Phallotoxine
Les phallotoxines sont un groupe d'au moins sept composés toxiques, tous étant des heptapeptides (constitués de sept acides aminés) bicycliques, isolés de l'amanite phalloïde. Parmi ces sept composés, on compte la phalloïdine qui a été isolée en 1937 par Feodor Lynen, étudiant et beau-fils de Heinrich Otto Wieland (lui-même a isolé quelques années plus tard les amatoxines), et Ulrich Wieland de l'université de Munich[1] - [2]. Les six autres sont la prophalloïne, la phalloïne, la phallisine, la phallacidine, la phallacine et la phallisacine. Même si elles sont hautement toxiques pour le foie, les phallotoxines n'ont que peu de lien avec la toxicité de l'amanite phalloïde car elles ne sont pas absorbées par l’intestin. Par ailleurs, leur présence a aussi été détectée dans des champignons comestibles tels que l'amanite rougissante (Amanita rubescens)[3].
Structure chimique
- Phalloïdine
- Prophalloïne
- Phalloïne
- Phallisine
- Phallacidine
- Phallacine
- Phallisacine
Notes et références
- (en) Theodor Wieland, « 50 Jahre Phalloidin », Naturwissenschaften, vol. 74, no 8, , p. 367–373 (PMID 3309681, DOI 10.1007/BF00405464)
- (en) Feodor Lynen, Ulrich Wieland, « Über die Giftstoffe des Knollenblätterpilzes », Justus Liebig's Annalen der Chemie, vol. 533, no 1, , p. 93–117 (DOI 10.1002/jlac.19385330105)
- (en) W. Litten, « The most poisonous mushrooms », Scientific American, vol. 232, no 3, , p. 90–101 (PMID 1114308, DOI 10.1038/scientificamerican0375-90)
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Phallotoxin » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
- Amatoxines, une classe de mycotoxines proches