Physiologue de l'exercice
Le terme physiologue de lâexercice, ou physiologiste de lâexercice, vient du grec ancien ÏÏÏÎčÏ, phĂœsis (« nature »), et λÏγοÏ, logos (« Ă©tude »), et regroupe les spĂ©cialistes, aux profils variĂ©s, de la physiologie de lâexercice physique.
Présentation
Le terme « physiologue de lâexercice » est prĂ©sent dans les mĆurs et est bien dĂ©fini dans le paysage anglophone : Voir Exercise physiology. Les sources pertinentes se retrouvent ainsi principalement en langue anglaise. Il sâagit en particulier, pour les Ătats-Unis et lâAustralie, dâune profession de santĂ© connexe et jouissant dâune identitĂ© professionnelle propre et en essor [1], mais diffĂ©renciĂ©e de celle de « physiotherapist », câest-Ă -dire de « kinĂ©sithĂ©rapeute » pour la France, pour lesquels les notions de thĂ©rapie manuelle ou de rĂ©Ă©ducation en situation pathologique de par leur appartenance Ă la sphĂšre paramĂ©dicale, restent centrales. Les similitudes sont significatives dans la mesure oĂč le physiologue de lâexercice et le physiothĂ©rapeute, utilisent des outils communs dans lâĂ©valuation, la prĂ©vention et Ă©ventuellement le traitement de diverses problĂ©matiques dâordre physique. A savoir les deux Ă©lĂ©ments qui dĂ©terminent le cĆur de lâactivitĂ© du physiologue de lâexercice :
- les ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© (APAS). Ces activitĂ©s physiques adaptĂ©es de santĂ© sont lâoutil de prĂ©dilection du physiologue de lâexercice, en tant que moyen de prĂ©vention et de soulagement des douleurs, quand bien mĂȘme leurs interventions se situent, dans ou hors du champ paramĂ©dical. La frontiĂšre reste extrĂȘmement tĂ©nue, notamment en fonction de la formation et des affinitĂ©s du physiologue de lâexercice. Ces outils au service de la prĂ©vention voire du soulagement des douleurs sont utilisĂ©s au quotidien par le professionnel, ceci notamment, dans la prise en charge des Troubles Musculosquelettiques.
- Les ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es (APA). Moins directement associĂ©es au champ pathologique, les ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es sâexercent de façon gĂ©nĂ©rale, en vue du maintien dâune bonne santĂ©, dâun reconditionnement (rĂ©entrainement) Ă lâeffort, voire dâune recherche de performance (voir physiologie sportive). Elles sont parallĂšlement reconnues en tant que levier actif, en faveur dâune rĂ©duction de la mortalitĂ© associĂ©e Ă une meilleure qualitĂ© de vie [2] face aux affections cardiovasculaire et rhumatismale.
Sorties du caractĂšre concret de ces ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es, les modalitĂ©s de pratique et les formations des professionnels qui exercent en France ou Ă lâinternational prĂ©sentent des spĂ©cificitĂ©s fortes, ne permettant pas une transposition de la dĂ©finition dâ « exercise physiologist » au contexte français.
Sport, santé ou pathologie, de quoi parle-t-on ?
Lorsque lâaccent est mis sur les notions de santĂ© et de pathologie, une acceptation plus spĂ©cifique apparaĂźt chez certains auteurs anglophones en tant que "health exercise physiologist" ou "clinical exercise physiologist" [3] et [4].
Ce distinguo entre performance ou question de santĂ© voire problĂ©matiques pathologiques, en physiologie de lâexercice, peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e dâaprĂšs de nombreux modĂšles. Le Laboratoire de Biologie de lâExercice pour la Performance et la SantĂ© (UniversitĂ© dâEvry Val dâEssonne) propose depuis , trois axes. « Homme entraĂźnĂ© » ; « Homme fatiguĂ© » ; « Homme blessĂ© ».
