 p. et synthèse 52 p.

« Le plan stratégique de l’entreprise face aux contraintes socio-politiques », Revue Le Management, février 1972, 7 p.

« La dynamique des normes dans les processus de planification stratégique », in I.Ansoff,

From strategic planning to strategic management, J.Wiley, New-York, 1976, 15 p.

« The market economies tack against the wind: Coping with the 70’s economic shocks », in

Industrial relations in a decade of economic change, publié par l’Industrial Relations Research Association, chap. de tête, J.Wiley, New-York, 1985, 40 p.

« La révolution fiscale aux Etats-Unis. Genèse et conséquences du code fiscal de 1986 », Commentaire, n°36, hiver 1986-87, 12 p.

« Californie: les défis du libéralisme », le Monde de l’éducation, déc.1988, 3 p.

Politiques financières des assurances en France, en collaboration avec F.Roure, FFSA, mai

1989, 91 p.

Notice sur la vie et les travaux d’André Piettre, Publications de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, ASMP, Juin 1996.

« L’incorporel comme ressource économique. Propos introductifs » in Le droit et l’immatériel, Archives de Philosophie du droit, tome 43, 1994, 4 p.

« John Law, la monnaie, l’Etat », Institut français d’administration publique, et ASMP, mars 2000, 11 p.

« La crise de 2000-2002 au cœur de la nouvelle économie aux Etats-Unis », tribune de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, ASMP, 2003, 10 p.

La crise du modèle d’innovation aux Etats-Unis, cahiers du CERPEM, université Paris-Dauphine, 2002, 57 p. et ASMP, 2003, 35 p.

« Droit de propriété, concurrence et innovation », Colloque de l’ASMEP, Fondation Singer-Polignac, ASMP, juin 2003, 6 p.

« Productivité, croissance économique, emploi », ASMP, décembre 2003, 5 p.

« Espace européen et espace mondial : un défi pour l’entreprise », IAE, Université Lyon III,

et ASMP, sept. 2004, 5 p.

« Regard sur les enjeux économiques et sociaux de la nouvelle Europe », in Les défis économiques et sociaux de l’Europe élargie, radio Canal Académie, ASMP, janvier 2005.

« Jean Fourastié, empiriste méthodique engagé », Comité Fourastié, ASMP, fév. 2005, 13 p.

LĂ©on Walras en France, ASMP, juin 2005, 2 p.

« Plaidoyer pour une globalisation bien tempérée », I.H.E. Nice, Novembre 2005, 15 p.

« Relations entre science, éthique et bien-être au sein des métiers du luxe », Talents 2005, ouvrage du Sommet du luxe et de la création, Carle.Rheims, novembre 2005, 5 p.

« Une globalisation bien tempérée », Commentaire, n°113, printemps 2006, 5 p.

7-2-2 Formation des cadres Ă  la gestion et Ă©valuations institutionnelles

« Réflexions sur les problèmes de la formation des cadres de l’industrie et du commerce aux Etats-Unis et en Europe», Conférence Internationale sur la Formation en Administration des Entreprises, 1958, 18 p.

Problèmes posés par la formation des dirigeants en Europe, Agence Européenne de Productivité, 1960, 20 p.

Réflexions sur l’évolution et l’orientation de la formation en administration des entreprises en

Europe et aux Etats-Unis, Conférence internationale sur l’éducation à la gestion des affaires, OECD, septembre 1960, Doc. A-1, 32 p.

Développement d’un corps enseignant en administration des entreprises, en collaboration avec N.Fisher, A.J. Vlerik, et R. Talpaert, OCDE, octobre 1962, 44 p.

Problèmes et perspectives de la formation et du perfectionnement à la direction des entreprises, dit rapport Platt, OECD, Paris, 1963, 106 p.

L’ouverture culturelle des formations d’ingénieur en Belgique, Fondation Université- Industrie, 1984, 3 p.

Rapport final d’évaluation de l’IAE de l’université Aix-marseille III, au président de l’université, 1992, 20 p. et annexes.

Rapport final d’évaluation de l’université Paris-Dauphine, publié par son Président le 20 janvier 1991, 20 p.

Rapport sur les 3 concours d’entrée à L’ENA, année 1996, en tant que président des concours externe, interne, et troisième voie, ENA, service concours et examens, avril 1997, 31 p. plus annexes 24 p.

