AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Pedro Restrepo Uribe

Pedro Restrepo Uribe, né à Medellín et mort à Barcelone en 1923, est un homme politique (libéral), intellectuel, militaire colombien.

Pedro Restrepo Uribe
Pedro Restrepo Uribe
Biographie
Naissance
Date inconnue
MedellĂ­n
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

Il est le fils de Victoriano Restrepo Uribe et de sa deuxiÚme épouse Sótera Uribe Restrepo.Il est aussi le frÚre aßné de Jose Domingo Restrepo Uribe. Il a été marié à Leonor Llano Echeverri, fille de Teodomiro Llano et petite-fille de Gabriel Echeverri.

Juge de MedellĂ­n en 1876, il a servi la mĂȘme annĂ©e dans les troupes de l'Union, faisant face Ă  une colonne qui avait envahi l'État souverain d'Antioquia par Zaragoza.

CarriĂšre politique

DĂ©putĂ© Ă  l'AssemblĂ©e constituante d'Antioquia en 1877, prĂ©fet du dĂ©partement du Centre, de l'État souverain d'Antioquia, procureur de l'État d'Antioquia et enfin prĂ©sident d'Antioquia du 25 janvier au [1].

Fin 1879, TomĂĄs Rengifo quitte le poste de prĂ©sident de l'État d'Antioquia au milieu d'une situation confuse[2]. Le , Pedro Restrepo Uribe, alors vice-prĂ©sident de cet État, se dĂ©clare prĂ©sident[3]. Jorge Isaacs dirige une rĂ©volution qui renverse Restrepo Uribe trois jours plus tard[4], expliquant sa participation Ă  ce mouvement dans le livre intitulĂ© La revoluciĂłn radical en Antioquia paru en 1880[5]. Bien qu'il prenne le pouvoir le et se dĂ©clare chef civil et militaire d'Antioquia[6], il ne dispose pas de l'appui des principaux chefs de la rĂ©gion[7]. Le , Restrepo Uribe parvient ainsi Ă  rĂ©cupĂ©rer son poste grĂące Ă  l'intervention du gouvernement fĂ©dĂ©ral avec la Garde Nationale dont il a la charge jusqu'au [1].

Le , il fonda la Banco Popular (Colombie)|Banco Popular avec Marco A SantamarĂ­a, Ferdinand Restrepo S. et Alonso Ángel. On dit qu'il a Ă©tĂ© appuyĂ© par un groupe de libĂ©raux indĂ©pendants, et qu'il menait une politique conciliatrice avec l'opposition conservatrice et l'Église catholique. Il se considĂ©rait comme un libĂ©ral modĂ©rĂ©. SĂ©nateur d'Antioquia en 1882, il a prĂ©sentĂ© un projet de crĂ©ation de l'École de Mines. En 1899, il a dirigĂ© avec Álvaro Restrepo Euse, le journal El Pueblo. Il a passĂ© ses derniĂšres annĂ©es Ă  Paris comme consul de la Colombie et agent fiscal.

Bibliographie

  • (es) Javier MejĂ­a Cubillos, Diccionario biogrĂĄfico y genealĂłgico de la Ă©lite antioqueña y viejoraldense. Segunda mitad del siglo XIX y primera del XX, primera ediciĂłn en Sello Editorial Red Alma Mater, marzo de 2012, Pereira, Colombia (ISBN 978-958-57364-0-5)

Références

  1. (en) Colombian States 1855-1886
  2. (es) Jorge Orlando Melo, « La amnistia de 1880: generosa y mutua. El caso de Jorge Isaaacs en Antioquia », sur banrepcultural.org, BibliothÚque Luis Ángel Arango, (consulté le ).
  3. (es) Ricardo Rodríguez Morales, « Jorge Isaacs (1837-1895) », Credencial Historia (édition n°64), (consulté le )
  4. (es) Luis Latorre Mendoza, Historia e historias de MedellĂ­n, ITM, , 474 p. (ISBN 958-97823-2-9, lire en ligne).
  5. (es) « La novela romåntica - María de Jorge Isaacs », Gobernio Bolivariano de Venezuela (consulté le )
  6. (es) Jorge Isaacs (auteur) et Flor María Rodríguez-Arenas (rédacteur), María, Stockcero, , 344 p. (ISBN 978-1-934768-18-1, lire en ligne), xii
  7. (es) Alonso Valencia Llano, « La agitada vida política de Jorge Isaacs », Credencial Historia (édition n°64), (consulté le )


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.