Palais de la Bourse (Florence)

Le vaste bâtiment est situé à l'endroit où se trouvaient autrefois les guildes de la Laine. Celles-ci, dissoutes par le grand-duc Leopold, ont transmis une grande partie de leur héritage à la nouvellement créée Chambre de Commerce. L'endroit a été désigné pour construire un vaste bâtiment destiné à accueillir à la fois la Chambre de Commerce, la Bourse de Commerce et la Banque nationale toscane (aujourd'hui la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Artisanat et d'Agriculture de Florence).

Le bâtiment a été construit entre 1858 et 1860. Pendant la période où Florence est devenue Capitale de l'Italie (1865-1871), la fonction complexe de la Chambre de Commerce a été maintenue, mais avec un accroissement considérable des charges de représentation administrative du gouvernement.

En 1914-1915, a été ouverte l'entrée sur la piazza dei Giudici et quelques travaux ont été réalisés à l'intérieur. En 1931-1933, une intervention conçue par l'architecte Ezio Cerpi a conduit à surélever l'ensemble de la structure en utilisant le deuxième étage, conférant au bâtiment son volume actuel.

La bâtisse, située face au fleuve, a souffert lors des inondations de 1966, puis a été restauré dans les années 1970. Entre 2012 et 2013, le complexe a été remis à neuf.

Le bâtiment, inspiré par le style néo-classique de sa façade sur le quai, présente un corps central à l'imitation d'un temple grec donnant sur le fleuve. Sur la façade principale, des deux côtés de l'entrée, se trouvent deux bas-reliefs à l'enseigne de l'Art de la Laine.

À l'intérieur, dans l'atrium, on peut toujours voir les peintures murales de Galileo Chini, de style néo-Renaissance (1914-15), représentant l'Agriculture et le Commerce.

• Sandro Botticelli, la Madonna del Roseto (1469-1470), aujourd'hui à la galerie des Offices

• Luigi Vittorio Bertarelli, Dans et autour de Florence, Milan, Touring Club Italiano, 1937, p. 168;

• Les Palais de Florence. Le quartier de San Giovanni, l'introduction par Piero Bargellini, Marcello Jacorossi, Florence, Comité pour l'Esthétique de la Ville, 1972, p. 247, n. 483;

• Jean Fanelli, Florence, de l'architecture et de la ville, 2 vols. (I, Texte; II, Atlas), Florence, Vallecchi, 1973, I, p. 416;

• Piero Bargellini et Ennio Guarnieri, Les Rues de Florence, 4 vols., Florence, Bonechi, 1977-1978, L', 1977, p. 310; II, 1977, p. 263;

• Carlo Cresti, Luigi Zangheri, les Architectes et les ingénieurs dans la Florence du XIX^e siècle, Florence, Uniedit, 1978, p. 134;
• Miranda Ferrara, De Fabris, l'Architecture en Toscane de l'époque napoléonienne jusqu'à l'état unitaire, les actes du congrès d'études à Florence, Gabinetto Scientifico Letterario G. P. Vieusseux, les 17 et 18 mai 1976) édité par Gabriella Orefice, Florence, Uniedit, 1978, pp. 47-58.

• Franco Borsi, Florence : la culture de l'utile, Cartes par Paola Maresca, Florence, Alinéa Editrice, 1984, pp. 59-61;

• Florence. Guide de l'Architecture, édité par la Municipalité de Florence et de la Faculté d'Architecture de l'Université de Florence, coordination éditoriale de Domenico Cardini, un projet d'édition et de photographies par Lorenzo Cappellini, Turin, Umberto Allemandi & C., 1992, Rosamaria Martellacci, p. 182, n. 138;