Entre rupture sĂ©mantique et idĂ©e de transversalitĂ©, un large champ dâaction apparaĂźt dans la fonction de physiologue de lâexercice. D'autres modĂšles existent: nombreux, un examen distinct doit en ĂȘtre l'objet.
Le versant touchant Ă la santĂ© bĂ©nĂ©ficie dâune attention croissante : les activitĂ©s physiques associĂ©es Ă cette notion de santĂ© Ă©tant particuliĂšrement plĂ©biscitĂ©es par les autoritĂ©s compĂ©tentes [5], notamment en raison du constat de dĂ©gradation des indicateurs de santĂ© en France.
Formations en France : qui sont les physiologues de lâexercice ?
Des professionnels de diffĂ©rents horizons exploitent dans leur activitĂ© quotidienne ces outils (APA et APAS), et pourraient donc se revendiquer physiologues ou physiologistes de lâexercice. Ceci non pas dans un contexte dâabsence dâaccrĂ©ditation en la matiĂšre, mais face Ă la pluralitĂ© des diplĂŽmes et certifications qui sâen rĂ©clament.
- Les kinĂ©sithĂ©rapeutes, utilisent rĂ©guliĂšrement les ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© en tant quâoutils Ă visĂ©e curative pour leurs patients. Ils jouissent de compĂ©tences spĂ©cifiques ainsi que dâune reconnaissance administrative en matiĂšre de prise en charge dans un contexte pathologique, leurs patients bĂ©nĂ©ficiant gĂ©nĂ©ralement dâun remboursement des sĂ©ances par la sĂ©curitĂ© sociale.
- Les titulaires de lâUnitĂ© de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des ActivitĂ©s Physiques et Sportives (UFR STAPS) profitent dâune expertise particuliĂšre, notamment via les mentions ActivitĂ© Physique AdaptĂ©e et SantĂ© (APA-S), Ăducation et MotricitĂ©, (EM)EntraĂźnement Sportif (ES). Ils sont titulaires dâune Licence, dâun Master, voire dâun Doctorat universitaire. Ceci leur permet dâoccuper une place centrale dans le secteur de la recherche avec prĂšs dâune quarantaine dâuniversitĂ©s.
- LâĂ©ducateur sportif est titulaire dâun Brevet Professionnel de la Jeunesse, de lâĂducation Populaire et du Sport (BPJEPS). Les mentions enseignĂ©es peuvent ĂȘtre les ActivitĂ©s Physiques pour Tous, les ActivitĂ©s de la Forme, ActivitĂ©s Physiques pour Tous Ă dominante Sport et SantĂ© (liste non-exhaustive). Sâils se revendiquent parfois « professionnels de la santĂ© ou professionnels de la bonne santĂ© » dans leur communication, il convient de les distinguer des « professionnels de santĂ© » (mĂ©decins, etc.) dĂ©pendant des sphĂšres mĂ©dicale ou paramĂ©dicale. Ils concentrent des compĂ©tences diversifiĂ©es en matiĂšre dâactivitĂ©s physiques et sont prĂ©sents dans de multiples cadres ainsi quâau contact dâune population particuliĂšrement hĂ©tĂ©roclite.
- Le mĂ©decin du sport. Orienter ses patients vers les mouvements adaptĂ©s Ă visĂ©e prĂ©ventive et curative constitue lâun des sous-chapitres de son exercice. Il est titulaire dâun diplĂŽme dâĂ©tudes spĂ©cialisĂ©es complĂ©mentaires de mĂ©decine du sport de deux ans qui suit le diplĂŽme dâĂ©tudes spĂ©cialisĂ©es obtenu Ă la fin de lâinternat. Il dispose dâune autoritĂ© diagnostique, aujourdâhui partagĂ©e avec le kinĂ©sithĂ©rapeute pour lequel il rĂ©dige dâailleurs les ordonnances.
