Accueil🇫🇷Chercher

Outrage Ă  agent public

L'outrage à agent public est réprimé pénalement dans divers pays.

Droit français

L'outrage Ă  agent public est un outrage Ă  l'Ă©gard d'une personne chargĂ©e d'une fonction publique ou dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique. Il constitue un dĂ©lit du code pĂ©nal français pouvant ĂŞtre puni de 6 mois d'emprisonnement ferme et de 7 500 euros d'amende.

Exemples de personnes chargées d'une mission de service public : instituteur, chauffeur de bus, sapeur-pompier, facteur, agent de surveillance de la voie publique (ASVP). Exemples de personnes dépositaires de l'autorité publique : magistrat, préfet, policier municipal, policier national, adjoint de sécurité, gendarme, fonctionnaire de l'Administration Pénitentiaire, douaniers, agent de surveillance de Paris (ASP), inspecteur ou contrôleur du travail, agents assermentés de la SNCF.

Droit canadien

Le droit pénal canadien nomme toute une série d'agents publics qui font l'objet de dispositions pénales particulières concernant l'atteinte à la dignité ou l'usage de la violence :

  • Le juge en cas d'outrage au tribunal[1]
  • Les infractions pĂ©nales rĂ©glementaires d'injurier ou d'insulter les agents de la paix[2] en vertu de règlements municipaux plutĂ´t que du Code criminel
  • L'agent de la paix ou le fonctionnaire public en cas de voie de fait contre celui-ci[3].
    • L'agent de la paix[4] est une catĂ©gorie large qui inclut l'officier de police, l'agent de police, le maire, le prĂ©sident de conseil de comtĂ©, le prĂ©fet, le shĂ©rif, le juge de paix; l'agent du Service correctionnel, l'huissier, le directeur, sous-directeur, instructeur, gardien, geĂ´lier, garde et tout autre fonctionnaire ou employĂ© permanent d’une prison qui n'est pas un pĂ©nitencier, le pilote commandant un aĂ©ronef, l'agent des douanes, les officiers et militaires des Forces canadiennes pendant que l'aĂ©ronef est en vol.
    • Le fonctionnaire public[4] s'entend notamment d’un agent des douanes ou d’un prĂ©posĂ© de l’accise, d’un officier des Forces canadiennes, d’un officier de la Gendarmerie royale du Canada, de tout fonctionnaire pendant qu’il est occupĂ© Ă  faire observer les lois fĂ©dĂ©rales sur le revenu, les douanes, l’accise, le commerce ou la navigation. Le mot « notamment » dans la dĂ©finition signifie que la liste n'est pas exhaustive.
  • Le chauffeur d'autobus en cas de voies de fait contre un conducteur de vĂ©hicule de transport en commun[5]
  • L'instituteur, qui possède un moyen de dĂ©fense fondĂ© sur l'usage de la force pour corriger les enfants sous son autoritĂ©[6]
  • Le douanier, dont la loi interdit de le rudoyer[7].

Notes et références

  1. Code de procédure civile, RLRQ c C-25.01, art 57, <https://canlii.ca/t/dhqv#art57>, consulté le 2021-07-24
  2. Commissaire à la déontologie policière. Le respect. En ligne. Page consultée le 2023-03-20
  3. Code criminel, LRC 1985, c C-46, art 270, <https://canlii.ca/t/ckjd#art270>, consulté le 2021-07-24
  4. Code criminel, LRC 1985, c C-46, art 2, <https://canlii.ca/t/ckjd#art2>, consulté le 2021-08-18
  5. Code criminel, LRC 1985, c C-46, art 269.01, <https://canlii.ca/t/ckjd#art269.01>, consulté le 2021-07-24
  6. Code criminel, LRC 1985, c C-46, art 43, <https://canlii.ca/t/ckjd#art43>, consulté le 2021-07-24
  7. Loi sur les douanes, LRC 1985, c 1 (2e suppl), art 153.1, <https://canlii.ca/t/ckfh#art153.1>, consulté le 2021-07-24

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.