Oleg Kalachnikov
Oleg Ivanovitch Kalachnikov (en russe : Оле́г Ива́нович Кала́шников, en ukrainien : Олег Іванович Калашніков), né le à Rivne en URSS, et mort assassiné le à Kiev[1] (Ukraine), était un politicien ukrainien du parti des régions, et député de la Rada.
Oleg Kalachnikov | |
Fonctions | |
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Député ukrainien | |
– (1 an, 5 mois et 12 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Oleg Ivanovitch Kalachnikov |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rivne (RSS d'Ukraine) |
Date de décès | (à 52 ans) |
Lieu de décès | Kyïv (Ukraine) |
Nature du décès | Assassinat |
Nationalité | Ukrainienne (1991 à 2015) Soviétique (1962 à 1991) |
Parti politique | Parti des régions |
Diplômé de | Académie nationale de l'administration publique |
Biographie
Formation
De 1978 a 1980, Oleg Kalachnikov est élève de l'école militaire Souvorov de Tver (ru) ; de 1980 a 1984, il suit ses études à l'école du commandement militaire supérieur de Kiev (ru) dans la spécialité commandement et renseignements tactiques[2].
De 2001 à 2003, il a étudié à l'académie nationale de l'administration publique (ru)[2].
Scandales
En , Oleg Kalachnikov a attaqué l'équipe de la chaîne STB, qui a filmé une réunion du Parti des régions, où la journaliste Margarita Sitnic l'a accusé de l'avoir battue[2].
Pendant le mouvement de contestation pro-européen de l'Euromaïdan à Kiev entre 2013 et 2014, il recrute des hommes de main, accusés d'être payés par les autorités pour participer à des manifestations pro Ianoukovitch et persécuter les militants pro-européens[1].
Mort
Il est assassiné de onze balles, le , devant la porte de sa maison entre 18 et 19 h[3]. Le lendemain c'est au tour du journaliste ukrainien prorusse Oles Bouzina d'être assassiné[4].
Notes et références
- « Ukraine : deux personnalités prorusses tuées par balle à Kiev en 24 heures », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- (ru) Oleg Kalachnikov. référence „RIA-Nouvelles d'Ukraine“, .
- (ru) Gerashchenko: в Kalachnikov a été abattu de plusieurs balles LB.ua, .
- Le Figaro, , « Une vague de morts politiques… », p. 6.