- Parmi les médecins, il convient de citer le médecin spécialisé en rhumatologie. Les Activités Physiques Adaptés constituant une pratique émergente de son activité [6].
- Les ostĂ©opathes, proposent de la mĂȘme façon, des solutions en termes dâActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© Ă destination de leurs patients [7]. Leur apport, dâun professionnel Ă lâautre, peut ĂȘtre trĂšs diffĂ©renciĂ©, tant les enseignements diffĂšrent entre les Ă©coles, en France ou Ă lâinternational.
Le cadre dâexercice et la nature des compĂ©tences des physiologues de lâexercices, utilisateurs des ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es ou des ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© apparaissent riches et variĂ©s. Sâils ont ainsi en commun, un Ă©ventail de connaissances Ă propos du corps humain et des intĂ©rĂȘts des ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© sur la physiologie de lâhomme en mouvement, il convient de noter que dâimportantes diffĂ©rences existent entre ces acteurs de la santĂ© tel que le volume horaire par matiĂšre lors des formations, ou le niveau de qualification (allant de I Ă IV)[8].
De par leurs spĂ©cificitĂ©s, les identitĂ©s diffĂšrent, tant en matiĂšre de connaissance que dâaction. Le physiologue de lâexercice, caractĂ©risĂ© par ses compĂ©tences spĂ©cifiques, rencontre pourtant des publics variĂ©s. Les besoins spĂ©cifiques des pratiquants ou des patients apparaissant tout autant dans les salles de sport que dans les cabinets de santĂ©. Aussi, lâĂ©tendue des prĂ©rogatives de lâun ne sâobserve sans un regard Ă la fois collĂ©gial et bienfaisant sur les prĂ©rogatives de lâautre, notion axiale de la caractĂ©risation du physiologue de lâexercice.
Reconnaissance et accréditation
Lâexercice de la "profession" de physiologue de lâexercice ne bĂ©nĂ©ficie pas, en France, dâune reconnaissance Ă part entiĂšre, la pluralitĂ© des formations composant le paysage français. La question des rĂ©alitĂ©s de santĂ© sur le terrain fait dĂ©bat. La reconnaissance acquise de la profession de physiologue de lâexercice sâobserve Ă lâinternational et profite de contours identifiables. A titre dâexemple, les physiologistes de l'exercice en Australie doivent ĂȘtre accrĂ©ditĂ©s par "Exercise and Sports Science Australia" (ESSA). Les Etats-Unis dĂ©pendent quant Ă eux, de lâ "American college of sport medecine" [9]. Cette reconnaissance distingue trois spĂ©cialisations, Ă savoir, Personal Trainer, Group Exercise instructor et Exercise physiologist. Au sein de la francophonie, câest auprĂšs de la SociĂ©tĂ© canadienne de physiologie de l'exercice (SCPE) que se rencontrent les physiologistes de lâexercice, en tant que spĂ©cialistes de la condition physique, de la performance et de la santĂ© [10]. Les difficultĂ©s relatives Ă la question de la reconnaissance en France, sâillustre particuliĂšrement dans le choix et lâemploi des termes employĂ©s : Le physiologue de lâexercice, "Ă©ducateur sportif" par exemple, sera responsable de la prise en charge de "pratiquants", alors que le physiologue de lâexercice "kinĂ©sithĂ©rapeute" ou le "mĂ©decin du sport" aura la gestion de "patients". Sur le terrain, la frontiĂšre reste bien mince, tant lâexercice ne peut se dĂ©faire des difficultĂ©s individuelles, Ă©ventuellement dâordre pathologique, quâil sâagisse de la personne ĂągĂ©e, du sportif de haut-niveau ou de tout Ă chacun. Lâensemble des intervenants Ă©volue ainsi de fait, en lien avec des questions de santĂ©, Ă©ventuellement pathologiques. Un second exemple sâintĂ©resse aux termes "rĂ©adaptation" et "rĂ©Ă©ducation". Les ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es et plus spĂ©cifiquement les ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© peuvent participer, dans les rĂ©alitĂ©s de terrain, aux objectifs de rĂ©Ă©ducation ou de rĂ©adaptation, quels que soient leurs cadres dâexercice. Lâemploi de ces termes, en matiĂšre de communication lĂ©gale, reste nĂ©anmoins la prĂ©rogative du mĂ©decin et du kinĂ©sithĂ©rapeute. Le physiologue de lâexercice Ă©volue Ă la fois dans le respect et le dĂ©passement de ces clivages, Ă©tant caractĂ©risĂ© par la mise en avant des transversalitĂ©s et complĂ©mentaritĂ©s existantes entre les diverses pratiques professionnelles en matiĂšre dâActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es ou dâActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ©.
