Philopatrie
La philopatrie est la tendance de certains individus à rester ou à instinctivement revenir à l'endroit où ils sont nés, pour se reproduire (sur terre, ou sous l'eau). Ce phénomène qui a été observé chez de nombreux vertébrés[1] est important à prendre en compte pour la protection de certaines espèces en danger de disparition, comme certains requins, et notamment pour les grands migrateurs qui peuvent en outre être vulnérabilisés par une dégradation de leurs corridors biologiques.
Étymologie
Ce nom provient du grec philos, se traduisant par « aimer », et du latin patria, se traduisant par « pays du père »[2].
Vulnérabilité spécifique
Ces espèces sont particulièrement vulnérables à certains changements (souvent anthropiques) de leur environnement. Même si le milieu ne leur convient plus, par ce qu'il s'est dégradé ou parce qu'occupé par une espèce invasive, ils vont continuer à chercher à s'y reproduire, avec alors un mauvais succès de reproduction, ce qui peut conduire à une régression ou extinction de l'espèce.
Notes
- Caroline Ash, Sharks Love Their Country, Mol. Ecol. 10.1111/mec.12583 (2013)
- https://www.vetofish.com/definition/philopatrie
Voir aussi
Bibliographie
- (fr) A. Roulin, « Philopatrie chez la chouette effraie Tyto alba », Nos oiseaux, 1997, no 22(1), p. 55-56
Liens externes
- (de) Philopatrie versus Emigration. Analysen zur Fitnessmaximierung adulter Söhne und Töchter einer semifreilebenden Weißbüschelaffen-Sozietät (Callithrix jacchus) (thèse de doctorat d'Ariane Thieß, Georg-August-Universität, Göttingen, 2004, 273 p.)
- (fr) « Utilisation de l'habitat estival, migration et philopatrie chez le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) du sud-est québécois » (article de Louis Lesage, La société Provancher d'Histoire naturelle du Canada, 2001, p. 21-30)