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Nihon-ji

Le Nihon-ji (æ—„æœŹćŻș) est un temple bouddhiste situĂ© dans la ville de Kyonan, prĂ©fecture de Chiba au Japon. Le temple, situĂ© sur les pentes du mont Nokogiri, est renommĂ© pour son daibutsu. Le Nihon-ji, Ă©tabli comme temple de la secte Hossƍ, est transfĂ©rĂ© Ă  la secte Tendai. Il est maintenant rĂ©servĂ© Ă  la secte Sƍtƍ zen. Depuis sa fondation, le temple est tombĂ© en ruines et a connu plusieurs renaissances.

Nihon-ji
Nom en kanas
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Localisation
Localité
Coordonnées
35° 09â€Č 23″ N, 139° 49â€Č 56″ E
Culte
Type
Religion
Dédié à
Histoire
Fondateur
Fondation
Site web
Carte

Histoire

Fondation

Le Nihon-ji est fondĂ© en 725 au cours de l'Ă©poque de Nara sur ordre de l'empereur Shƍmu par le prĂȘtre Gyƍki (668 - 749). Il passe pour ĂȘtre le seul chokugansho (ć‹…éĄ˜æ‰€), ou temple, de l'Ă©poque de Nara de la rĂ©gion de Kantƍ construit sur ordre de l'empereur. Le Nihon-ji est fondĂ© par Gyƍki comme temple de la secte Hossƍ. Le temple compte alors sept grandes salles, douze salles plus petites, et hĂ©berge 100 moines[1].

Selon la tradition, le Nihon-ji est visitĂ© par Rƍben (689 - 774), moine de la secte Kegon et fondateur du Tƍdai-ji Ă  Nara Ă  l'Ă©poque de Nara et plus tard par KĆ«kai (774 - 835), fondateur de l'Ă©cole bouddhiste Shingon ou « monde vĂ©ritable ». En 857, Ă  l'occasion d'une visite au temple par le moine Ennin (793 ou 794 - 864), le Nihon-ji est transfĂ©rĂ© Ă  l'Ă©cole Tendai du Bouddhisme.

Renaissances et transfert à la secte Sƍtƍ

Minamoto no Yoritomo est associĂ© Ă  la reconstruction du Nihon-ji[2]. En 1181, il ordonne l'Ă©dification de la statue Jizƍ dans le hƍdƍ (æł•ć ‚) bĂątiment de lecture.

En 1271, la rĂ©gion passe sous le contrĂŽle du clan Nikaidƍ, et le Nihon-ji est citĂ© sous le nom Awa no Kuni Nihon-ji dans l'histoire du clan. Le Nihon-ji est incendiĂ© au cours d'un conflit local ne 1331 et la plupart des structures du temple, y compris le dƍu (栂漇) (bĂątiment principal), sont dĂ©truites[3]. Ashikaga Takauji (1305 - 1358), fondateur et premier shƍgun du shogunat Ashikaga, reconstruit le Nihon-ji. Takauji bĂątit le dƍu en 1345 mais, au cours de l'Ă©poque Sengoku, le temple se dĂ©labre Ă  nouveau.

Pendant l'Ăšre Tenshƍ (1573 - 1592) de l'Ă©poque Azuchi Momoyama, le Nihon-ji se trouve sous la protection du puissant clan Satomi de la province d'Awa. Pendant cette pĂ©riode, il devient un temple subalterne du Awa Seizen en. En 1647, le temple est transfĂ©rĂ© Ă  la secte Sƍtƍ zen[4], et le Nihon-ji devient un centre de pratiques ascĂ©tiques zen. Puis le Nihon-ji passe sous le contrĂŽle du Enmei-ji, un temple situĂ© dans l'actuelle ville de Minamibƍsƍ. Au cours de l'Ă©poque Sengoku, le temple est de nouveau Ă  l'abandon.

