Pierre-André Le Suire
Pierre-André Le Suire, né à Rouen le , est un peintre en émail français.
Pierre-André Le Suire
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Biographie
Il est de la famille de Louis-Antoine-Bernard Le Suire, l'aîné, premier peintre de la duchesse de Kingston et de l'Impératrice Catherine II de Russie et de Robert-Martin Lesuire, homme de lettres, qui sont ses oncles paternels.
Il était selon son fils Théodore[1], ancien sous-directeur de la Manufacture de Sèvres[2], agréé de l'Académie royale de peinture[3] et pensionnaire de l'état.
Sa femme est Justine de Corranson, née à Paris en 1753. On trouve son nom dans le Livret du salon de 1791[4].
Il y a très peu de documents concernant leur existence, et leurs œuvres artistiques.
Ĺ’uvres
Une suite de miniatures appartient aux Musées de Laval[5].
Bibliographie
- Tancrède Abraham. Pierre-André Le Suire et Marguerite Antoinette Justine Corranson, miniaturistes. Éd. L. Moreau, 1892
Notes et références
- Né à Paris. Il est mort à Laval, le 30 juillet 1848, vérificateur de l'enregistrement et des domaines. Le Musée de Laval possède des deux artistes de jolies miniatures, entre autres le portrait d'André Le Suire par sa femme et le portrait de celle-ci par son mari. La bibliothèque municipale de Laval possède également le théâtre manuscrit de Martin-Robert Le Suire, frère d'André, ancien oratorien et secrétaire du duc de Parme, mort à Paris le 17 avril 1815.
- Dans l'analyse des registres et des archives de Sèvres, dans les longues listes des directeurs, employés, artistes décorateurs, publiée par Champfleury, nous ne trouvons pas trace de Le Suire.
- On ne trouve pas dans les listes d'académiciens et d'agréés, reproduites dans les Archives de l'art français, le nom de Le Suire.
- (réimpression Guiffrey) n° 467, « cadre de miniatures, par Madame Le Suire, née de Corranson. »
- Daniel Œhlert, conservateur du musée d'Archéologie de Laval a acquis, à la vente d'un amateur de Laval, M. Bourgneuf, une suite de miniatures et d'émaux dont le plus grand nombre sont signés Le Suire ou Justine de Corranson. M. Bourgneuf les possédait depuis de longues années et les avait achetés à une vieille servante de M. Théodore Le Suire, né à Paris, paroisse de Saint-Barthélémy, et mort à Laval vers 1840, vérificateur de l'Enregistrement et des Domaines.
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