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Paul Silvestre

Paul Silvestre, né à Toulouse le et mort à Ivry-sur-Seine le , est un sculpteur français, lauréat du prix de Rome en 1912.

Paul Silvestre
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  92 ans)
Ivry-sur-Seine
Nationalité
Activité
Autres informations
Maîtres
Distinction

Biographie

Paul Silvestre naît à Toulouse, où son père est menuisier.

Il est admis en 1905 à l’école des beaux-arts de Paris dans les ateliers d’Antonin Mercié et d’Antonin Carlès.

Admis au deuxième essai pour le prix de Rome en 1906, il monte en loge troisième en 1907 et premier en 1908. En 1911, il est récompensé par le deuxième second grand prix ainsi que par le prix Desprez, puis par le premier second grand prix de Rome en 1912.

Il expose régulièrement dès 1921 au Salon des artistes français, où il obtient une médaille d'or en 1930. Sociétaire hors-concours de la Société des artistes français, il reçoit un diplôme d’honneur pour l’Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937 à Paris pour ses quatre stèles ornant la façade du pavillon Languedoc-Pyrénées.

Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1906.

Ĺ’uvres

  • Oreste endormi : bas-relief en plâtre avec lequel l’artiste obtint le deuxième second grand prix de Rome en 1911. École municipale des beaux-arts de Toulouse[1].
  • Berger chaldĂ©en Ă©tudiant les astres : bas-relief en plâtre, premier second grand prix de Rome en 1912. École municipale des beaux-arts de Toulouse [2].
  • L’Aigle, Le Coq de Bruyère, L’Isard, L’Ours : quatre hauts-reliefs en ciment du Pavillon Languedoc-PyrĂ©nĂ©es de l'Exposition des Arts et Techniques de 1937. DisposĂ©s autour d’un bassin central dans lequel un jeune faune tient une truite des PyrĂ©nĂ©es. Un jet d’eau coulait dans un vivier au milieu des anguilles et des truites vivantes qui animaient l’eau du bassin [3]. Ces hauts-reliefs sont conservĂ©s au musĂ©e de la ville de Mont-de-Marsan.
  • Le Forgeron : cette statue de 1 250 kg pour 3,84 m de haut reprĂ©sente un ouvrier forgeron vĂŞtu du tablier de cuir et portant un marteau et des tenailles. DestinĂ©e Ă  orner l’entrĂ©e du palais du MĂ©tal de l'Exposition des Arts et Techniques de 1937. Elle est remarquĂ©e par le maire Isidore Thivrier et Ă©rigĂ©e en sur la place Martenot Ă  Commentry[4] - [5].
  • Monument aux morts d’Argentan : Silvestre est l’auteur du bas-relief qui orne la partie centrale du monument aux morts inaugurĂ© en 1923[6].
  • Monument aux morts de Saverdun : ce bronze reprĂ©sente une allĂ©gorie de la Victoire ailĂ©e brandissant une paire de couronnes de laurier. Salon de la SociĂ©tĂ© des artistes français de 1923 (n° 3701 du catalogue). Le , le mĂ©morial est inscrit au titre de monument historique. L'artiste exĂ©cute un autre exemplaire de cette figure pour le monument de Foug[7] - [8].
  • Jeunesse (1914) dans le parc des Cordeliers, Ă  Salins-les-Bains.
  • Monument aux morts de l'Ă©glise luthĂ©rienne de l'Ascension, 49 rue Dulong Ă  Paris (17e), signĂ© et datĂ© en 1919.
  • Silvestre rĂ©alise Ă©galement de nombreux petits sujets en bronze[9].

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Silvestre, Monument aux morts, signĂ© datĂ© en 1919, moule en platre, 142 x 89 cm, Paris, Ă©glise luthĂ©rienne de l'Ascension (17e arrondissement)
    Le Figaro du [10]
  • État-civil numĂ©risĂ© de la ville de Toulouse (archives municipales, source primaire).

Liens externes

Références

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