« Pierre Tabatoni et l’introduction de la gestion en France », in Gérer et comprendre, entretien mené par Bernard Colasse et Francis Pavé, Annales des Mines, juin 1996, 14 p.

« La fondation de l’enseignement de la Gestion en France », in « L’enseignement de la gestion est-il capable d’innover?, GRESUP, Groupe de Réflexion sur l’Enseignement

Supérieur de la gestion, Les amis de l’Ecole de Paris, compte rendu rédigé par S.Lenfle, juin 1999, 10 p.

“Allocution de bienvenue au Jubilé des 50 ans de l’IAE d’Aix-en Provence », in “Innovation, Compétitivité, Croissance”, mai 2005, DVD, 50 ans, 27-05-2005, IAE d’Aix en Provence,

EQUIS, mai 2005, et texte de 3 p.

- Management stratégique des universités

« La conférence de Sofia: en marge du rapport », UNESCO, Perspectives, vol.XI, n° 2, 1981,

9 p.

Note d’orientation sur l’enseignement supérieur, Rectorat de Paris, avril 1982, 48 p.

Challenges to european universities in the 1980’s: the case for strategic management, Cahiers de la Fondation Université-Industrie de Belgique, Bruxelles, 1984, 24 p.

« Les universités dans l’Europe de l’an 2000 », Commentaire, n°26, 1984, 15 p. Cahiers du Centre Européen pour le management stratégique des universités, ESMU,

Bruxelles:

- Aide-mémoire sur les thèmes d’action stratégique, avril 1988, 12 p.

- L’évaluation dans le management stratégique, mai 1988, 10 p.

- Les étapes de l’évaluation stratégique des universités, février 1989, 11 p.

- Green paper on higher education challenges 1992, oct. 1989, 14 p.

L’évaluation institutionnelle stratégique : étape centrale du «management stratégique », CERPEM, Université Paris-Dauphine, et ESMU, Bruxelles, octobre 1988, 9 p.

« Finances, stratégies, performances dans l’université », in Le financement de l’enseignement supérieur, Revue française de finances publiques, 1989, 7 p.

L’innovation dans les universités, coordination du rapport de synthèse de 151 p. plus 38 p. d’annexes, Symposium des recteurs européens, Knokke-Heist, Belgique, ESMU, 1989, 20 p.

« Rapport des examinateurs et questions », in Examen des politiques nationales d’éducation : l’enseignement supérieur en Californie, en collaboration avec A.Halsey (Oxford), et

M.Nagai( Tokyo), Reviews of national policies for education, OCDE, Paris, mai 1989, 120 p.

« A l’aube d’une renaissance des universités européennes », in Higher education in the European Community towards the year 2000, introduction générale à la Conférence de Sienne, Commission des Communautés européennes, Ministère des universités et de la recherche scientifique et technologique, et Université de Sienne, Universitas Quadrini, (en anglais, italien, français), 1990, 10 p.

« Introduction à l’étude comparative du développement de l’enseignement supérieur dans quelques pays européens », en collaboration avec M.Voitrin et G. Neave, UNESCO, CEPES,

1991, 28 p.

« Enseignement supérieur et identité européenne », in Identité européenne, traditions et perspectives ; analyses et propositions pour le renforcement d’une Europe pluraliste, Presses universitaires européennes, Bruxelles, rédaction du Chapitre III, 1993, 31 p.

Un « audit institutionnel » européen, Cahiers du Centre Européen pour le management stratégique des universités, ESMU, 1993, 9 p.

« Evaluation et gestion des ressources dans les universités européennes », introduction au séminaire international, OECD, Paris, Programme IMHE, président des débats, 1993, 7 p.

« La formation des adultes dans les stratégies des universités », in L’enseignement en Europe, l’enseignement en Belgique. Analyses, bilan et perspectives, ULB, collection éducation, 1993,

7 p.

“Main issues in European Higher Education”, in The outlook for higher education in the European Community, rapport de synthèse, discussions et réponses au « Memorandum sur les principaux problèmes des enseignements supérieurs en Europe publié par la Commission en

1990 », European Community, Studies2, Bruxelles, 1993, 20 p.

« Education for citizenship », in The Next Europe ; An essay about alternatives and strategies towards a new vision of Europe, chap.V., Rapport au Club de Rome, Hanover, 1993, publié par la Fondation BBV, Madrid, 1993 ; trad. française, L’Europe prochaine, 1994, 20 p.

