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Pierre-Marie-Magdeleine Cortois de Balore

Pierre Marie-Magdeleine Cortois de Balore (, Dijon - , Polisy) est un prélat, évêque de Nîmes, et un homme politique français, député du clergé aux États généraux de 1789.

Pierre-Marie-Magdeleine Cortois de Balore
Image illustrative de l’article Pierre-Marie-Magdeleine Cortois de Balore
Mgr Cortois de Balore, évêque de Nîmes, député du clergé
Biographie
Naissance
Dijon
Décès
Polisy
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Évêque de Nîmes
–
Évêque d'Alais
–
Autres fonctions
Fonction laĂŻque
Député du clergé aux Etats généraux

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Il est le fils de Claude-Antoine Cortois-Humbert, co-seigneur de Quincey et de Anne de Mussy. Le frère de Gabriel Cortois de Pressigny, évêque de Saint-Malo puis archevêque de Besançon et le neveu de Gabriel Cortois de Quincey, évêque de Belley[1].

Ordonné prêtre, il devient abbé de Vie puis devient en 1776 évêque d'Alais, confirmé le 20 mai et consacré en juin par François-Joseph-Emmanuel de Crussol d'Uzès, évêque de La Rochelle. Il achève les travaux de la cathédrale, et fait établir des digues contre les crues du Gardon d'Alès[2]. Nommé évêque de Nîmes en 1784, il est élu le par la sénéchaussée de Beaucaire député du clergé aux États généraux. Il se rapproche alors du tiers état et approuve l'hypothèque des biens du clergé. Il déclare cependant le à la tribune de l'Assemblée « Nos sacrifices, offerts à la nation, seront pour nous la plus grande jouissance. Attendez tout de nos privations personnelles ; mais n'espérez rien du patrimoine des pauvres et de celui des autels. » S'étant modéré, il prit successivement position, en faveur des catholiques de Montauban, les catholiques de Nîmes dont il dit que leurs délibérations n'étaient « ni inconstitutionnelles ni injurieuses pour l'Assemblée nationale » et contre la nomination comme évêque constitutionnel à Nîmes de l'abbé Dumouchel, protégé de Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne[3].

Membre de l'Académie de Nîmes sous l'Ancien Régime, il retrouve son siège après sa recréation[4].

Il quitte ensuite la France pour s'exiler à Zurich, où il vit dans la pauvreté. Il revient en France lors du concordat de 1801 et renonce à l'évêché de Nîmes. Il se retire ensuite à Polisy, où il meurt à l'âge de 76 ans.

Notes et références

  1. Aimé Vingtrinier, Revue du Lyonnais. Recueil Historique et Littéraire(Troisième Série), tome XV, p. 131.
  2. Armand Jean, Les Ă©vĂŞques et les archevĂŞques de France depuis 1682 jusqu'Ă  1801, Paris et Mamers, 1891 p. 258.
  3. Armand Jean, Op.cit, p. 272.
  4. Christiane Lassalle, « Histoire de l'occupation des fauteuils », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LXXXVII, 2014, p. 146.

Sources

Voir aussi

Bibliographie

  • Éloge de Pierre-Marie-Magdelaine Cortois de Balore, ancien Ă©vĂŞque de Nismes, membre non-rĂ©sidant de l'AcadĂ©mie du Gard, dans Notice des travaux de l'AcadĂ©mie du Gard , 1822, p. 538-551 (lire en ligne)

Articles connexes

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