Péché dans le judaïsme
La notion de péché dans le judaïsme :
La Torah (l'Ancien Testament) ne connaît que deux mots pour désigner quelque chose qui ressemble au péché, qui n'ont rien à voir avec les concepts développés par le christianisme.
- la faute est désignée par 'het (plur. 'hattaïm). Ce mot apparaît pour la première fois dans le Livre de la Genèse IV:7. Il est linguistiquement dérivé du concept de manquer la cible. Rien ne laisse supposer dans la sémantique de celle-ci une quelconque séparation d'avec YHWH Elohim. Toutefois, la première fois où Adam manqua le but que lui avait désigné Dieu,...
- Théologiquement, le mal est désigné par Ra'. Le mot désigne une imperfection intrinsèque : "kisse rou'a", c'est une "chaise instable", branlante, ne convenant ni à sa condition, ni à sa fonction de chaise. Faire ce qui est râ ne s'applique que dans un seul cas : blasphémer et/ou sacrifier aux idoles (Ishtar, Baal, Belzébuth,...) et à l'idolâtrie; en se détournant du monothéisme.
Ce mal est toujours collectif et concerne soit le chef du peuple (ex. Salomon qui avait suivi certains cultes de ses nombreuses concubines), soit tout le peuple, Israël, dans son ensemble (ex. « Adoration du Veau d'or »).
Les procédures de réparation sont décrites dans Lévitique, particulièrement celle connue sous le nom de bouc émissaire.
- En ce qui concerne les 613 commandements, ce sont plutôt les concepts de pureté et d'impureté rituelle qui entrent en jeu et leur corollaire : la purification.
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