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PETA (Indonésie)

La Tentara Sukarela Pembela Tanah Air ou ArmĂ©e des volontaires dĂ©fenseurs de la patrie — en japonais, éƒ·ćœŸé˜ČèĄ›çŸ©ć‹‡è» (kyƍdo bƍei giyĂ»gun) —, plus souvent dĂ©signĂ©e sous l'acronyme PETA, est une unitĂ© paramilitaire formĂ©e par l'ArmĂ©e impĂ©riale japonaise au cours de l'occupation japonaise des Indes nĂ©erlandaises durant la Seconde Guerre mondiale.

Historique

Le , une dĂ©claration, l’Osamu Seirei no 44, publiĂ© par le commandant de la seiziĂšme armĂ©e japonaise, le lieutenant-gĂ©nĂ©ral Kumakichi Harada, annonce la formation de la PETA comme armĂ©e de volontaires. L'entraĂźnement de la troupe est centralisĂ© au complexe militaire de Bogor auquel on donne le nom japonais de Bo-ei GiyĂ»gun Kanbu Resentai, au moment de sa dissolution, Ă  la fin de la guerre, elle comptait 69 bataillons (daidan) dĂ©ployĂ©s Ă  Java (environ 37 000 hommes) et Ă  Sumatra (environ 20 000 hommes).

On considĂšre que la formation de la PETA a dĂ©butĂ© par une lettre adressĂ©e par Raden Gatot Mangkupradja au Gunseikan (le chef du gouvernement militaire japonais), au mois de , document qui contenait, entre autres, une demande visant Ă  permettre aux IndonĂ©siens d'apporter leur concours au gouvernement japonais dans le domaine militaire. Toutefois, certains considĂšrent qu'il ne s'agissait que d'une stratĂ©gie des Japonais destinĂ©e Ă  susciter l'enthousiasme patriotique en donnant l'impression que l'idĂ©e de la formation de la PETA provenait du milieu mĂȘme des dirigeants indonĂ©siens.

Le , des éléments de la PETA de Blitar, sous le commandement de Suprijadi, se soulevÚrent. L'insurrection fut « calmée » à l'aide de troupes provenant aussi bien de la PETA que du Heiho.

Le , le lendemain de la déclaration d'indépendance, les autorités japonaises annonce la dissolution des unités de la PETA.

Du fait, notamment, de la prééminence des militaires dans de nombreux domaines, on retrouvera d'anciens membres de la PETA à des postes clés, dont Soedirman, le commandant en chef de l'armée indonésienne, et un certain Soeharto.

En souvenir des soldats de la PETA, un monument a été érigé à Bogor et inauguré le .

Notes et références

    • Ensiklopedi Nasional Indonesia (ed. 1989)
    • Cayrac-Blanchard, Françoise, IndonĂ©sie, l'armĂ©e et le pouvoir, L'Harmattan, 1991
    • Cribb, Robert, Gangsters and Revolutionaries - The Jakarta People's Militia and the Indonesian Revolution 1945-1949, Allen & Unwin, Sydney, 1991

    Bibliographie

    (en) Joyce C. Lebra, Japanese trained armies in southeast asia, Hong Kong, Heinemann Educational Books (Asia) Ltd, , 226 p. (ISBN 0-231-03995-6), p. 75-112


    Voir aussi

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