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Olivia Plunket Greene

Olivia Honor Mary Plunket Greene, née le et morte le , est une Britannique qui fait partie avec ses frères Richard et David des Bright Young People[1], groupe de jeunes hédonistes qui inspirèrent Evelyn Waugh pour son roman Vile Bodies. Il était alors « chevalier servant » d'Olivia Plunket Greene.

Olivia Plunket Greene
Richard Plunket Greene, premier à gauche ; Olivia Plunket Greene, deuxième à gauche ; David Plunket Greene, portant le chien ; Terence Lucy Greenidge, en train de fumer ; Elizabeth Russell, première à droite; Evelyn Waugh, assis.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
Mère
Gwendolen Parry (d)
Fratrie
Autres informations
Membre de

Biographie

Olivia Plunket Greene est la fille du baryton d'opéra irlandais, Harry Plunket Greene, et de son épouse Gwendoline Maud Parry[2]. James Robert Knox décrit ses deux frères aînés Richard et David, comme « une paire extrêmement irresponsable qui n'a jamais expérimenté aucune forme de contrôle parental »[3].

Evelyn Waugh, qui étudie à Oxford avec David et Richard Plunket Greene, tombe amoureux pendant l'hiver 1924-1925 d'Olivia Plunket Greene, âgée de dix-huit ans, et il est donc invité très souvent dans la famille[4]. Waugh trouve que ces trois jeunes gens « étaient teintés […] de mélancolie »[5]. Waugh décrit son attirance pour Olivia dans A Little Learning. D'après lui, elle allumait tout le monde sauf lui[6]. Elle pourrait être le modèle de l'honorable Agatha Runcible dans Vile Bodies[2].

En 1936, Olivia Plunket Greene, devenue alcoolique, se retire au domaine de Longleat, à Aucombe, avec sa mère[4].

En juillet 1958, elle s'installe à Bath pour soigner son cancer du sein, mais meurt le 11 novembre 1958. Le lendemain, sa mère écrit à Evelyn Waugh, cette lettre se trouve maintenant à la British Library. Elle déclarait qu'elle avait toutes les lettres adressées par Waugh à Olivia. La mère d'Olivia meurt huit mois plus tard d'une crise cardiaque[4].

Harman Grisewood, qui avait l'intention d'écrire une biographie de Gwen Plunket Greene, écrit à son petit-fils, Alexander Plunket Greene. Il lui déclare que son père, Richard Plunket Greene, a détruit tout ce qui concernait la famille, y compris la correspondance de Waugh à Olivia. Les archives d'Harman Grisewood, dont plusieurs lettres d'Olivia et de Gwen Plunket Greene, se trouvent aux collections spéciales de la bibliothèque de l'université de Georgetown[7].

Notes et références

  1. D J Taylor, Bright Young People: The Rise and Fall of a Generation 1918-1940, Random House, (ISBN 9781409020639, lire en ligne)
  2. (en) Montgomery-Massingberd, Hugh. Burke's Irish Family Records. Londres, U.K.: Burkes Peerage Ltd, 1976
  3. (en) « The Anthony Powell Newsletter » [archive du ], sur The Anthony Powell Society (consulté le )
  4. Robyn Wrigley-Carr, THE BARON, HIS NIECE AND FRIENDS, St Andrews Research
  5. (en) « Plunket Greene, Richard & Elizabeth », sur abebooks (consulté le )
  6. Philip Eade, « The truth about 'Shevelyn': how Evelyn Waugh's disastrous marriage shaped his fiction », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Correspondence with Olivia Plunket Greene », sur bridesheadcastle (consulté le )

Liens externes

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