Nikolaï Markov
Nikolaï Ievguenievitch Markov (en russe : Никола́й Евге́ньевич Ма́рков) connu comme Markov II et Markov le Jeune[1], né le à Koursk et mort le à Wiesbaden est un homme de droit, figure de l'Union du peuple russe dont il était le dirigeant[2]
Nikolai Ievguenievitch Markov | |
Fonctions | |
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Dirigeant de l'UPR Membre de la Douma Entre 1909 et 1912 | |
Gouvernement | Gouvernement provisoire (Russie) |
Prédécesseur | Alexandre Doubrovine |
Biographie | |
Nom de naissance | Никола́й Евге́ньевич Ма́рков |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Koursk, Russie |
Date de décès | |
Lieu de décès | Wiesbaden, Allemagne |
Nationalité | Russe |
Parti politique | Union du peuple russe |
Profession | Ingénieur |
Biographie
Markov est membre fondateur des Cent-Noirs[3].
En 1911, Markov écarte Alexandre Doubrovine de la direction de l'Union du peuple russe et en prend le contrôle.
En 1921, Il est un des organisateurs du premier congrès monarchiste russe, avec le prince Alexeï Chirinski-Chikhmatov et Alexandre Kroupenski, Il déclare « Ni blanc, ni rouge, par conséquent, il est temps de faire un troisième. Il est temps pour nous à l'autodétermination. Sous le Rouge est l'Internationale, le Blanc uni la bannière républicaine, nous unissons des hommes, en remplissant le bleu couleur du drapeau national russe... Nous devons admettre ouvertement que l'affaiblissement de l'esprit de monarchisme et les attitudes envers le monarque a conduit à la révolution russe. Notre slogan est : « La foi, le souverain, le peuple ». Le , le congrès vote la création du Conseil suprême de la monarchie (VMS) dont Markov en est le président et Alexandre Kroupenski le vice-président, avec Volkonski et le comte Grabbe comme adjoints[3].
Notes et références
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Марков, Николай Евгеньевич » (voir la liste des auteurs).
- Parce qu'il était le plus jeune des deux membres de la Douma nommés Markov
- (ru) (en) « Biographie russe »
- « Nicolas Glady, Les partis monarchistes russes émigrés à Paris », sur http://www.univ-paris1.fr/ (consulté le )