Otiko Afisa Djaba

Lors du processus législatif concernant la confirmation de la nomination d'Otiko Djaba en tant que ministre, l'opposition parlementaire, minoritaire, proteste collectivement, estimant « que son tempérament et son attitude ne leur donnent pas l'assurance qu'elle sera en mesure de mieux gérer les affaires des enfants ghanéens et des femmes »[14]. Avant les élections générales de 2016, Otiko Djaba avait appelé les tribus Gonja à ne pas voter pour John Mahama, parce qu'il ne leur était pas fidèle[15], le décrivant lors d'un rassemblement politique comme « très méchant, incompétent et désespéré »[16]. Elle a soutenu que ses propos n'étaient pas provocateurs et qu'elle « ne devait des excuses à personne », affirmant qu'elle continuerait d'utiliser le même langage pour décrire l'ancien président[17]. Deux autres préoccupations ont également été soulevées par les législateurs de l'opposition : la première concernait sa violation de l'article 7 de la loi n°426 du Ghana National Service Scheme, qui oblige tous les diplômés universitaires à effectuer un service national obligatoire d'un an dans le pays avant de prendre leurs fonctions publiques. La seconde avait trait à sa déclaration selon laquelle Charlotte Osei avait offert des faveurs sexuelles à Mahama en échange de son poste de présidente de la Commission électorale du Ghana[18].

Malgré un scrutin secret, elle obtient 152 voix favorables, au-delà des 50 % nécessaires pour lui assurer le poste[19]. Elle le quitte en 2018.

Otiko Afisa Djaba anime désormais une émission de télévision sur TV3 baptisée Let’s Talk Ability [20].