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Parc national du Golestan

Le parc national du Golestan (en persan : پارک ملی گلستان) est un parc national du nord de l'Iran, partagé entre les provinces du Golestan, du Khorassan et du Semnan. Autrefois connu sous le nom de parc Mohammad Reza Chah, c'est la première réserve nationale du pays[1].

Parc National du Golestan, vu depuis la Route 22

Géographie

Le parc se situe à l’est de la chaîne d'Elbourz, dans une région montagneuse entre Gonbad-e Qabus et Bojnourd. Il occupe une surface de 91 895 hectares[2], voire jusqu'à 155 804 selon les chiffres de l'Unesco et en prenant compte la zone tampon[3] ; et son altitude varie entre 450 mètres, à Tangrâh, et 2411 mètres, au sommet du mont Diurkoji[4].

Climat

Situé entre la région sub-humide de la mer Caspienne et la semi-aridité du plateau iranien, le parc connaît une situation contrastée, avec des précipitations comprises entre 150 à 1000 mm par an[5].

Faune et flore

Le parc jouit d'une biodiversité remarquable. La faune compte notamment des urials, des ours et des chevreuils. À l'exception des sangliers, la population des ongulés a cependant décru de 68 à 89 % entre les années 1970-1978 et les années 2011-2014 à cause du braconnage, selon une enquête publiée en 2017[6]. Le parc comprend 5 % des forêts d'Iran et au moins 1362 espèces végétales y sont répertoriées[7]. L'aire forestière occidentale, typique du massif hyrcanien, abrite de nombreux feuillus, dont des espèces relictes, comme des chênes et des érables, tandis que la zone steppique orientale comprend surtout des arbustes à feuilles persistantes, comme le genévrier et l’armoise[4] - [5].

Protection patrimoniale

La première loi de protection de la nature en Iran, qui date de 1956, délimite des régions protégées et restreint la pratique de la chasse. Déjà protégée par ce statut en 1957, la région bénéficie de la loi de 1967 sur les espaces protégés renforçant la préservation des écosystèmes et devient le premier parc national du pays[1]. L'Unesco reconnaît le parc comme une réserve de biosphère en 1976[8]. La zone centrale est inhabitée, à l'exception des employés du parc. Elle est également traversée par une partie de la muraille de Gorgan[3].

Bibliographie

  • (en) H. Akhani, Plant biodiversity of Golestan National Park, Iran, Linz, Oberösterreichischen Landesmuseums, coll. « Stapifia », (lire en ligne)
  • Babak Ershadi, « Le Parc national du Golestân : une réserve de biosphère mondiale », La revue de Téhéran, no 119, (lire en ligne, consulté le )

Références

  1. (en) Eskandar Firouz, « National Parks of Iran », sur Encyclopædia Iranica, (consulté le )
  2. Mohammad Sohrabi, « Lichens from Golestan National Park (Iran) », Folia Cryptogamica Estonica, 41, 105-108, 2005, Lire en ligne
  3. (en) « Golestan », sur Unesco, (consulté le )
  4. Babak Ershadi, « Le Parc national du Golestân : une réserve de biosphère mondiale », La revue de Téhéran, no 119, (lire en ligne, consulté le )
  5. M. Djamali , J.-L. de Beaulieu, P. Campagne, Y. Ajani, V. Andrieu-Ponel, P. Ponel, M. Cheikh Albassatneh, S.A.G. Leroy, « Relations pluie pollinique-végétation sur un transect forêt-steppe dans le parc national du Golestan, nord-est de l'Iran », Ecologia mediterranea, vol. 34, 2008, p. 36 Lire en ligne
  6. Arash Ghoddousi, Mahmood Soofi, Amirhossein Kh. Hamidi, Sheyda Ashayeri, Lukas Egli, Siavash Ghoddousi, Julian Speicher, Igor Khorozyan, Bahram H. Kiabi and Matthias Waltert, « The decline of ungulate populations in Iranian protected areas calls for urgent action against poaching » Oryx, 1-8. doi:10.1017/S003060531600154X
  7. Mojgan Jamshidi, « Iran. Le Golestan doit rester le “pays des fleurs” », Courrier international, 2008, Lire en ligne
  8. (en) « Biosphere Reserve Information. Iran. Golestan », sur Unesco, (consulté le )


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