Noblesse géorgienne
Les origines de la noblesse géorgienne à travers l'histoire de ce pays.
Histoire
La noblesse géorgienne pré-chrétienne
Alors que la GĂ©orgie occidentale se dĂ©veloppait considĂ©rablement grĂące Ă l'influence des colonies grecques du bord de la Mer Noire, le Karthli restait divisĂ© et sous l'emprise de l'empire achĂ©mĂ©nide. La chronique gĂ©orgienne nous fait part d'une certaine organisation rĂ©gionale durant cette pĂ©riode : chaque ville (ou clan) Ă©tait dirigĂ© par un mamasakhlissi (áááááĄááźáááĄá), qui rĂ©gnait hĂ©rĂ©ditairement. Apparemment, le mamasakhlissi de Mtskheta Ă©tait le plus important du Karthli et servait de suzerain Ă ses homologues voisins. Ainsi, lorsque les HĂ©breux se rĂ©fugieront dans le Caucase aprĂšs la prise de JĂ©rusalem par les Babyloniens au VIIIe siĂšcle av. J.-C., c'est celui-ci qui leur accordera des terres dans la vallĂ©e de l'Aragvi.
Le dernier (mais aussi le seul) mamasakhlissi connu se nomme Samara. Son rĂšgne s'achĂšve avec l'invasion d'Alexandre le Grand Ă la fin du IVe siĂšcle av. J.-C.
Sous l'empire russe
Lorsque lâempereur Nicolas Ier dĂ©cide en 1801 d'annexer la GĂ©orgie en vertu du contrat de protection de la GĂ©orgie par la Russie, la noblesse russe entreprend de fĂ©oder la noblesse gĂ©orgienne : elle commence par la faire recenser. Tous les nobles gĂ©orgiens sont donc intĂ©grĂ©s au systĂšme russe, en gardant l'hĂ©rĂ©ditĂ© des titres et leur transmission Ă toute leur descendance. Certaines familles refusent de se soumettre, et perdent de fait leur noblesse juridique aux yeux de l'empire russe, bien qu'ils garderont leurs prĂ©rogatives au sein de la sociĂ©tĂ© gĂ©orgienne. En revanche, ces familles n'apparaissent plus comme nobles au dĂ©but du XXe siĂšcle.
Les nobles géorgiens étaient alors classés en différentes catégories :
- les Tavadi (áááááá)[1] sont assimilĂ©s aux princes,
- les Aznaouri (áááááŁá á), assimilĂ©s Ă la noblesse non titrĂ©e.
Religion
La noblesse gĂ©orgienne est chrĂ©tienne orthodoxe et relĂšve de l'Ăglise orthodoxe apostolique de GĂ©orgie.
Autres
Références
- Eristavi et Mtavari.