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Pasquale Mattei

Pasquale Mattei, aussi appelé Pasquale Mattej, né le à Formia et mort le à Naples, est un peintre, dessinateur, poète et biographe romantique italien du XIXe siècle. Il était aussi archéologue.

Pasquale Mattei
Portrait de Pasquale Mattei, artiste inconnu, tiré du livre de Giorgio Ottaviani, Pasquale Mattej della famiglia Mattej di Castelforte, Edizione Caramanica, 2006.

Biographie

Autoportrait tiré de son œuvre L'arcipelago ponziano, 1857.
Festa di Santa Rosalia a Palermo, huile sur toile, 1855, Palais royal de Naples.
Extrait d'un article du Poliorama Pittoresco illustré par Mattei (1836).

Pasquale de baroni Mattej, dont le nom a été changé pour Mattei, naît en 1813 à Formia et a été très actif à l'école du Pausilippe en tant que peintre et historien. Il est le premier à publier une biographie précise du peintre Anton Sminck Pitloo, publiée chez Poliorama Pittoresco (it)[1].

Pasquale était actif dans de nombreux domaines, allant de l'art à la littérature, passant par l'histoire. Il a organisé de nombreuses rencontres pour promouvoir de nouvelles sociétés philharmoniques. Il a commencé sa formation artistique sous Gennaro Maldarelli, qui lui a enseigné les bases du néo-classicisme, puis il est allé étudier à l'école de Pitloo. La plupart de ses œuvres ont été influencées par l'art de Pitloo et ses celles-ci abordent principalement des thèmes comme les scènes de foules, des événements historiques ou des fêtes et processions religieuses. Il poursuivit la tradition de nombreux peintres, dont Gaetano Gigante[1].

En 1837, il débute en tant que dessinateur publicitaire, en premier pour le magazine Poliorama Pittoresco, puis pour L'Arlecchino. En tant que peintre, il débute à l'exposition annuelle de Bourbon en 1848. Il retourne à la biennale de Bourbon en 1855 et en 1859 avec des œuvres visant à documenter le folklore local et les événements historiques[2].

Après sa mort, ses œuvres ont été d'une grande utilité pour la reconstitution topographique et historique de Formia[3]. Il conçoit dans les années 1850 de nombreuses œuvres destinées à l'ouvrage principal de Francesco de Bourcard, l'Usi e costumi di Napoli e contorni descritti e dipinti (it). En 1845, il part de Mola di Bari pour explorer le promontoire de Gianola, et ses études historico-artistiques sur ce dernier sont envoyés aux lecteurs de Poliorama Pittoresco. Deux ans plus tard, il se rend à Ponza, puis à Ventotene. En 1857, ses études sur ces deux îles sont publiées dans un volume du Poliorama Pittoresco[4]. Pendant son voyage aux îles, il réalise également une série de 42 dessins comprenant des représentations de monuments, du folklore et des traditions locales ainsi que de vues pittoresques. Après sa mort, ces 42 dessins sont parvenus à la Bibliothèque Vallicelliane à Rome[5].

Œuvre

Archéologie

  • (it) L'arcipelago ponziano: memorie storiche artistiche, Naples, 1857, 100 pages, SBN SBL0726620.

Biographies

  • (it) Cenni su la vita e sulle opere del dottor Francesc'Antonio Notarjanni, 1845, 19 pages, SBN SBL0746896.

Dessin

Linguistique

  • (it) Studii sul dialetto di Formia, Arti Grafiche Caramanica, Scauri (it) (Minturno), 1978 (posthume), 136 pages, SBN RLZ0106598.

Poésie

  • (it) Rime e prose scherzevoli corbellerie, Edizione Rococo, Naples, 1871, 349 pages, SBN CFI0605279, Lire en ligne.

Usi e costumi di Napoli e contorni descritti e dipinti (it)

  • Le donne d'Ischia 1853
    Le donne d'Ischia
    1853
  • Le donne di Procida 1853
    Le donne di Procida
    1853
  • La panca dell'acquaiolo 1853
    La panca dell'acquaiolo
    1853
  • I sal giovannari 1858
    I sal giovannari
    1858
  • Il venditore di fichi d'India 1858
    Il venditore di fichi d'India
    1858

Notes et références

  1. Frammentiarte 2016, p. 1.
  2. Istituto Matteucci 2018.
  3. M. Guaitoli 1994.
  4. Pasquale Mattei. L'arcipelago ponziano: memorie storiche artistiche, SBN SBL0726620.
  5. Simone Lucciola 2003.

Annexes

Bibliographie

  • (it) Frammentiarte. Pasquale Mattei, Frammentiarte, 2016, Lire en ligne ;
  • (it) M. Guaitoli. Formia, sur Enciclopedia dell'Arte Antica, Encyclopédie Treccani, 1994, Lire en ligne ;
  • (it) Mattia Limoncelli. Pasquale Mattej (1813-1879) : Gaeta, Palazzo De Vio, luglio-settembre 1979, Catalogo della mostra, Gaète, 1979, SBN NAP0042084 ;
  • (it) Mattia Limoncelli. Pasquale Mattej, Circolo Artistico Politecnico, Naples, 1929, SBN NAP0689858 ;
  • (it) Simone Lucciola. Personaggi storici: Pasquale Mattej, Telefree.it, , Lire en ligne ;
  • (it) Istituto Matteucci. Mattej Pasquale sur studio e catalogazione dell'arte italiana del XIX secolo, 2018, Lire en ligne ;
  • (it) Giorgio Ottaviani. Pasquale Mattej della famiglia Mattej di Castelforte : la sua vita, la sua produzione artistica, la fine del suo casato, Edizione Caramanica, Minturno, 2006, SBN NAP0356624 ;
  • (it) Giorgio Ottaviani. Pasquale Mattej in San Germano la permanenza del pittore in Cassino e nella sua Abbazia e genesi delle Opere ivi prodotte, Edizione Caramanica, Minturno, 2017 ;
  • (it) Annalisa Porzio. Il Palazzo Reale di Napoli, Arte'm, Naples, 2014, (ISBN 978-88-569-0446-8) ;
  • (it) Marco Tedesco. La raffigurazione del concetto di festa popolare nell'arte di Gaetano Gigante e Pasquale Mattej, in Civiltà aurunca : rivista trimestrale di cultura, Volume 29, Numéro 89, janvier-, pp. 59-64, SBN NAP06858320 ;
  • (it) AA.VV. Civiltà dell'Ottocento Arte a Napoli dai Borboni ai Savoia,Le arti Figurative, Electa, Naples, 1997, (ISBN 978-88-435-5665-6) ;
  • (it) Isabella Valente. La scuola di Posillipo. La luce che conquistò il mondo, Mediterranea Edizioni, Naples, 2019, (ISBN 978-88-94260-51-9).

Articles connexes

Liens externes

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