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Pedro Fernández de Castro «Potestad»

Pedro Fernández de Castro le Puissant, aussi appelé Pedro Fernández de Fuentecalada (Fuente Encalada ca. 1115–1184), membre important de la Maison de Castro (fils de Fernando García de Hita fondateur de la Maison de Castro et de la bellonide Estefanía Armengol (es) de la maison d'Urgell-Barcelone), est le premier Grand-maître de l'ordre de Santiago et fondateur du Monastère de Santa Cruz de Valcárcel.

Pedro Fernández de Castro
Pedro Fernández, premier Grand-maître de l'Ordre de Santiago, dans une miniature (après 1174) de Tumbo menor de Castilla
Fonction
Grand maître de l'ordre de Santiago
-
Fernando Díaz (d)
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Potestad
Famille
Père
Mère
Estefanía Armengol (d)
Conjoint
María Pérez de Lara (d)
Couvent de San Marcos en León où se trouve la sépulture du premier Grand-maître de l'Ordre de Santiago

Origines familiales

Il était le fils de Fernando García de Hita et de son épouse Estefanía Armengol. Ses grands-parents paternels étaient, selon plusieurs généalogistes, notamment Jaime de Salazar y Acha, le comte García Ordóñez (es) et l'infante Urraca Garcés, fille du roi García Sánchez III de Pampelune et de la reine Estefanía de Foix, et ses grands-parents maternels étaient le comte Armengol V d'Urgell et Maria Pérez.

Biographie

Il a combattu dans l'armée d'Alfonso VII de León lors de la conquête d'Aurelia et d'Alharilla, près de l'actuelle Santa Cruz de la Zarza. Plus tard, en 1146, il a assisté à l'occupation de Baeza et au débarquement d'Almería, qui ont provoqué la chute de cette importante ville, principal port de la marine musulmane et important chantier naval pour leur flotte de guerre. Plus tard, il se rendit en pèlerinage en Terre sainte, où il prit connaissance de l'existence des chevaliers croisés et conçut l'idée de créer un nouvel ordre militaire voué à la protection du tombeau de l'apôtre saint Jacques et de la route qui y mène.

Bannière primitive de l'Ordre de Santiago (c. 1175). Tumbo menor de Castilla.[1]

Le 4 août 1165, avec son épouse, María Pérez de Lara, sa sœur Urraca Fernández de Castro et leurs enfants, il fait don de la maison de Santa Cruz de Valcárcel à l'abbé Miguel pour y fonder un monastère. La donation a été confirmée par les frères de sa femme, Nuño Pérez de Lara et Álvaro Pérez de Lara ; Gómez González de Manzanedo, comte de Bureba, époux de Milia Pérez de Lara ; sa belle-sœur, son demi-frère Gutierre Fernández de Castro (es) ; et ses neveux, Fernando Rodríguez de Castro el Castellano (es) et Pedro Rodríguez de Castro (es). Au début de la cinquantaine, Pedro Fernández réussit à réaliser son projet dans la ville de Cáceres, la création d'un ordre religieux-militaire, l'Ordre de Santiago. L'esprit du nouvel Ordre, né dans les temps difficiles de l'invasion almohade qui menaçait de réoccuper la péninsule Ibérique et était très proche de celui de l'Ordre du Temple, que Pedro Fernández avait rencontré en Terre Sainte. Lorsqu'il fonde l'Ordre de Santiago, sa femme et sa fille font leurs vœux de religieuses et entrent dans le monastère de Santa Cruz de Valcárcel, que lui-même et sa femme avaient fondé.

Francisco de Rades y Andrada (es), dans sa chronique des ordres militaires, rapporte la nouvelle de sa mort en 1184 et son enterrement dans la chapelle principale du couvent de San Marcos à León.

Mariage et descendance

Il épouse María Pérez de Lara, fille du comte Pedro González de Lara (es) et Ava de Rochechouart, avec qui il a eu[lower-alpha 1] - [lower-alpha 2]:

  • Fernando Pérez de Castro «le Puissant», marié avec Teresa Bermúdez, dont succession[lower-alpha 3][lower-alpha 4].
  • Gómez Pérez de Castro, juge de Santullán (es).
  • Elo Pérez de Castro, première abbesse du Monastère de Santa Cruz de Valcárcel, fondé par ses parents[lower-alpha 5].
  • María Pérez, aussi appelée María d'Aragon[lower-alpha 6].
  • Milia Pérez de Castro

Notes

  1. Su matrimonio y descendencia están ampliamente documentados, especialmente en la documentación del Monasterio de Santa Cruz de Valcárcel, el Monasterio de Santa María la Real (Aguilar de Campoo), y el Monasterio de San Román de Entrepeñas
  2. En 1206, María Pérez y sus hijos, Fernando Pérez «la Podestá», Gómez Pérez, Eylo, María de Aragón, y Milia cambian al prior del Monasterio de San Román de Entrepeñas un molino que tenían en Castellos
  3. Ya había fallecido en 1221 cuando sus hijos Alvar, María y Elvira hicieron una donación al Monasterio de Santa María de Aguilar por la remisión de sus pecados y por el alma de su padre Fernand.Modèle:Harvnp
  4. En 1215 Fernando Pérez y su mujer Teresa donaron por el remedio de sus almas una heredad al Monasterio de San Román de Entrepeñas.
  5. El 17 de febrero de 1219 en la documentación del Monasterio de Santa Cruz de Valcarcel, el rey Fernando II recibe el monasterio en su regia protección y le confirma en la posesión de los bienes con que le había dotado doña Elo, su abadesa. ...quod vos donna Elo nunc de novo construiis sub regula Sanctii Benedicti, vobisque eiusdem monasterii instante abbatisse.
  6. En 1219, en el Monasterio de Santa María la Real (Aguilar de Campoo), doña Milia, hija de Pedro Fernández, vende la octava parte del molino del mercado de Aguilar, mencionando la ración que había comprado a su sobrina Inés, hija de doña María de Aragón, su hermana.
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