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Neurofunk

Le neurofunk est un sous-genre musical du drum and bass, apparu vers 1997[1].

Neurofunk
DĂ©tails
Origines stylistiques
Origines culturelles
Fin des années 1990
Popularité
Genres dérivés
Neurohop

Caractéristiques

Le style mêle des éléments de techstep à du jazz et du funk[2]. Le terme est utilisé pour la première fois par le critique musical Simon Reynolds[3], qui lui a donné la définition suivante dans son ouvrage Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture[4] - [Note 1]. :

« ...le style de post-techstep que j'appelle « neurofunk Â» (une production clinique et obsessionnellement nuancĂ©e, des drones ambiants prĂ©monitoires, des sons Ă©lectroniques çà et lĂ  et des beats en deux temps, haletants et curieusement inhibĂ©s qui ne ressemblent mĂŞme plus Ă  des breakbeats). Le neurofunk est l'aboutissement sans amusement de la stratĂ©gie de « rĂ©sistance culturelle Â» de la jungle : l'Ă©rotisation de l'anxiĂ©tĂ©. Plongez dans le phobique et vous faites de la crainte votre Ă©lĂ©ment »

Comme d'autres sous-genres du drum and bass, le neurofunk se caractĂ©rise par une ligne de basse complexe, des timbres qui atteignent des registres très graves et un tempo oscillant entre 165 et 180 bpm[5]. Il est par ailleurs dĂ©crit comme un sous-genre « underground Â» et « agressif Â»[6].

Shadow Boxing du projet Nasty Habits est considéré comme l'un des tout premiers titres de neurofunk[7]. Le neurofunk a inspiré un autre sous-genre musical, le neurohop[1].

Notes et références

Notes

  1. Citation originale : « ...the post-techstep style I call 'neurofunk' (clinical and obsessively nuanced production, foreboding ambient drones, blips 'n' blurts of electronic noise, and chugging, curiously inhibited two-step beats that don't even sound like breakbeats any more). Neurofunk is the fun-free culmination of jungle's strategy of 'cultural resistance': the eroticization of anxiety. Immerse yourself in the phobic, and you make dread your element. »

Références

  1. Guillaume Kosmicki, « Les Musiques électroniques », sur Mediagers.fr (consulté le ), p. 18.
  2. Juusela 2015, Neurofunk.
  3. Reynolds 2013, Outro: Nineties House, Speed Garage and Big Beat.
  4. Reynolds 2013, War in the Jungle.
  5. Madrid, p. 9.
  6. Navarro MartĂ­nez 2002.
  7. (en) Simon Reynolds, « 2 Steps Back », The Wire, no 166,‎ (lire en ligne).

Bibliographie

  • (en) Kari Juusela, Berklee Contemporary Dictionary of Music, Berklee Press, (ISBN 978-0-87639-161-7, lire en ligne)
  • (en) Alejandro L. Madrid, Nor-tec Rifa!: Electronic Dance Music from Tijuana to the World, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-534262-8, lire en ligne)
  • (es) Eva Francisca Navarro MartĂ­nez, La nueva novela española en la Ăşltima dĂ©cada del siglo XX (thèse), Amsterdam, Eigen Beheer, (lire en ligne)
  • (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Faber and Faber, (1re Ă©d. 1998) (ISBN 978-0-571-28913-4, lire en ligne)
  • (en) Peter Shapiro, Drum 'n' bass: The Rough Guide, Rough Guides, (1re Ă©d. 1998) (ISBN 1-85828-433-3, lire en ligne)
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