« Le rôle des fondations pour le renouvellement de l’éducation civique en Europe », Fondation BBV, décembre 1993, 8 p.

« The future of the universities in the european context”, ESMU, Utrecht, avril 1994, 10 p.

« Considérations sur les perspectives du développement des fondations d’utilité publique en Europe : le cas français », in Anàlisis y valoracion del proyecto de ley de fundaciones espanolas, Fondation BBV, ed. BBV, Bilbao, 1994, 7 p.

« Politiques universitaires : les méthodes d’évaluation stratégique des universités », in L’évaluation institutionnelle des universités : méthodes, Conférence des recteurs européens CRE-action, Genève-Budapest, septembre 1994, 15 p.

« A european institutional audit », CRE, septembre 1994, 8 p.

« La responsabilité européenne des Universités », en collaboration avec A. Barblan, the CRE Contribution, Commission européenne, Pise, novembre 1994, 5 p.

« The European Institute of Education and the building of Europe”, European Journal of education, vol. 30, n° 4, 1995, 13 p.

“Dialogue virtuel sur le management stratégique dans l’université », in Gestion novatrice de l’université, en collaboration avec A.Barblan, CRE-action, n° 109, 31 p.

« Aspects de la gestion des politiques de la qualité dans les universités », in Évaluation institutionnelle : stratégies de qualité, CRE-action, n° 107, 1996, 14 p. et 16 p.

“The practice of strategic management in universities”, en collaboration avec A. Barblan, in From urgency to strategy: the dilemna of university management, CRE/ La Sapienza workshop for Western CIS member universities, mars 1997, 18 p.

La reforme des universités en Europe, dans une éducation pour le XXIe siecle, Publications de l’institut de France, 1997.

Strategic management in universitie’s international development, en collaboration avec J.Davies et A.Barblan, European Association of Universities, EUA, Cahiers de la CRE, Genève, 1997, 65 p et annexes 38 p.

« Normes institutionnelles et valeurs sociales dans les universités européennes », in Le rôle public de l’université, actes de la 11ieme assemblée générale, Berlin, , CRE-Action, 1998, 3 p.

Principes et pratique du management stratégique dans l’Université, en collaboration avec A. Barblan, CRE Guide n° 2, t.1, Juin 1998, 72 p.

« Note sur le paradoxe dans le management stratégique » in Entre systémique et complexité, chemin faisant, PUF, Paris, 1999, 10 p.

Dynamique d’un paradoxe, Éducation et management, février 2000, 2 p.

- Protection de la vie privée

La demande et les politiques de données personnelles dans l’entreprise, groupe d’études « Société d’information et vie privée », Académie des sciences morales et politiques, ASMP, rapport introductif, 1999.

« Internet et la protection de la vie privée », Commentaire, n° 89, printemps 2000, 10 p.

« Vie privée et management de l’information », in Vers le e-management, Revue française de gestion, n°129, 2000, 9 p.

« Valeurs et intérêts : paradoxe de la protection de la vie privé dans la société d’information », revue de Sciences de gestion, et ASMP, février 2001, 17 p.

« La vie privée dans nos sociétés d’information: Paradoxes », A.M.O.P.A., n° 152, avril 2001, 5 p.

“Avant-propos », et « Stratégies de l’information », in La protection de la vie privée dans la société d’information, l’impact des systèmes électroniques d’information, coordination de 2 ouvrages : t. 1 de 65 p. et t. 2 de 59 p., Cahiers des Sciences Morales et politiques, PUF, 2000, 5 p et 9 p.

« Introduction et Stratégies de la privacy aux Etats-Unis », et « La dynamique des systèmes de protection », in La protection de la vie privée dans la société d’information, l’impact des systèmes électroniques d’information, coordination des tomes 3, 4 et 5, de 385 p., Cahiers des

Sciences Morales et politiques, PUF, 2002, 21 p. et 26 p.

“Introduction” et « Privacy policies in the USA : self regulation and the dynamics of information markets”, in Privacy protection in the information society, Annual report, ALLEA, All European Academies , European Federation of National Academies of Sciences and Humanities, 2002, 24 p. et 17 p.

- Economie politique internationale

« Union monétaire européenne et union politique », in Les données nouvelles de la sécurité en Europe : l’impact de la réunification allemande », Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, 1992, 9 p.