Le physiologue de lâexercice et la santĂ©
La physiologie de lâexercice-santĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une section de la physiologie de lâexercice. Elle sâintĂ©resse aux liens entre activitĂ©s physiques adaptĂ©es de santĂ© (APAS) et problĂ©matiques physio-pathologiques, avec pour mission lâĂ©valuation (anamnĂšse) de chaque situation afin de prĂ©venir voire de traiter ces problĂšmes. Cette anamnĂšse ou bilan initial reste la prĂ©rogative du mĂ©decin ou du kinĂ©sithĂ©rapeute. Elle Ă©tudie et adopte Ă titre dâexemple, une stratĂ©gie prĂ©ventive face aux impacts du manque dâactivitĂ© associĂ©s Ă des risques cardiovasculaires, en dâautres mots dans lâapprĂ©hension du processus de dĂ©conditionnement Ă lâeffort [11].
Le physiologue de lâexercice est ainsi capable dâidentifier et de communiquer la meilleure rĂ©ponse possible au cas-par-cas. Cette capacitĂ© Ă individualiser ses propositions dâexercice pour lâĂ©laboration dâune stratĂ©gie pertinente, prĂ©suppose des connaissances solides spĂ©cifiques en matiĂšre de physiologie, dâanatomie, de biomĂ©canique, de connaissance des activitĂ©s physiques.
Elle suppose aussi et surtout un acte conjoint entre les physiologues de lâexercice, professionnels de santĂ© et non-professionnels de santĂ©, dans lâĂ©laboration, la validation jusquâĂ lâapplication de terrain de ces stratĂ©gies.
Les rĂ©ponses, adaptatives, sont riches et variĂ©es : de la prescription dâun cours d'exercices de fitness, de rĂ©Ă©ducation en cabinet paramĂ©dical, de Pilates ou de Yoga pour les plus connus, de routines d'exercices Ă domicile ou dâun programme trĂšs ciblĂ© en salle de sport. Dans ce contexte, les physiologues de lâexercices inquiets des bonnes pratiques, orientent leurs pratiquants et patients vers les solutions les plus adaptĂ©es Ă leur situation spĂ©cifique. Selon lâAgence RĂ©gionale de SantĂ© et le ministĂšre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, la nĂ©cessitĂ© du dĂ©veloppement des bonnes pratiques et de la promotion des ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ© concerne particuliĂšrement les personnes caractĂ©risĂ©es par les "besoins particuliers" Ă©numĂ©rĂ©s ci-aprĂšs [12] : ĂgĂ©e de plus de 65 ans, Ă domicile et en Ă©tablissement, HandicapĂ©e (dĂ©ficience motrice ou intellectuelle), Porteuse de pathologies chroniques (diabĂšte, obĂ©sitĂ©, maladies cardiovasculaires), Souffrant ou ayant souffert d'un cancer, En situation de prĂ©caritĂ©.
