Philippe Mamie
Philippe Mamie, né le à Vallorbe, est un entrepreneur et une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Philippe Mamie a notamment été syndic de Vallorbe (1985-2001) et Conseiller national (1991-1995).
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Biographie
Philippe Mamie a suivi une formation d'ingénieur technique ETS[1] après avoir effectué sa scolarité obligatoire à Vallorbe[2]. Philippe Mamie est élu à la Municipalité (exécutif) de Vallorbe le [3] et prend la tête du dicastère "Travaux, bureau technique, service des eaux et épuration des eaux"[4]. En 1978, il prend la direction de l'entreprise de son père "Georges Mamie et fils SA"[5]. En 1981, lors des premières élections directes de la Municipalité, Philippe Mamie est réélu dès le premier tour[6]. Il reste à la tête du même dicastère que pendant la législature 1978-1981[7]. En 1984, Philippe Mamie est élu président de l'association Tourisme social de Vallorbe qui vise la création d'une auberge de jeunesse[8]. Le , Philippe Mamie est le seul candidat à la Municipalité à être élu au premier tour[9]. Le syndic sortant André Jaillet se retire après le premier tour et Philippe Mamie est élu syndic sans qu'un autre parti ne lui oppose de concurrent[10]. À la suite de son accession à la syndicature, Philippe Mamie prend le dicastère "Administration générale, finances, aménagement du territoire, urbanisme et relations extérieures"[11]. En 1988, il est élu à la présidence de l'Association pour le développement du Nord-Vaudois (ADNV)[12] et du conseil d'administration des Mines et salines de Bex[13]. En 1989, Philippe Mamie est à nouveau réélu à la Municipalité dès le premier tour de scrutin[14], puis a été réélu à la syndicature sans opposition[15]. Lors des élections fédérales de 1991, Philippe Mamie est élu au Conseil national[16]. Le Parti radical-démocratique obtient 50,1 % des voix à Vallorbe à cette occasion[16]. Lors des élections communales d', Philippe Mamie arrive en tête de l'élection à la Municipalité et est réélu dès le premier tour[17]. Il est ensuite réélu tacitement à la syndicature[18]. En , Philippe Mamie annonce qu'il ne se représentera pas lors des élections fédérales de 1995[19]. En 1997, il est réélu à la Municipalité dès le premier tour, arrivant à nouveau en tête de l'élection[20] et est, une fois de plus, réélu tacitement à la syndicature[21]. En , Philippe Mamie annonce qu'il ne se représentera pas aux élections communales de l'automne[22]. Le libéral Laurent Francfort lui succède à la fin de l'année 2001.
À l'armée, Philippe Mamie a obtenu le grade de major dans l'infanterie[5].
Sources
« Biographie de Philippe Mamie », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
Références
- « Vallorbe: trois candidats radicaux », Feuille d'avis de Lausanne,‎ , p. 14 (lire en ligne)
- « Syndic candidat », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
- « Vallorbe: petite entorse au règlement », Le Matin,‎ , p. 23 (lire en ligne)
- « Vallorbe - Répartition des charges », 24 Heures,‎ , p. 14 (lire en ligne)
- « National: 17 radicaux en lice », Nouvelle revue lausannoise,‎ , p. 7 (lire en ligne)
- « Elections municipales (suite) », Le Matin,‎ , p. 9 (lire en ligne)
- « Dans la continuité... », 24 Heures,‎ , p. 14 (lire en ligne)
- « Un don et un président », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
- « Élections communales vaudoises », 24 Heures,‎ , p. 24 (lire en ligne)
- « Dans l'indifférence », Le Matin,‎ , p. 9 (lire en ligne)
- « Dicastères répartis », 24 Heures,‎ , p. 26 (lire en ligne)
- « Un Vallorbier président », 24 Heures,‎ , p. 24 (lire en ligne)
- « La fin du sel en cube », 24 Heures,‎ , p. 24 (lire en ligne)
- « Syndic en tête », Nouvelle revue lausannoise,‎ , p. 12 (lire en ligne)
- Marianne Cornaz, « Les socialistes yverdonnois font front », 24 Heures,‎ , p. 28 (lire en ligne)
- « Progression radicale », 24 Heures,‎ , p. 24 (lire en ligne)
- Laurent Antonoff, « Aucune majorité absolue au Conseil communal d'Yverdon », 24 Heures,‎ , p. 20 (lire en ligne)
- Laurent Antonoff, « A Yverdon, le socialiste Kernen s'installe dans le fauteuil libéré par le radical Guyaz », 24 Heures,‎ , p. 23 (lire en ligne)
- « Trois radicaux vaudois renoncent à leurs sièges au Conseil national », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
- Jean-Michel Jacot-Descombes, « Le syndic d'Orbe déjoue tous les pronostics », 24 Heures,‎ , p. 30 (lire en ligne)
- Laurent Antonoff, « Chavornay votera, par respect pour la démocratie », 24 Heures,‎ , p. 43 (lire en ligne)
- « Deux partants à la Municipalité », 24 Heures,‎ , p. 27 (lire en ligne)