Nicolás Storace Arrosa
Nicolás Storace Arrosa (né le à Montevideo - mort le à Montevideo) était un membre du Parti national uruguayen (Parti blanco), ministre de l'Intérieur de l'Uruguay de 1961 à 1963 puis de 1965 à 1967.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 93 ans) |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfant |
Nicolás Storace Montes (d) |
Parti politique |
---|
Des études au ministère de l'Intérieur
Il eut neuf enfants de son mariage, dont Nicolás (es), Ă©lu sĂ©nateur du Parti blanco en 1994, et Juan Luis (es), ministre de la DĂ©fense du gouvernement de Julio MarĂa Sanguinetti, entre 1998 et 2000.
Nicolás Storace Arrosa eut son diplôme d'avocat puis de notaire à l'Université de la République de Montevideo, et milita dès sa jeunesse au Parti blanco. Membre de la tendance herreriste du Parti national, il fut nommé ministre de l'Intérieur par le premier Conseil national du gouvernement (à majorité blanca), en 1961, poste qu'il conserva en 1963. Il fut nommé à nouveau à ces fonctions lors du second Conseil national blanco, entre 1965 et 1967. Il eut alors notamment à se confronter à la grève des frigorifiques. Storace était par ailleurs en contact étroit avec la CIA[1] - [2].
Storace se prĂ©senta en tant que candidat Ă la vice-prĂ©sidence aux Ă©lections de 1964, en tant que colistier d'Alberto HĂ©ber Usher. Cette formule fut nĂ©anmoins battue, au sein mĂŞme du Parti national, par celle menĂ©e par MartĂn R. Echegoyen.
Président du Directoire électoral
En 1977, la junte militaire le nomma président du Directoire de trois membres qui remplaçait la Cour électorale dissoute par la dictature. Storace organisa donc le plébiscite de 1980[3], ainsi que les élections internes de 1982 et les élections générales de 1984, qui ouvrirent la voie à la transition démocratique. Il conserva ses fonctions jusqu'à 1985, les membres de la Cour électorale étant alors nommés par le Parlement démocratiquement élu.
Son enterrement au cimetière Central en 2004 a eu lieu en lui donnant les honneurs d'un ministre d'État[4].
Notes et références
- Clara Aldrighi, L'antenne de Montevideo de la CIA, Brecha, 25 novembre 2005 (article traduit par El Correo, version originale disponible)
- Roger RodrĂguez, El Uruguay de Philip Agee, La Republica, 11 janvier 2008.
- Testimonio sobre la colaboraciĂłn de Storace Arrosa
- Avisos fĂşnebres de Storace
Source partielle
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Nicolás Storace Arrosa » (voir la liste des auteurs).