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Nibble

Un nibble (signifiant grignoter en anglais) ou plus rarement nybble est, en informatique, un agrĂ©gat de 4 bits, soit un demi octet. On trouve aussi les termes francisĂ©s semioctet ou quartet[1].

Description

Un quartet contenant 4 bits, il peut prendre seize (24) valeurs diffĂ©rentes et correspond donc Ă  un seul chiffre hexadĂ©cimal, d'oĂą son autre appellation de hex digit (ou hexit). Deux chiffres hexadĂ©cimaux formant un octet, ce dernier est souvent reprĂ©sentĂ© par deux nibbles. Dans certaines langues, on peut Ă©galement rencontrer tetrade, du grec tetra (« quatre Â»).

Origine

Un nibble est un « petit octet Â». Le mot peut aussi ĂŞtre orthographiĂ© nybble, reprenant ainsi le y de byte et non le i de bit.

Utilisation

Le nibble est utilisĂ© dans les mainframes d'IBM pour la reprĂ©sentation dĂ©cimale d'un chiffre. Un octet est ainsi divisĂ© en deux et chaque nibble reprĂ©sente un chiffre de 0 Ă  9, Ă  part le dernier qui reprĂ©sente le signe. Une variable signĂ©e pouvant contenir jusqu'Ă  9 chiffres sera donc contenue dans 5 octets. Cela permet de rĂ©duire la taille en mĂ©moire des variables, accĂ©lère les calculs et facilite le dĂ©bogage. Ce dernier point s'explique simplement : lors du dĂ©bogage, la lecture de la mĂ©moire se faisant le plus souvent en hexadĂ©cimal, les nombres utilisĂ©s y apparaissent directement, sans qu'il ne soit nĂ©cessaire de les convertir.

Le terme nybble a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© pour dĂ©signer tout groupe de moins de 8 bits, pas forcĂ©ment 4. Ce fut le cas, entre autres, des ordinateurs de la gamme Apple II. La plupart des lecteurs de disques utilisĂ©s sur ces machines Ă©taient contrĂ´lĂ©s logiciellement. L'Ă©criture des donnĂ©es y Ă©tait faite par page de 256 octets converti en nibbles de 5 bits et, dans les machines plus rĂ©centes, de 6 bits. La lecture se faisait en effectuant la conversion inverse.

Le terme nibble ne reprĂ©sente aujourd'hui que rarement des groupements autres que ceux de 4 bits.

Le quartet fut aussi utilisĂ© dans les annĂ©es 1970, lors de l'apparition des premiers microprocesseurs, quand ces derniers travaillaient avec des micro-instructions formĂ©es par groupes de 4 bits.

Il a aussi été utilisé depuis les années 1980 jusqu'en 2009 par les machines Hewlett-Packard basées sur le microprocesseur Saturn, comme le HP-71B, la série HP-28 ou la série HP-48.

Notes et références

  1. Quartet, sur Le jargon français 4.1

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Microprocessors and Digital Systems, D.V. Hall, 1980, McGraw-Hill, Inc., (ISBN 0-07-025571-7).
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