Renaissance de la période Tokugawa

En 1774, le prĂȘtre Guden (愚䌝), 9e prĂȘtre en chef Hƍsƍ du Nihon-ji, rĂ©alise une reprise Ă  grande Ă©chelle du shichidƍ garan, le complexe du temple. En 1774, il dĂ©place le dƍ ainsi que de nombreuses autres structures du temple sur le cĂŽtĂ© sud du milieu du mont Nokogiri, ce qui fait de ce mont une montagne sacrĂ©e[5]. Le daibutsu du Nihon-ji est Ă©rigĂ© Ă  cette Ă©poque de mĂȘme que les 1 553 statues en pierre Arhat.

Destruction de l'Ăšre Meiji et restauration moderne

Le Nihon-ji est gravement endommagé au cours du mouvement anti-bouddhiste haibutsu kishaku (1868-c.1874) aprÚs la restauration de Meiji. Les propriétés bouddhiste sont détruites sur une grande échelle dans tout le Japon et la plupart des bùtiments du complexe du Nihon-ji sont dévastés[6]. Beaucoup de statues Arhat sont décapitées à cette période[1]. En 1916, une restauration du complexe du Nihon-ji commence mais un tremblement de terre majeur en endommage encore une fois le temple. Le bùtiment principal, les statues et des éléments des trésors bouddhistes disparaissent dans l'incendie qui suit le séisme. En 1989, le gouvernement indien offre au Nihon-ji une jeune pousse d'arbre de la Bodhi. La jeune pousse est présentée comme un geste de paix dans le monde.

Le Nihon-ji est aujourd'hui une destination touristique populaire.

Trésors remarquables

  • Le Nihon-ji daibutsu, 1783, sculpture daibutsu en pierre, de 31 m de haut du Yakushiji Nyorai, le Bouddha de la guĂ©rison[7].
  • Les sculptures Rakan Arhat, 1774, rĂ©alisĂ©es par ƌno Jingorƍ.
  • La statue de Kannon, 1966, 30,3 m de haut.
  • La cloche Bonsƍ, 1321, dĂ©signĂ©e bien culturel important.

Lien externe

(ja) Site du temple

Notes et références

  1. (ja) Nihon Rekishi Chimei Taikei (æ—„æœŹæ­ŽćČćœ°ćć€§çł» “Compendium of Japanese Historical Place Names”) : Nihon-ji, Tokyo, Netto Adobansusha,‎ (lire en ligne)
  2. (ja) Nihon Kokugo Daijiten (æ—„æœŹć›œèȘžć€§èŸžć…ž “Large Dictionary of the Japanese Language”) : Nihon-ji, Tokyo, Netto Adobansusha,‎ (lire en ligne)
  3. (ja) Nihon Rekishi Chimei Taikei (æ—„æœŹæ­ŽćČćœ°ćć€§çł» “Compendium of Japanese Historical Place Names”) : Nihon-ji, Tokyo, Netto Adobansusha,‎ (lire en ligne)
  4. (ja) Nihon Rekishi Chimei Taikei (æ—„æœŹæ­ŽćČćœ°ćć€§çł» “Compendium of Japanese Historical Place Names”) : Nihon-ji, Tokyo, Netto Adobansusha,‎ (lire en ligne)
  5. (ja) Nihon Rekishi Chimei Taikeet Nihon-ji est devenu un centre de pratiques ascĂ©tiques zen. (æ—„æœŹæ­ŽćČćœ°ćć€§çł» “Compendium of Japanese Historical Place Names”) : Nihon-ji, Tokyo, Netto Adobansusha,‎ (lire en ligne)
  6. (ja) Nihon Daihyakka Zensho (Nipponika) (æ—„æœŹć€§ç™Ÿç§‘ć…šæ›ž(ăƒ‹ăƒƒăƒăƒ‹ă‚«) “Large Encyclopedia of Japan (Nipponika)”) : Nihon-ji, Tokyo, Netto Adobansusha,‎ (lire en ligne)
  7. Nokogiriyama and Nihonji Daibutsu


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