Un champ de recherche plébiscité
La physiologie de lâexercice Ă forte connotation de santĂ©, se distingue en tant que discipline de recherche qui apprĂ©hende les performances physiques humaines et au sein de laquelle, lâexercice quoi quâassimilĂ© Ă une forme de mĂ©dicament [13] et [14], reste finalement un moyen, voire une thĂ©rapeutique non-mĂ©dicamenteuse. Ce champ de recherche occupe une place de choix en France dans le cadre de la facultĂ© de mĂ©decine. Il est depuis peu investi par les kinĂ©sithĂ©rapeutes sâorientant vers un doctorat en Sciences de la Vie et de la SantĂ© et historiquement par les Ă©tudiants, Professeurs et MaĂźtres de ConfĂ©rence de lâUnitĂ© de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des ActivitĂ©s Physiques et Sportives optant pour la mention ActivitĂ©s physiques AdaptĂ©es et SantĂ© (liste non-exhaustive).
Lorsque lâon considĂšre la physiologie de lâexercice ne se centrant pas sur des problĂ©matiques dâordre pathologique, lâUnitĂ© de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des ActivitĂ©s Physiques et Sportives, Ă travers ses laboratoires universitaires gĂ©nĂšre de nombreuses publications. Ces publications constituent un potentiel de ressources informationnelles pour le physiologue de lâexercice dans et hors des champs mĂ©dical et paramĂ©dical, aucune sphĂšre nâĂ©chappant aux problĂ©matiques de santĂ©. La question de la "collĂ©gialitĂ© de terrain" entre les physiologues de lâexercice se pose.
Lâenjeu de la coopĂ©ration : des acteurs-santĂ© complĂ©mentaires
La dimension coopĂ©rative entre les physiologues de lâexercice appartenant aux sphĂšres mĂ©dicales, paramĂ©dicales et ceux provenant dâautres formations ne se manifeste encore que peu en France.
A titre dâexemple, lâopportunitĂ© pour certains physiologues de santĂ© tels que les Ă©ducateurs sportifs, les titulaires dâune licence de lâUFR STAPS mention APA (liste non-exhaustive) de prendre en charge des patients reconnus atteint dâune Affection de Longue DurĂ©e reste en rĂ©alitĂ© marginale, car non couverte par un remboursement de la SĂ©curitĂ© Sociale. Le bĂ©nĂ©fice de ces prises en charge est aujourdâhui connu et publiĂ© [15]. DĂšs lors, lâauto-financement de sĂ©ances par les particuliers pour leur santĂ© via les activitĂ©s physiques semble ĂȘtre une orientation mais peine Ă entrer dans les mĆurs. ParallĂšlement, lâentreprise, est davantage mise face Ă ses responsabilitĂ©s sociĂ©tales dans la prise en compte du capital santĂ© via lâexercice[16] physique , les Troubles Musculosquelettiques Ă©tant responsable de 91 Ă 98% des maladies professionnelles selon des secteurs [17]. Les enjeux associĂ©s Ă ces chiffres sont Ă la fois ceux de lâĂ©conomie et de la qualitĂ© de vie. Lâemploi adĂ©quat des ActivitĂ©s Physiques AdaptĂ©es de SantĂ©, vecteur dâautonomie et de considĂ©rations individuelles est un levier encore sous-utilisĂ©.
Si les prĂ©rogatives respectives des physiologues de lâexercice sont souvent bien connues et parfois revendiquĂ©es, les dimensions complĂ©mentaire et transversale de leurs pratiques et des espaces quâelles occupent peinent Ă ĂȘtre citĂ©es. DĂ©passer les corporatismes, savoir caractĂ©riser au mieux les pratiques professionnelles dans lâintĂ©rĂȘt des publics abordĂ©s, et surtout, travailler Ă lâĂ©laboration de modĂšles normĂ©s communs devient dĂšs lors, le fondement de la description du physiologue de lâexercice.
Article connexe
Notes et références
- « American Society of Exercise Physiologists :: Journal of Professional Exercise Physiology », sur www.asep.org (consulté le )
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