« Pour un GATT bien tempéré », in Du Gatt et des hommes , Géopolitique, n°41, 1993, 5 p.

« Globalisation et ordre économique : le rôle des alliances stratégiques industrielles », in Quel nouvel ordre mondial ? Mythes et réalité, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la

Sécurité internationale, 1994, 9 p.

« L’interdépendance des droits économiques et sociaux entre pays développés et pays en développement », Académie du Royaume du Maroc, 1994, 7 p.

« Paix sécuritaire et paix structurelle : la doctrine économique et sociale de l’O.N.U. », in Entre guerre et paix : demain l’O.N.U.?, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, 1995, 9 p.

« L’économie et la paix au Moyen Orient », in Comment va la Paix ?, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, 1996, 13 p.

« Globalisation et ordre économique : le rôle des alliances stratégiques industrielles », in l’OTAN dans le système international de sécurité, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, 1997 et 9 p.

« La mondialisation : idée juste, idée fixe, idée vague ? », in Mondialisation et sécurité internationale, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, mars 1998,

10 p.

« Crises monétaires et crises de société, rapport introductif », in Crises et sécurité internationale, in Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, mars 1999, 9 p.

« Réguler la mondialisation : utopie de la sécurité collective économique », in Gouvernance et sécurité internationale, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, et ASMP, mars 2001, 14 p.

« Note sur l’économie du terrorisme, après les attentats du 11 septembre 2001 », in Le monde après le 11 septembre 2001, Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, et ASMP, Mars 2002, 6 p.

« L’économie dominante américaine est-elle contestable ?», in Bulletin de l’Académie de la Paix et de la Sécurité internationale, et ASMP, 2003, 18 p.

« Regard sur les enjeux économiques et sociaux de la nouvelle Europe », in Les défis économiques et sociaux de l’Europe élargie, radio Canal Académie, ASMP, 2005

Il a publié : « Innovation, Désordre et Progrès », livre d'économie et d'organisation qui propose un schéma du phénomène d'accumulation des innovations technologiques, économiques et sociales, organisationnelles, culturelles et institutionnelles. À partir de faits passés et contemporains est expliquée en 4 parties la dynamique de leurs inter-relations : Processus, Rythmes, Organisation, Appropriation.

Distinctions

Elu membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques ; section Economie, Finance, statistiques, Institut de France, Paris 1995.

Elu membre correspondant de la Real Academia de Ciencias Morales y Politicas, Madrid,

2001.

Doctorat Honoris causa

Université libre de Bruxelles, Belgique, 1965.

Université de Waseda, Japon, 1978.

Université de Liège, Belgique, 1988.

Université de Sussex, Grande-Bretagne, 1989.

Université de Northwestern, USA, 1993.

École Supérieure de Management de Coblenz, République fédérale d’Allemagne, 1999.

DĂ©corations :

- Françaises :

Chevalier de l’ordre du mérite industriel et commercial

Chevalier de l’Ordre de l’Economie Nationale

Officier de la Légion d’honneur

Commandeur de l’ordre des Palmes Académiques

- Etrangères :

Commandeur de l’Ordre de Léopold de Belgique

Commandeur de l’Ordre pour le Mérite de la République fédérale d’Allemagne

Commandeur de l’Ordre National de la Côte d’Ivoire

Autres distictions :

Award for outstanding Contribution to International Exchange for the Council on International Exchange, 1988.

Honorary Fellow of EIASM, the European Institute for Advanced Studies in Management, 1998.

Honorary Member of the SUERF, the European Center for Studies on Money , 2003.

Membre coopté par le club “Le siècle” pendant plus de 20 ans.

La bibliothèque de l'Université Dauphine porte son nom, avec pour devise sa phrase : “La mission culturelle de l'université et de donner du sens, de la cohérence et des perspectives aux évènements ; elle doit exercer les esprits à la vérité, à la discussion et à la tolérance." Il avait fait attribuer à la bibliothèque le statut de CADIST, ce qui lui a permis de devenir partenaire de la BNF, puis de rejoindre le Consortium NEREUS.

Notes et références

  1. Notice d'autorité sur le site idref.fr
  2. « Statuts officiels - French-American Foundation - France - Advancing Dialogue Between French & American Leaders », sur French-American Foundation - France (consulté le ).
  3. (en)Honorary Doctorates,Prize and Awards, Waseda University, consulté sur www.waseda.jp le 19 septembre 2012

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.