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Nanfadima Magassouba

Nanfadima Magassouba est une militante des droits des femmes et femme politique guinĂ©enne. Elle a Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte de la Coalition nationale de GuinĂ©e pour les droits et la citoyennetĂ© des femmes (CONAG-DCF)[1] et, depuis 2013, elle est membre de l'AssemblĂ©e nationale de GuinĂ©e.

Nanfadima Magassouba
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Fonction
Députée
-
Biographie
Naissance
Activités
Militante pour les droits des femmes, femme politique
Autres informations
Parti politique

Biographie

Nanfadima Magassouba est née dans la préfecture de Koundara[2]. Elle travaille avec des syndicats et des groupes communautaires pendant trois décennies, puis elle devient présidente de la CONAG-DCF. Sous la direction de Magassouba, la CONAG est devenue cheffe de file dans la lutte pour les droits des femmes et a été reconnue comme un groupe consultatif auprÚs des Nations unies[3].

Aux élections de 2013, elle est élue membre de l'Assemblée nationale pour le Rassemblement du peuple guinéen (RPG). Elle devient ministre de la Solidarité nationale et de la Promotion de la femme et de l'Enfant[4]. Elle soutient Alpha Condé à Koundara pour l'élection présidentielle guinéenne de 2015, qu'il remporte[5]. Magassouba est toujours une militante du RPG à Koundara[6]. En juin 2016, elle est nommée pour succéder à Mamady Diawara à la présidence de la commission des délégations du RPG Rainbow Alliance[7].

En mai 2017, Nanfadima Magassouba participe au 4e Forum des dirigeants politiques africains à l'université Yale[8].

Nanfadima Magassouba est prĂ©sidente du rĂ©seau des femmes parlementaires[7] jusqu'en juillet 2016, lorsqu'elle est remplacĂ©e par Fatoumata Binta Diallo de l'Union des forces dĂ©mocratiques de GuinĂ©e. Le 29 dĂ©cembre 2018, avec les 26 femmes parlementaires[9], Nanfadima Magassouba refuse d'approuver les rĂ©visions du Code civil qui lĂ©galisent la polygamie[10], laquelle Ă©tait interdite depuis 1968. Elle dĂ©clare[11] : « Son interdiction avait Ă©tĂ© arrachĂ©e de haute lutte par nos mĂšres, nos tantes et nos grands-mĂšres. Il n’est pas question de revenir sur ces acquis. Nous voulons avancer ».

Références

  1. Juliane Kippenberg, Bottom of the Ladder: Exploitation and Abuse of Girl Domestic Workers in Guinea, Human Rights Watch, (lire en ligne), p. 35.
  2. Diallo Maimouna and Madjou Bah, Koundara : Nanfadima Magassouba appelle les communautĂ©s Ă  l’unitĂ©, plus224.com, 27 fĂ©vrier 2015.
  3. Objectif 8 - Nanfadima Magassouba, 13 mai 2008.
  4. B. Turner, The Statesman's Yearbook 2011: The Politics, Cultures and Economies of the World, Springer, (ISBN 978-1-349-58635-6, lire en ligne), p. 564.
  5. Madjou Bah, PrĂ©sidentielle 2015 : voici l’artisane de la victoire d’Alpha CondĂ© Ă  Koundara, plus224.com, 30 octobre 2015.
  6. Prochaines municipales à Koundara : la députée Nanfadima Magassouba déjà à la tùche, plus224.com, 8 juin 2016.
  7. Madjou Bah, GuinĂ©e : Nanfadima Magassouba promue prĂ©sidente de commission Ă  l’AssemblĂ©e nationale, 27 juin 2016.
  8. 4th Forum for African Women Political Leaders at Yale University, Fundación Mujeres por África, 11 mai 2017.
  9. Légalisation de la polygamie en Guinée: "Un coq pour dix poules?" Non merci, clame une députée, franceinfo, 9 janvier 2019.
  10. Mildred Europa Taylor, Guinea becomes latest African country to legalise polygamy, Face 2 Face Africa, January 8, 2019.
  11. « Légalisation de la polygamie en Guinée: "Un coq pour dix poules?" Non merci, clame une députée », sur Franceinfo, (consulté le ).

 

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