Nanoelec
Nanoelec est un institut de recherche technologique basé à Grenoble faisant partie des six premiers lauréats de l'appel à projets du Grand emprunt révélés le par le gouvernement français[1]. Adossé au pôle de compétitivité Minalogic, l'institut Nanoelec bénéficie d’un financement de l’État au titre du programme d'investissements d'avenir et a été le premier institut à se mettre en place[2]. La recherche à Nanoelec concerne principalement les technologies d'intégration tridimensionelle des circuits intégrés, ainsi que la photonique sur silicium[3].
L’institut de recherche technologique Nanolec est un consortium de 21 membres des secteurs privé et public. Ceux-ci collaborent sur des programmes multipartenaires de R&D, de diffusion technologique et de formation pour aider les entreprises à créer de la valeur et à croître, dans les domaines de la transition numérique, de la transition énergétique et des systèmes connectés sécurisés[4].
Nanoelec fait partie des 16 instituts de recherche technologique (IRT) et pour la transition énergétique (ITE) mis en place par le gouvernement français et financés par le PIA pour fédérer les laboratoires académiques et industriels de R&D et d’innovation. Nanoelec contribue à la compétitivité de la filière de la microélectronique, en particulier en France. Il est basé à Grenoble, en France, un pôle de premier rang mondial pour la recherche, l’innovation et la production en microélectronique[5]
Membres fondateurs
Nanoelec a démarré le avec la signature de la convention entre l’État et le CEA Grenoble qui est le porteur de cet institut via le Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information[5]. Composé à l'origine de 17 partenaires économiques et de huit partenaires institutionnels locaux[6], l'institut constitue un consortium de 21 partenaires en 2020[5].
Objectifs
Son objectif est de favoriser les liens entre les laboratoires publics et les industriels. Pour cela, Nanoelec met en œuvre un programme spécifique à destination des petites et moyennes entreprises afin de faciliter l'intégration dans leurs produits des avancées offertes par les technologies numériques, leur permettant ainsi d'en augmenter la valeur ajoutée. Depuis 2012, 238 partenaires associés, dont 184 PME et 17 entreprises étrangères, ont réalisé des projets avec l’IRT[7].